Ah ce fameux profil hétérogène. Lorsqu’on décide de passer un test de QI, c’est souvent parce qu’on cherche des réponses sur notre fonctionnement cognitif. Surtout lorsqu’on est adulte. Que la passation du test ait été encouragée par des personnes extérieures ou que l’on cherche à comprendre ses propres défis ou valider une intuition sur sa manière de penser (par exemple si on se reconnaît dans des témoignages sur le HPI (Haut potentiel intellectuel), le test est souvent perçu comme un chemin vers la clarté. Ou en tout cas vers le “moins flou”.
On attend un résultat clair, on nous dit « profil hétérogène »
On se dit que quand on aura le résultat, on en saura un peu plus sur nous. Ce n’est pas forcément un chiffre que l’on attend, mais une catégorie, une explication qui pourrait confirmer cette sensation d’être différent, et nous donner des indications sur ce qu’on pourrait en faire.
J’en parle ici en quelques lignes, mais en réalité ce processus est assez long pour beaucoup. On peut même mettre des années avant de se décider à passer ce fameux test WAIS. En raison des clichés sur les surdoués, ou de l’effet de mode. Ou du “et si en fait on me dit que je suis pas surdoué, alors je suis quoi ?”. Alors, forcément, quand on s’apprête à passer le test, on a beaucoup d’attentes.
Pourtant, si on a toujours une réponse, ou plutôt une analyse, à l’issue de ce test, elle peut paraître déconcertante pour certains d’entre nous. Quand on pense QI, on pense souvent chiffre. Ou catégorie. Et parfois, on sort de l’entretien de restitution avec autre chose : la notion de QI hétérogène
Mais qu’est-ce que cela signifie exactement? Un profil hétérogène, c’est quoi ?
Décorticage du test de QI
Le test de QI WAIS est composé de plusieurs sous-tests qui mesurent différents indices cognitifs.
- Indice de Compréhension Verbale (ICV) : il évalue la compréhension verbale, les connaissances générales et le raisonnement verbal.
- Indice de Raisonnement Perceptif (IRP) : il mesure la capacité à organiser et à traiter des informations non verbales.
- Indice de Mémoire de Travail (IMT) : il évalue la mémoire à court terme et l’attention.
- Indice de Vitesse de Traitement (IVT) : il mesure la rapidité de traitement des informations simples.
Je ferai un article plus complet sur le test de QI prochainement.
Score global et profil hétérogène
On dit qu’on a un profil de QI homogène quand chaque indice est relativement similaire. Il n’est alors pas difficile d’obtenir un score global, comme une moyenne des indices. On a, à l’inverse, un profil hétérogène quand il y a beaucoup de points d’écart entre les scores de chaque indice.
Par exemple, on pourrait avoir un ICV élevé, au-delà de 130, mais un IVT dans la moyenne, autour de 110.
Lorsque les résultats des différents indices sont hétérogènes, il est difficile d’obtenir un score global chiffré unique, et sensé. Or, c’est souvent ce chiffre global qui est utilisé pour déterminer si une personne est à haut potentiel intellectuel ou non.
Je reçois de nombreux messages de lecteurs à qui l’on a dit, après passation du test et mise en lumière d’un profil hétérogène, qu’on ne peut rien en conclure.
Pourtant, un profil hétérogène n’est pas un non-résultat, loin de là. Mais il nécessite une lecture plus nuancée, et un professionnel très bien formé pour l’analyser. Car ce qui est important, finalement, ce sont les indices. Comprendre où on se situe dans chaque indice aide à identifier les forces sur lesquelles nous pouvons nous appuyer dans les moments de difficulté.
Découvrir qu’on a un profil hétérogène, c’est naviguer dans le flou.
La découverte d’un profil hétérogène peut générer une myriade d’émotions. Eh oui, surtout si on a mis du temps à se décider avant de passer ce fameux test de QI. Parce qu’on y a placé beaucoup d’attentes. Quand on nous dit qu’on a un profil hétérogène, on peut se sentir un peu confus. Avoir le sentiment d’être inclassable. Là où l’on espérait clarté et définition, surtout en cherchant à confirmer ou infirmer une appartenance au monde des surdoués, on se retrouve avec nuances et diversité. Et surtout, avec de la différence. Encore.
Si vous êtes dans ce cas-là, rassurez-vous : vous n’êtes pas le/la seul.e ! Sur ce blog, il y en a même beaucoup. Faites nous coucou en commentaire 🙂 Vous êtes nombreux.ses, et je vais vous montrer tout ce qu’on peut faire avec cette donnée, avec une série d’articles.
Cet article est le premier de la série. On explorera ce que cela signifie d’avoir un profil hétérogène, et comment naviguer dans les eaux parfois troubles qui en découlent. Ensemble, on tentera de comprendre les sentiments, les défis et les opportunités associés à ce résultat, en espérant fournir un peu de clarté dans ce brouillard d’incertitude. Le tout illustré, évidemment 🙂 Dans le deuxième article, on parle d’ailleurs plus en détails de l’inconfort de l’incertitude. En attendant, vous pouvez aussi lire cet article de Franck Ramus que j’ai trouvé intéressant. Il a étudié le lien entre le QI, les écarts entre les indices, et les troubles psychologiques.
Si cet article vous a plu, si vous appréciez la lecture sans encart publicitaire ou affiliations sur le blog, ou si vous aimez tout simplement mon travail, n’hésitez pas à le soutenir en partageant les articles, les illustrations sur les réseaux, en parlant des livres, ou en commandant des petites choses sur la boutique ! Ça m’aide énormément, et j’y ai ajouté de jolies petites cartes et même des affiches à télécharger pour décorer vos cabinets de thérapie, pour servir de support pédagogique, ou pour faire passer des petits messages à vos proches ou collègues tout en douceur !
24 Comments
Chère Chloé,
Encore merci pour tout ton travail, que tu continues de mener vaille que vaille avec un enfant en bas âge à la maison (j’ai beaucoup d’amis qui ont des enfants, je peux me faire une petite idée ;).
Ce petit mot simplement pour te dire que je suis heureuse de voir une référence à Franck Ramus dans ce texte : j’avais mentionné un de ses articles co-écrit avec Nicolas Gauvrit dans un mail que je t’ai envoyé il y a bien longtemps et auquel tu n’as pas eu le temps de répondre, et je m’étonnais beaucoup de voir ces noms nulle part sur ton blog (mais peut-être ai-je mal regardé), alors que leurs travaux sur le sujet me semblent incontournables.
Je ne peux malheureusement pas témoigner sur les profils hétérogènes (bien que je sois persuadée d’avoir un profil très hétérogène), car je n’ai pas passé de test de QI, et que ce n’est pas vraiment à l’ordre du jour : même si j’avais une réponse prochaine du Centre Expert pour une évaluation diagnostique d’un éventuel trouble du spectre de l’autisme (qui comporte notamment un test de QI, entièrement gratuit, la récompense de deux à trois ans d’attente, ahah), je pense que dans l’état où je suis, je demanderai un délai supplémentaire (décidément, deux à trois ans d’attente, c’est trop bref !), car nous sommes enfin en train de mettre le doigt sur le diagnostic premier me concernant au CMP où je suis suivie, et que c’est a priori une pathologie psychiatrique assez lourde (même si savoir enfin ce qui ne va pas, et avoir la perspective d’être enfin soignée correctement, à défaut de pouvoir guérir, constitue d’abord un immense soulagement…) : ma priorité, c’est que nous trouvions le traitement qui va stabiliser mon humeur, la batterie de tests qui consiste à savoir si je souffre en prime d’un trouble du spectre de l’autisme (et qui comportera le fameux test de QI) attendra encore un peu !
Bonne continuation à toi,
Eulalie
Merci Eulalie pour ce partage ! Je te souhaite de trouver rapidement ce qui stabilisera ton humeur afin de pouvoir être soulagée 🙂
Je suis vraiment désolée de ne pas avoir répondu à l’email, je me suis laissée submergée ces derniers mois et je peine à rattraper mon retard ! N’hésite pas à me le renvoyer, je n’aime pas laisser les gens sans réponse 🙂 Je parle du travail de Franck Ramus et Nicolas Gauvrit dans les pages « recommandations de livres » du blog, et dans l’article sur les statistiques il me semble, ainsi que sur les réseaux sociaux, mais ce blog a tellement de contenu maintenant qu’on s’y perd un peu 🙂
Chère Chloé,
Je viens de te renvoyer mon ancien mail, comme tu me l’as demandé, dont le sujet est « En retour à ta réponse sur la dépression ».
Et j’ai effectivement trouvé un référence à Nicolas Gauvrit en regardant plus attentivement les recommandations de livres, au temps pour moi !
Je te souhaite une bonne continuation,
Eulalie
Après avoir finalement osé passer le test de Q.I., j’ai eu ce résultat « profil hétérogène », avec en prime comme réponse à la question du HP la mention de » zones de haut potentiel » plutôt que le « oui » ou le « non » que j’attendais. Ça m’a beaucoup découragée et, surtout, ça a renforcé mon sentiment de ne pas être légitime. Après ça je n’ai plus osé aborder le sujet avec ma psy et j’ai fini par enfuir ce questionnement en moi. Ce résultat m’a donné l’impression d’être privée de la réponse que j’étais venue chercher.
Je suis donc impatiente de lire tes prochains articles sur la question ! Peut-être me permettront-ils d’envisager les choses autrement.
Oh ! Merci pour ce témoignage. Ce n’est pas la première fois qu’on me parle de la mention « zone de haut potentiel » et du flou derrière, ni du fait qu’on n’ose plus aborder le sujet. Accepterais-tu qu’on en parle davantage ensemble ? Si oui n’hésite pas à m’écrire sur [email protected] !
C’est déjà super d’avoir la mention « zones de haut potentiel » je trouve, ça explique bien qu »on a des capacités plus élevées que la moyenne dans certains domaines et c’est une chance, ça explique les points forts sur lesquels on peut s’appuyer comme dit Chloé.
Merci Chloé pour cette série d’article sur ce thème , c’est très intéressant ! Je n’ai jamais passé de test de QI mais ça ne m’étonnerait pas du tout d’avoir un profil hétérogène haha.
J’attends la suite des articles avec impatience 🙂
Bonjour ,
Merci pour cet article . A la maison j’ai un enfant profil homogène et un enfant profil hétérogène. Ça a été difficile à expliquer et nous n’avons pas tout compris. C’est vraiment perturbant car elle a vraiment le sentiment de n’être ni hpi ni « normale ». Elle a des indices au maximum et d’autre à la moyenne. Elle est aussi d’une nature stressée et a toujours peur de rater. J’ai hâte de lire tes prochains articles pour pouvoir en discuter avec ma fille.
Belle journée,
Marie
Bonjour Marie, je compatis, c’est ce qui est le plus remonté chez les personnes qui ont eu un profil hétérogène (moi la première). Ce sentiment d’être entre deux, le décalage dans le décalage. J’espère que la suite des articles permettra d’ouvrir le dialogue et aidera un peu.
Bonne journée,
Chloé
Merci pour votre travail. Curieux et pressé de lire la suite…
Merci Chloé pour tout ce travail de recherche et de synthèse que tu nous partages ❤️
Merci pour ce message qui m’encourage !
Je me reconnais malheureusement très bien dans cet article…. QI hétérogène impossible à analyser selon la psy, et à la place d’un peu d’éclairage, encore plus de doutes car elle m’a dit qu’elle soupçonnait que je sois autiste Asperger. Au lieu de réduire, la pile des questions a doublé et je suis depuis 4 ans dans cette phase immobile. Tétanisée à l’idée d’avoir un nouveau test pour l’autisme qui ne serait pas analysable, à l’idée de me sentir encore plus en marge que la marge puisque ni HPI ni Asperger, juste étrange. La psy qui me suit et me connaît m’a dit qu’en lisant les résultats à la lumière de tout ce qu’elle sait de moi, elle tranche en faveur du HPI. Ça m’aide un peu mais rien de très officiel du coup ! Merci pour ton travail toujours très clair 🙂
Je compatis ! Je n’ose pas imaginer d’ailleurs le « impossible à analyser » alors qu’on plaçait beaucoup d’espoir dans cette analyse, quelle qu’elle soit finalement. J’espère sincèrement que tu arriveras à avoir des pistes pour avancer 🙂
Bonjour Chloé.
Merci pour cet article. Pour l’avoir passé aussi il y a presque 1 an, je me suis retrouvé dans la même situation que tu décrit: profil hétérogène. Je me sens un peu »planté » à ce niveau, avec du mal à comprendre ces résultats. Ni même trop oser aborder le sujet avec le psy qui me suit depuis. Heureusement, j’ai aussi pu mieux percevoir certains fonctionnements, et mieux comprendre comment je fonctionne.
En tous tous cas, merci pour cet article, qui sonne très juste.
J’ai hâte de lire la suite…
Merci pour ce témoignage ! Je vais me plonger dans le fait de ne pas oser aborder le sujet ensuite de peur de ne pas être « légitime » car ça revient souvent dans les propos 🙂
Bravo pour cet article et ces recherches car on voit peu de choses à ce sujet. Pourtant après un tel diagnostique on se sent bien démuni ! Ici, il a fallu près de 2 ans et des tests complémentaires pour valider l’hypothèse du TDAH pour mon fils. La 1ere Neuropsy a été incapable de correctement nous orienter… J’avoue que je comprends mal qu’on fasse passer les tests mais qu’on puisse pas les interpréter derrière… heureusement que nous sommes super bien accompagné par un neuro pédiatre compétent par ailleurs ! Au final, la question que je me pose maintenant que mon fils est sous traitement : est-ce qu’un nouveau test révélerai toujours de l’hétérogénéité ?
Merci pour ce témoignage ! Je suis assez déconcertée également par le fait qu’on ne soit pas capable d’interpréter des résultats de tests qui sont moins communs, moins homogènes. Je suis contente qu’il ait pu quand même obtenir de l’aide pour le TDAH, bravo pour votre persévérance.
Ah, c’est malin, à force de lire votre blog qui est super intéressant et bien écrit, j’ai envie de savoir si je suis HPI ! C’est vrai qu’il y a des articles dans lesquels je me reconnais très bien, mais ce n’est pas une raison suffisante pour passer le test, non ? En lisant les différents témoignages publiés sur le blog, je me dis que je ne suis pas à plaindre, comparée à eux, donc ça ne doit pas être si important de savoir si je le suis ou pas, même si j’y pense. Et puis de toute façon, je n’ai que 15 ans, et je n’ose pas en parler à mes parents… Que dois-je faire à votre avis ? En tout cas ce blog est super, les articles sont trop bien écrits, je suis accro, j’attends avec impatience les prochains !
Bonjour,
Il est tellement difficile de soutenir un enfant au profil hétérogène, mon fils à 11 ans il a un profil hétérogène et suite à de nouveaux tests, il a également un TDA, il en souffre, et malgré tout ce que je peux tenter, je ne sais pas comment l’aider. il se sent parfois différent, il dit pardon de ne pas être normal….. au collège c’est très compliqué, la dyssynchronie est immense, et malgré tout je n’ai pas l’impressions que le collège cherche vraiment à s’adapter.
Il me dit que rien n’est un avantage pour lui, il appelle ça son handicap invisible.
A part une liste de « conseils » à remettre au collège pour le quotidien, je n’ai rien je suis livrée à moi même, aucun conseil, alors je cherche sur internet de petites choses, et puis avec mes idées j’essaie de faire au mieux, mais finalement enfant comme parents, nous sommes beaucoup livrés à nous même, donc merci pour les articles qui peuvent nous rassurer ou nous aider.
Bonjour, merci beaucoup pour votre message, je suis très touchée par ce témoignage. Je comprends tout à fait que ce soit pour lui un handicap invisible si l’environnement ne semble pas vouloir s’adapter à ses besoins (je trouve qu’on en demande beaucoup aux enfants pour qu’ils s’adaptent, et que l’environnement global, la société ne s’adapte pas assez). N’hésitez pas à me soumettre des questionnements que vous pouvez avoir, ou ce qui pourrait vous aider, et je l’ajouterai à ma liste d’articles en cours de réflexion. Je suis d’ailleurs en pleine lecture et recherches autour de « la normalité ». Je vous souhaite bon courage, j’espère sincèrement que votre fils appréhendera si différence petit à petit grâce à tous ceux qui l’entourent.
Chloé
Bonjour. Je viens de récupérer les résultats de mon test hier et effectivement j’ai un profil hétérogène. Avec des écarts importants, indice dans l’ordre : 139, 110, 117 et 94…
La psychologue m’a expliqué que le dernier indice, étant donné mon profil examiné par ailleurs lors d’un entretien, était certainement lié à un problème de vision. Et il se trouve que mes problèmes de bruxisme (serrage des dents) qui durent depuis 15 ou 20 ans ont un impact sur les muscles du visage et ceux de la vision. Je dois donc aller examiner ça de près chez un ophatlmo et/ou orthoptiste.
Ce qui m’embête c’est que je ne sais pas comment en parler avec les gens autour de moi alors que j’aurais besoin de le partager, car le test « ne conclut pas » à cause de ces écarts.
Je suis preneuse de vos expériences pour savoir comment vous avez su/pu en parler autour de vous sans que cela paraisse non significatif d’un profil HPI. Merci
Bonjour et merci pour cet article intéressant et rassurant…
On m’a personnellement dit que vu que les résultats étaient hétérogènes je ne pouvais pas être HPI et que les HPE étaient une légende urbaine, mais je me reconnais a 100% dans le fonctionnement HP depuis des années, après avoir lu de nombreux Bouquins et m’être longuement renseignée sur le sujet… Par contre on m’a diagnostiqué un TDAH. Du coup je suis ressortie de là un peu déçue car j’ai plutôt eu l’impression qu’on me claquait une porte au nez plutôt que de m’orienter et m’apporter des réponses sur qui je suis… (Parce que ok soit je suis peu être pas HP finalement mais alors comment j’explique que je me reconnais dans le fonctionnement cognitif et le parcours de vie de ce type de profils ? Je suis quoi du coup ? C’est quoi qui explique tout ça ? Uniquement le TDAH ?)
Bonjour, merci beaucoup pour cet article !! J’ai passé un test de QI il y a quelques mois (j’ai 27 ans) car je me retrouvais dans les articles concernant les HPI. Le résultat a été hétérogène avec des zones de haut potentialité et d’autres dans la moyenne. Au final, j’ai un QI de 124 (fourchette 119-127) et vu que je n’ai pas atteint les 130 la psychologue m’a dit que je n’étais pas HPI. Face à ce résultat, j’étais un peu déboussolée. Il y a aussi ce questionnement sur la partie culture générale du test qui demande des références que je connaissais mais que je n’avais plus sur le moment. Est-ce que ça veut dire que si j’avais réussi à répondre correctement à la culture gé, j’aurais atteint les 130 et donc j’aurais été officiellement HPI ? C’est un peu flou, ça m’a permis de mieux comprendre comment je fonctionnais mais j’ai encore l’impression d’être dans un entre-deux et c’est assez déstabilisant. Je ne sais pas trop ce qui pourrait m’aider à y voir plus clair, c’est très frustrant. Montrer mon test à un autre psychologue ?
Coucou je suis un petit être se prénommant Marceau j’ai 9 ans et j’ai été « diagnostiqué » profil hétérogène. Pour ma part c’est assez compliqué d’être un adulte dans un petit corps d’enfant. Je me bat constamment avec mes émotions, et c’est assez compliqué à gérer