Lorsque j’ai fait la liste des sujets dont j’avais envie de parler, j’ai volontairement enlevé celui-ci : la relation amoureuse. La vie de couple. Cela me semblait vraiment trop difficile à appréhender. Et puis lorsque j’ai demandé les thèmes que vous souhaitiez que l’on aborde, vous m’avez tous mentionné la relation amoureuse (ou presque). Alors, promis, je prends sur moi, et je m’y colle !
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Toutes les relations sociales, et a fortiori amoureuses, sont, par définition, compliquées. Le zèbre, avec son fonctionnement peu commun, ajoute peut-être une petite touche de complexité supplémentaire. Chez lui, tout est multiplié. Trop intense, trop sensible, « trop » tout, le zèbre a souvent l’impression que trouver une personne capable de suivre (et supporter) son intensité, cela sera trop difficile. Pourtant, c’est possible !
Avant même de parler de couple, il y a la rencontre. Ce moment où deux individus vont l’un vers l’autre, échangent, partagent, discutent, dans un contexte social la plupart du temps. Avec d’autres gens. Or certains zèbres peuvent se sentir plutôt mal à l’aise en groupe. Rencontrer quelqu’un, aller vers lui, peut donc déjà s’avérer complexe pour un certain nombre d’entre eux facilement intimidés, qui ont une faible estime d’eux-mêmes, et bien souvent le sentiment d’être un imposteur. En effet, quand dans l’enfance, le zèbre a été marqué par des difficultés sociales (moqueries, décalage, impression de ne pas être à sa place), il est difficile de trouver la confiance nécessaire à cette rencontre.
Pourtant, il a envie de plaire (d’être aimé, toujours), de partager, de communiquer. Il cherche à être aimé, mais sait qu’en même temps, aimer et être aimé signifie accepter la possibilité d’être blessé. Alors il prend toujours plus de précautions avant de se livrer à quelqu’un. Rencontrer quelqu’un peut ainsi prendre plus de temps, mais petit à petit, le zèbre prend confiance et peut, lui aussi, nouer des relations.
La personnalité, le vécu mais également la particularité des zèbres ont forcément une influence sur les caractéristiques qu’ils recherchent chez un partenaire et sur le type de relation qu’ils attendent. Je ne vais pas dresser une liste de critères à cocher avant de se mettre en couple ni la recette du bonheur, mais de la même manière qu’un individu passionné par les grands espaces sauvages aura tendance à rechercher quelqu’un qui apprécie le grand air plutôt que les activités d’intérieur, les zèbres, qui partagent un ensemble de traits communs, auront tendance à rechercher certains critères en priorité dans la personnalité de l’autre. Tout est question de personnalité.
Le zèbre est quelqu’un d’entier. Et d’idéaliste, souvent. Alors le type de relation qu’il recherche avant tout est souvent une relation de forte complicité avec son partenaire. Il se contentera rarement d’un compromis. Il veut que sa relation soit belle, parfaite, entière, et a souvent tendance à quitter les relations qui ne le satisfont plus complètement. Être en couple pour ne pas être seul, si l’on n’est plus amoureux, ce n’est pas envisageable pour lui.
Sa deuxième priorité, comme dans le travail, c’est de ne pas s’ennuyer. Le zèbre a une faible tolérance à l’ennui. Alors s’il est si curieux au quotidien et sans cesse en quête de sens, de nouveauté, il va évidemment l’être aussi dans sa vie amoureuse. Il a besoin d’être surpris, stimulé en permanence, enrichi. Son aversion pour la monotonie se retrouve une fois de plus dans sa vie de couple. Il cherchera donc quelqu’un d’assez flexible pour le suivre dans ses changements et dans sa quête permanente d’innovation. Il mettra peut être plus de temps à trouver la bonne personne, mais il trouvera celle avec laquelle il ne s’ennuie jamais. Car la possibilité même de s’ennuyer n’est pas non plus envisageable pour lui.
Ensuite, dans l’idéal, son partenaire devra être suffisamment patient pour supporter son intensité, ses passions et ses peurs, mais aussi créatif, curieux, indépendant, doté d’un bon sens de l’humour, et devra partager plusieurs de ses centres d’intérêt. Dans l’idéal… 😉 Mais encore une fois, tout dépend de la personnalité de chacun.
Enfin, je pense que l’une des clés de succès d’une relation avec un zèbre est la compréhension. Si le zèbre a compris son fonctionnement, qu’il sait expliquer ses réactions, et que son partenaire l’accepte (pour peu qu’il ne soit pas zèbre), le comprend et l’intègre, je pense que cela facilite l’entente et la complicité.
Evidemment, vous vous doutez que toutes les caractéristiques dont nous avons parlé dans les différents chapitres et qui impactent leur vie à l’école ou à la maison vont également impacter leur vie de couple. On dit souvent que les zèbres sont difficiles à suivre, et de nombreux articles sont publiés pour aider les parents dans leur quotidien avec un enfant zèbre. Qu’en est-il donc de la vie quotidienne avec un partenaire zèbre ?
Le fait est qu’un certain nombre des caractéristiques du zèbres peuvent être difficiles à gérer pour le partenaire.
Le zèbre analyse tout ce qu’il voit, tout ce qu’il ressent, chaque petit détail de son environnement l’amène à réfléchir, et cela peut se révéler épuisant pour le partenaire dont les actions sont sans cesse analysées. Surtout lorsqu’à l’analyse, on ajoute… l’hypersensibilité. Le zèbre vit par l’émotion. Il interprète chaque geste, chaque mot, chaque expression du visage de son partenaire, et une mauvaise interprétation peut générer une grande angoisse.
De la même manière, s’il ressent un changement d’humeur que son partenaire omet de lui notifier, il se sentira mis de côté, tandis que son partenaire peut se sentir plutôt oppressé face au dévoilement de son changement d’humeur.
Enfin, le zèbre accorde beaucoup d’importance au jugement, mais le pire jugement est souvent le sien. Très lucide, il veut toujours être parfait, reconnaît ses failles, se dévalorise, et culpabilise même. Extrêmement sensible à la critique, qu’il prend souvent personnellement, si dans le couple le partenaire lui fait remarquer certains défauts, cela peut se révéler très difficile à vivre. Il a constamment besoin d’être rassuré.
Pourtant, les traits de personnalité qui définissent le zèbre et peuvent lui poser problème dans la vie quotidienne sont aussi ce qui ont, j’imagine, attiré le partenaire ! La sensibilité, l’intelligence, la lucidité, la curiosité mais aussi le doute rendent le zèbre attachant et peuvent même se révéler être une force dans la vie de couple. Ses capacités d’analyse et son hypersensibilité lui procurent une facilité à comprendre les besoins de l’autre, à saisir ses humeurs et à l’aider. Le zèbre est quelqu’un de très attentionné, sa bienveillance et son empathie font qu’il est très attentif aux besoins de son conjoint, à son bien, et pense constamment à l’autre en premier (au risque de s’oublier lui-même).
Mais alors, si nos particularités peuvent être à la fois des forces mais aussi des faiblesses dans notre couple, vaut-il mieux être en couple entre zèbres ou avec un non zèbre ? Je ne pense pas qu’il y ait de réponse. L’entente dépend plus de la personnalité que des caractéristiques des deux personnes.
Souvent, c’est vrai, on s’attire car on se comprend. On se retrouve même parfois entre zèbres sans le savoir. Parmi les nombreuses publications à ce sujet, beaucoup tendent à dire qu’il est plus facile d’être en couple entre zèbres. Pourtant, je pense que ça peut rendre la relation d’autant plus complexe, car chacun, avec sa personnalité et son vécu, apporte sa propre sensibilité, son impatience, son propre niveau de réactivité émotionnelle. On peut avoir tendance à penser que l’autre nous comprend beaucoup plus facilement, car il « pense pareil ». Alors, nous faisons peut-être moins d’efforts de communication. Pourtant, chacun ayant une personnalité différente mais une tendance commune à interpréter et ressentir le moindre changement, la moindre expression, je pense qu’il faut au contraire redoubler d’efforts de communication.
Avec un non zèbre, les malentendus sont probables car les deux personnes ne voient pas le monde de la même manière, sous le même angle. Mais est-ce un problème ? Le risque, c’est que le non zèbre supporte difficilement l’intensité du zèbre pour tout. Mais c’est aussi que le zèbre, en raison de sa quête perpétuelle de nouveauté, de son attirance pour les nouvelles expériences et les apprentissages, finisse par prendre une autre direction dans sa vie. Les expériences personnelles nous font grandir. Mais peuvent par conséquent nous éloigner l’un de l’autre si nous ne grandissons pas dans la même direction.
Le couple zèbre / non zèbre devra faire face à de nombreux problèmes si le partenaire ne comprend pas ou n’accepte pas la particularité du zèbre. En revanche, il sera renforcé si la personne comprend, car elle pourra alors contrebalancer le rythme du zèbre et apporter équilibre et stabilité. La clef, c’est que le zèbre ait compris et expliqué son fonctionnement.
A retenir (pour les zèbres déçus)
♡ L’intelligence c’est sexy (si tu n’es pas convaincu, regarde la dernière saison de Sherlock Holmes)
♡ On peut trouver quelqu’un qui nous comprend, qu’il soit zèbre ou non zèbre. Et ça peut très bien se passer, surtout lorsque l’on se connaît soi-même, que l’on connaît ses réactions, que l’on peut les anticiper, les expliquer. La clef, c’est de comprendre son propre fonctionnement, et d’être compris par son partenaire.
♡ On peut aussi être très bien tout seul.
♡ Zèbre ou non zèbre, peu importe. Vous saurez probablement vous-même très vite si vous avez une compatibilité en termes de personnalité, que la personne ait des rayures ou non.
♡ L’hypersensibilité et les particularités du zèbre, si elles apportent leur lot de complexité dans la relation, rendent aussi le zèbre particulièrement attachant (enfin, je trouve 🙂 ) C’est rare et précieux de croiser quelqu’un qui s’intéresse à tout, se soucie de tout et a le cœur sur la main. Non ?
Un petit cœur zébré pour clore ce chapitre et vous remercier de me suivre, de me lire, de partager vos avis, vos remarques, vos questions, votre encouragement, et de me donner envie de continuer ! ♡
177 Commentaires
Merci pour cette fraîcheur apportée dans votre article.
On penserait presque que c’est facile !
Merci ! C’est pour redonner un peu d’espoir 🙂
Ah, l’amour… ce n’est pas facile, mais je ne pense pas que ce soit plus difficile pour les zèbres 😉
(Sorry je m’immisce ici mais je ne parviens pas à trouver le lien pour commenter en général?)
Hey, merci de l’article. C’est pas vraiment mon genre et j’ai toujours détesté les ouvrages de self-help mais ça tape assez juste. J’ai été diagnostiquée THPi il y a maintenant 15 ans, j’en ai 27 (ça fait long quand on y pense…) donc je n’ai jamais eu l’expérience de me découvrir au milieu d’une relation, ou de ne pas comprendre ce qui ne va pas. J’ai aussi un passé un peu triste qui comprend de la maladie mentale de mes parents, eux aussi zébrés, et la négligence consécutive. L’ensemble fait de moi une personne super-intense, remplie de love mais aussi d’une intransigence morale qui doit être dure à vivre pour tout qui n’est pas comme ça. Le tout assorti de phases d’effondrements anxieux complètement absurdes, néanmoins bravaches. Enfin en échange je suis complètement là, et je fais ce que je dis; c’est indispensable de me dire qu’on peut toujours compter sur moi.
Au cours de mon existence, je me suis souvent retrouvée face à de l’incompréhension, et aussi de la peur. Peur devant l’intensité du truc, peur du fait que je perçois la moindre tension (maintenant je cache ça bien soigneusement), peur du fait que c’est très difficile de me mentir. Au point que j’ai du viser chez des hommes de plus de deux fois mon âge pour qu’ils ne se sentent pas intimidés, et qu’ils apprécient cette entièreté.
Le premier avec qui j’ai eu une relation extrêmement stable pendant 6 ans sous le même toit et dans laquelle j’ai fini par me sentir complètement enfermée. Enfermée dans ses systèmes de pensée qui ne rendaient compte que de sa réalité (je suis certaine qu’il est HP ou THP) et une qualité d’écoute désastreuse. Le suivant a été une aventure où je me suis complètement cramée, mais enfin je ne regrette rien. C’était beau et c’était impossible et jusque là je ne pensais pas que c’était possible de souffrir autant d’une rupture, surtout d’une relation aussi courte (j’étais surtout dévastée par la lâcheté avec laquelle on m’a présenté la chose).
À la suite de la grande rupture dévastatrice, je me suis inscrite sur Tinder, comme beaucoup de gens. La plupart des profils me terrorrisent de conformisme. Des mecs avec leurs abdos là, devant une plage, qui aiment les voyages et la bouffe et les soirées avec 50 potes bourrés, ça vent pas du rêve leur histoire! J’ai essayé plusieurs types « normaux » et quelques filles aussi, mais la sauce n’a pas pris. Sans me jeter des fleurs, je vois bien que je fascine (l’expression est revenue plusieurs fois chez eux), mais je n’ai aucune envie de fasciner. J’ai envie qu’on s’aime, qu’on bouffe, qu’on rigole, qu’on se soutienne, qu’on rame ensemble sur notre radeau mal ficelé. Pas de fasciner les gens qui me disent que je pense trop. Tant pis, j’ai renoncé à essayer ça. C’est trop distant, trop bizarre, j’ai l’impression de lire en eux trop facilement, ce qui me met dans une position de contrôle embarassante et ennuyeuse.
Enfin, parmi tous ces abdos lissés, j’ai trouvé non pas un zèbre, mais une licorne (moi aussi je suis une licorne, hé). C’est bizarre comme à la longue on arrive à anticiper quels profils vont fonctionner. Du coup c’est un gars super investi dans ce qu’il fait… Étant moi-même extrêmement investie et heureuse dans mon travail, je suis soulagée de voir que c’est quelqu’un qui a une vraie ambition et existence intellectuelle, même si évidemment je suis frustrée qu’on ait des emplois du temps majoritairement incompatibles. Fait innovant, il a exactement mon âge, et n’a pas eu peur. Quand je lui ai confié que je me sentais souvent seule et maladaptée en partie parce que j’intimidais les gens, il m’a regardé et répondu gentiment: « Sans vouloir te vexer, je ne te trouve pas très effrayante ». Ça a pété un mur en moi, cette réflexion. Je ne sais pas s’il l’a fait exprès. J’étais complètement désarmée, et pour le mieux. C’est la première fois que je me sens dans une relation où le pouvoir est équitablement réparti, et dans le même temps c’est difficile parce que je dois réexaminer toutes sortes de comportements compensatoires qui sont maintenant inutiles.
Après, il s’agit de quelqu’un de terriblement anxieux dont les moyens de gestion du stress ressemblent tellement aux miens en termes de communication, que je me rends compte d’à quel point certaines de mes réactions pouvaient être comprises comme imprévisibles et brutales à cause d’un pragmatisme affiché qui n’a rien à voir avec qui je suis. Si je parviens à reconnaître ce genre de dynamique à l’œuvre ça ne les rend pas plus vivables pour autant. J’ai toujours ce même besoin de me sentir rassurée à l’intérieur de la relation, et j’ai toujours cette paranoia ridicule qu’on me laissera tomber parce que j’ai été maladroite, que ma vie sociale et professionnelle n’est pas assez remplie pour compenser la présence de quelqu’un et que ce n’est pas attractif… Ça alors que je passe mon temps à refuser de sortir parce que je ne trouve pas ça raisonnable…
En fait j’ai tellement peur de le submerger avec tout mon enthousiasme affectueux que je suis bien plus froide que ce que j’aimerais. Heureusement que physiquement il est aussi assez pot de colle donc ce doute ne gangrène pas les face-à-face, mais je suis terrifiée à l’idée de le terrifier. Même s’il donne tous les signes du contraire avec une clarté calculée à travers des mots gentils que je ne me donne pas moi le luxe d’offrir sans que ça ne m’arrache la gueule de trouille, je me surprends à me torturer avec des pensées catastrophistes. Tout ça mélangé à la stupéfaction heureuse d’avoir trouvé une licorne sur mes genoux, qui a l’air de me faire confiance.
En fait je me rends compte que les relations amoureuses peuvent aussi être une forme de dérivatif de l’anxiété. En quelque sorte ça me rend moins anxieuse de m’en faire pour ça que de m’en faire pour ma carrière. Une forme de super-procastination. Je ne sais pas du tout où cette histoire va aller, ni même si elle peut vraiment déboucher sur quelque chose. Mais simplement c’est à la fois bizarre et rafraichissant de trouver quelqu’un dont le fonctionnement n’est pas si éloigné. C’est à la fois un malheur et une richesse. J’essaie d’en tirer le meilleur, et de donner le meilleur. Dans mon style.
PS: Ça me fait rire, toutes les longues tartines de texte dans les commentaires. Je vois que les rayures sont incorrigibles.
Merci pour cet article, et merci Licorne pour ce témoignage…ça fait du bien de lire ces choses-là.
J’ai une petite remarque/réflexion interne concernant la possibilité d’une relation « normale », exclusive disons. Je suis dans le même cas que licorne, des emplois du temps peu compatibles, une relation à distance un peu obligée de se réinventer. Je n’ai pas passé de test pour confirmer si j’ai oui ou non des rayures (je trouve ça plutôt mignon!), mais je vais m’y pencher sérieusement je crois…
J’ai en outre, toujours eu la sensation d’une incompréhension oui, et en particulier dans la gestion de mes émotions vis à vis des autres personnes que mon conjoint ou ma conjointe. Petite je devais avoir une bonne dizaine d’amoureux, parce que tout était tellement fort, que je n’arrivais pas à faire la différence entre les sentiments. Aujourd’hui, à 29 ans, je n’ai pas 10 amoureux, mais j’ai toujours ce « problème » de l’intensité de l’amour. C’est toujours différent, toujours unique, mes ami(e)s sont habitué(e)s de mes histoires complètement rocambolesques et farfelues! Je suis en relation avec quelqu’un qui semble comprendre la complexité de mes ressentis, et l’accepter surtout. Plutôt flexible, il fait un gros effort d’adaptation je dois dire. Est-ce que c’est la distance qui me donne une nécessité constante de rechercher quelqu’un qui puisse m’apporter ce que je n’ai pas? Je ne sais pas, mais j’ai la sensation d’avoir « besoin » de ressentir, sans cesse. Je compare souvent mon coeur à un genre de goinfre qui a tout le temps faim de battre. C’est parfois très compliqué, je continue sans cesse de comprendre comment ça fonctionne, et à le gérer parce que ça peut prendre beaucoup d’espace, mais je crois avoir identifié que je ne peux pas faire sans. C’est souvent source d’inspiration et de réflexions profondes aussi, ça me permet de me connaître aussi je crois. Et par là, j’évoque principalement ma rencontre avec une autre personne qui semble fonctionner comme moi (un zèbre alors..?), et là, il faut dire que c’est assez nucléaire. Le toucher qui fait des étincelles, le besoin de connaître l’autre pour se connaître soi. Et pourtant, je crois que j’arrive maintenant à faire la différence entre cette hypersensibilité, ces émotions extrêmement intenses, et la compatibilité amoureuse qui va avec et qui permet la construction d’un foyer, d’une équipe, d’une famille. Mais il n’empêche que c’est vraiment pas simple à gérer au quotidien…
Dans tout ce que j’ai lu sur les personnes HP, je reconnais beaucoup beaucoup de choses, mais cette difficulté à évoluer dans une relation amoureuse « normale », et en particulier exclusive, j’ai du mal à la retrouver. Pourtant, dans mon expérience personnelle, ça me semble complètement indissociable de cette capacité à « voir » en les autres et à toucher le fond des gens, et de cette hypersensibilité qui nous fait passer par des phases d’émotions très intenses et très vastes.
Enfin voilà, mon petit témoignage disons.
Merci de partager!
Hello Celbou,
Ce que tu dis résonne en moi. Je suis en couple, en famille et pourtant je ressens ce besoin de toujours sentir que je vis. Repousser les limites. Frissonner, M’observer, mieux me connaître. Mais la limite est dangereuse. Et je ne sais pas comment la gérer sans me brûler et cramer ce que j’ai construire. Détruire ma famille. Détruire mon homme.
Est ce que tu as trouvé des écrits à ce sujet? J’ai besoin de lire comment d’autres le vivent.
Merci de votre aide et de votre témoignage à tous!
Licorne, je tente le coup, y’a moyen de rentrer en contact avec toi ?
Excellente analyse du zèbre ! Hypersensibilité, en quête d’absolu et si intense dans ses réactions à la hauteur de ses ressentis.
Bonjour, je suis tombé sur votre article par hadard, car je faisais des recherches sur les zebres. Ma psy vient de me parler des adultes haut potentiel et souhaite me faire passer des tests. J’en ai très envie, car en lisant d’autres articles, je me retrouve réellement, mais j’ai aussi très peur. J’ai l’impression que les enjeux sont enormes. Est-ce qu’il y aurais quelqu’un qui puisse un peu me parler de son expérience ?
Bonjour ! N’hésitez pas à lire l’article sur les tests de QI , cela vous donnera des informations dessus, vous rassurera peut-être, ou vous permettra de savoir si VOUS vous avez envie de le passer 🙂 Bonne découverte !
Bonjour je suis aussi une licorne et me retrouve totalement dans la description de votre personnalité, en ce qui me concerne ma douance a été detecté assez tard (il y a peine 11 ans de cela j,en aurai 37 bientôt) et ce retard a enormement joué dans mes rapports sociaux dailleurs je suis actuellement à la recherche de licornes comme moi afin d’échanger et de mieux me reintegrer dans la société. Cela me fera enormement plaisir de vous connaître et de vous rencontrer si bien sûr vous le désirez…je reste dans l’attente de votre reponse ….à très bientôt je l ‘espère…
Merci beaucoup pour l’article !
C’est l’enfer si on a aussi la malchance d’être un enfant illégitime, abandonné, qui survit, seul, à 3000km de chez « lui »
Merci! C’est tellement vrai et très souvent triste
Ahaha exactement ! Ça semble si doux dit comme ça
Bonjour Chloé,
Merci pour ce joli article comme souvent plein d’une fraicheur revigorante.
A savoir que le postulat de départ reste la connaissance de soi qui est d’autant plus difficile que l’on est caméléon.
A trop utiliser de faux self en fonction des personnes il est parfois bien compliqué de trouver ce que l’on est soit de trouver son essence. Bien sur on retrouve des fondamentaux et cependant nous sommes souvent dans l’ignorance de ces derniers. La où nous ne voyons rien de particulier c’est pour certain un don, un miracle de la vie ou que sais je….
A ne pas se regarder on finit souvent par ne plus se voir, nos attentes ne sont plus tournée du tout vers nous et la résilience aidant on disparait dans cette fumée que l’on sait si bien créer et qui fascine tant d’autres personnes.
Et pourtant ou est on au final, entre messages contraignants, façon d’être incomprise ou rejetée, la quête de soi que l’on sait essentiel à l’amour ressemble à la quête du GRAAL, on pense le tenir et puis plouf le vide et dans le cœur c’est pareil.
Comment trouver son IKIGAI ou son essence ? bien difficile chemin et si on le trouve il n’est pas rare de trouver bien difficile de projeter cela dans le monde qui est le notre.
Diffèrent n’est pas simple a vivre et nombreux sont ceux qui ne restent au final que pour les autres et pas pour eux. C’est la découverte de cette porte qui fait que l’on pourrait vivre aussi pour soi, pour ce que l’on est, qui est salutaire et lorsque l’on trouve cette porte oser l’ouvrir aussi.
La vie de couple du zèbre en dépend et s’imposer de ne pas être avec un faux self dans cette relation est aussi important. Mais comment imaginer qu’une personne puisse supporter tout ce que l’on est alors que même dilué cela n’est pas facilement accepté par les autres. Alors l’intellectualisation devient un refuge et une prison.
Etre soi simplement et accepté pour ce que l’on est dans sa diversité et son intégrité n’est pas une quête aisée, la diversité de ce que l’on est fait souvent tellement peur, cette énergie épuise l’autre et on s’épuise aussi à ralentir.
Cette impression que d’avoir tant d’amour à partager ne fait au final que « bruler » l’autre.
Dans ce contexte il est mal aisé de s’accepter tel que l’on est et donc d’être ce que l’on est foncièrement.
Je ne sais si j’ai été clair ou si cela traduit le ressenti de certains mais c’est une situation qui n’est pas exceptionnelle je crois et que notre hyper adaptabilité nous conduit à masquer.
Au plaisir de vous lire de nouveau.
Exactement ! Merci pour votre message 🙂 Savoir qui on est, oser être soi et être accepté est une quête ou un idéal, mais chaque pas dans cette direction nous aide un peu plus et nous permet d’avoir une relation un peu plus apaisée. Après, je doute qu’il soit possible d’atteindre l’idéal et de se connaître entièrement, mais ça, c’est un autre débat 🙂
Très bon article ! En effet, c’est un sujet un peu délicat, mais super bien traité !
Je pense que ce qui est le plus épanouissant, c’est avant tout d’être avec quelqu’un qui nous comprend.
Je suis en colocation (bon, ok, c’est quand même différent d’une situation amoureuse), mais dans la mesure où on vit avec quelqu’un, c’est super cool quand l’autre est compréhensif et bienveillant.
Et bien souvent, mes petites zébritudes le font rire (notamment le syndrome « j’aligne tout dans les placards »), du coup ça me fait rire aussi ! Je peux lui parler de mes bugs de cerveau sans me faire passer pour un alien.
Et ça, c’est trop génial.
Le seul truc c’est que je parle beaucoup et je passe ma vie à faire le clown. Et je passe ma vie à m’en excuser auprès de lui, même s’il me dit que ce n’est absolument pas saoulant. Mais je continue à penser que je parle trop. haha.
Merci 🙂 Oui, dans tous les cas, la clef c’est que la personne nous comprenne (et qu’on se comprenne soi même aussi 😉 ).
Je suis complètement d’accord sur la colocation, c’est différent mais on vit avec quelqu’un alors il vaut mieux se comprendre et se respecter sinon bonjour les dégâts :p
Ça fait tellement de bien à lire…! Un article d’une complexité et précision qu’il est difficile de trouver sur le net. Un grand merci!
Un zèbre en couple avec un non-zèbre, heureux.
Merci à vous de me lire et de prendre le temps de me donner votre avis, ça m’aide beaucoup 🙂
génial cet article!!! vraiment clair, synthétique mais complet, plein de sensibilité. j’ai très envie d’en proposer la lecture à un ami rayé très cher….. (mais il faut aussi que je pense à moi, hein ;-)!
🙂 🙂 🙂 Merci!! Et oui, pensez à vous 😉
Dommage, je me rallie pas tout à fait à cet article que je trouve trop bienveillant. Il obscurcit une grave réalité: souvent les zèbres qui s’ignorent sont en relation avec des pervers narcissiques. C’est en me demandant pourquoi je tombais si souvent sur des conjoints violents, dénigreurs et agresseurs que j’ai découvert le profil « zèbre » qui sont les victimes préférées de ces prédateurs (livres de Christel Petit Collin par exemple…) C’est par cette voie très triste que jai découvert ma différence … Et ce n’est qu’après un long travail sur moi et la lecture de plus de 100 livres que j’ai pu appréhendé une relation amoureuse bienveillante (qui ressemble à celle décrite). Je pense que c’est aussi important d’en parler. Il a un volet très « dark » aux relations amoureuses de beaucoup de zèbres.
Bonjour ! Vous avez raison. Pour être honnête, j’ai lu des choses assez contradictoires au sujet des zèbres attirant les pervers narcissiques, et ne sachant qui croire, je ne savais pas trop comment me positionner… Mais ça ne doit pas être oublié pour autant, vous avez raison, je vais me renseigner davantage et soit ajouter un article soit un paragraphe là dessus dans cet article ! Si vous avez des livres à me conseiller à ce sujet justement, je suis preneuse 🙂
Je vous enverrai un email quand j’aurai ajouté cette vision des choses ! Merci beaucoup pour votre avis, ça m’aide beaucoup !
Chloé
Bonjour Chloé,
Je vous félicite pour votre professionnalisme et votre ouverture d’esprit. En toute sincérité, j’étais complètement angoissée après avoir posté ce message. Or, ma conscience m’avait ordonné de rectifier un pan de la réalité. Et quand ma conscience ordonne… je me plie.
Concernant les ouvrages, je vous recommande d’abord de vous construire une « tête » avec cette série : Christel Petitcollin, Je pense trop: Comment canaliser ce mental envahissant, Paris, Guy Trédaniel, 2013; Christel Petitcollin, Je pense mieux: vivre heureux avec un cerveau bouillonnant, c’est possible !, Paris, Guy Trédaniel, 2015. Il y a quelques chapitres sur les relations avec les pervers narcissiques. En fait, la particularité de Petitcollin, c’est qu’elle a trouvé les zèbres à force de les ramasser à la petite cuillère en raison des conséquences dévastatrices de leurs relations toxiques souvent avec des pervers narcissiques. Bref, elle s’était à la base spécialisée dans les victimes de pervers narcissiques et non sur les personnes douées. C’est la force des choses qui l’a amené à faire des constats. (J’ai même lu le 1er tome de Petitcollin avant Siaud-Facchin…)
Pour ma part, ma famille immédiate est composée de beaucoup de pervers narcissiques. J’ai donc été prédisposée à devenir un aimant à ce genre de personnes. Cela s’est répercuté pendant plusieurs décennies dans mes relations amoureuses, mais aussi dans celles amicales et au travail. J’ai longtemps cru que c’était « normal », tout en étant sur le bord du précipice presque toute ma vie. Mon conjoint actuel (qui est aussi zèbre) a aussi eu sa phase de relations toxiques avant d’être en relation avec moi… En espérant que ces tranches de vie vous sera suffisant pour vous guider un peu dans vos recherches préliminaires.
P.S. Pour compliquer les choses dans les relations amoureuses, il y a les zèbres « à haut potentiel intellectuel » et les zèbres « à haut potentiel émotionnel ». Mon conjoint étant davantage intellectuel et moi davantage émotionnelle, notre relation « clashe » les journées où on se situe chacun sur nos l’extrémité de nos pôles… Bref, une autre facette du côté « dark » des relations amoureuses de zèbres… Il a donc matière d’après moi sur la préparation d’un article concernant spécifiquement les côtés plus sombres de nos relations (tout en sachant qu’il est possible de se reconstruire après).
Bonne continuation dans votre blog ! Mon conjoint et moi sommes ravis lorsqu’il y a un nouvel article illustré. Ça nous fait un sujet de conversation commun qu’on discute avec beaucoup de profondeur (tant sur le fond que le côté illustré) 🙂 Donc merci pour votre travail ! Vous en aidez plusieurs, j’en suis certaine.
Oh non il ne fallait pas angoisser, vous aviez complètement raison, et cela apporte plus de justesse 🙂
Plus je lis et plus je me rends compte que le monde de la douance est fait de multiples théories, parfois contradictoires, parfois complémentaires, certains s’appuient sur l’expérience qu’ils ont face à leurs patients, d’autres sont très rationnels et ne s’appuient que sur des études scientifiques (ce qui est tout à leur honneur), d’autres essaient de combiner les deux… D’ailleurs, les pays anglo-saxons incluent la partie émotionnelle dans la définition du « gifted child », qui ne repose pas simplement sur le Quotient Intellectuel. Pour ma part, j’essaye de toujours nuancer mes propos car je ne suis ni psychologue ni neuroscientifique ni experte, je parle de ce que je vis et ce que j’ai compris, mais ce n’est pas toujours juste ! C’est même très souvent biaisé par mon propre vécu, alors j’apprécie énormément les échanges avec d’autres « zèbres » !
Merci beaucoup pour toutes vos recommandations qui ont rejoint ma liste d’ouvrages à lire 🙂
J’ai l’impression de me lire lorsque je lis tes mots et tes mésaventures Malicia…Après avoir dégagé le père de ma fille (PN) grâce auquel j’ai découvert ma zébritude, changé de travail, coupé les ponts avec mes parents toxiques et envahissants, négocié une rupture avec mon nouvel employeur pour cause de harcèlement, et rencontré un autre zèbre…ce que je peux dire c’est que c’est le zèbre le plus patient de la terre, mais (prochain sujet ?) il y a après tout cela la reconstruction et le travail sur la réparation du trauma. La moindre faille me réactive toute entière, et mes réactions d’autoprotections sont parfois violentes…Envers mon zèbre chéri qui ne me veut pourtant que du bien…ajouter à cela mon zèbre chéri dans le déni de sa zébritude, et de celle de son fils qui vit en garde alternée chez nous…cocktail explosif à la maison, et besoin de beaucoup d’amour et de compréhension pour y arriver!! On y croit fort, bonne chance à tous les zèbres petits et grands! Peace!
Bonjour,
Pour la reconstruction essayez l’EMDR. Je suis passée par le même enfer et l’EMDR s’est révélé très efficace pour dépasser le traumatisme.
Bon courage 🙂
Bonjour Chloé,
Je suis tombée hier sur ton site après avoir lu quelques articles sur les HP depuis à peine 6 mois. Je sors d’un divorce de après 17 ans de mariage avec un pervers narcissique et je passe mes journées a essayer de comprendre ce qui m’est arrivée. Je suis camerounaise et la surdouance n’est pas connue ici mais je suis convaincue d’être zèbre et j’ai hâte de lire tes articles sur la façon avec laquelle un zèbre qui s’ignore peut voir une partie de sa vie détruite par un PN.
Mon histoire est assez tragique et sa longueur ne me permet pas de l’illustrer ici. Mes proches me conseillent d’écrire un livre sur ce qui m’est arrivé. Je suis très tentée, j’ai d’ailleurs pensé à en faire même un film mais je suis encore à la recherche de la bonne version de moi même…
Bonjour,
Je vous recommande les ouvrages de Valerie Petit Collin « Pourquoi trop penser rend Manipulable »
Bonne journée
Bingo … c’est aussi mon cas… je pense qu’en effet on est leur proie favorite pour tous les traits qui nous caractérisent … pour ma part jai encore du mal à penser pervers narcissique plutôt passif agressif. En tous cas, cet article reste tout de même très bien écrit, très clair et permet de mettre des mots sur nos maux. Un grand merci donc à Chloé.
J’ai plusieurs lectures en cours sur le sujet, j’ajouterai une partie à cet article ! Je vous préviendrai quand ce sera fait 🙂
Passif agressif, ce sont les mots que je cherchais, un grand MERCI !!
Bonjour, Je suis d’accord avec toi, notre gentillesse attire le profit. Que ce soit amoureusement ou professionnellement d’ailleurs. J’ai vécu aussi deux relations voire trois terriblement douloureuse pour moi physiquement comme psychologiquement. C’est le travail sur moi par l’apprentissage de la réflexologie, les diverses lectures, les rencontres de thérapeutes qui, comme toi, m’ont permis de ME comprendre. Aujourd’hui je vis seule avec mes deux filles de deux relations différentes en accord avec le second père chacun chez soi pour continuer une relation amoureuse très épisodique hors tension !!
Qu »en pensez-vous amis zèbres ?
Entierement d accord ac toi sur le fait de tomber et d être atire par de grands manipulateurs car on penser qu’ ils sont notre reflet pour x raisons alors que tout est faux.
Il existe donc une puissance autant du bien que chez le mal. Ce qui compte c est d en être sorti mais bon… si aurait eu toutes ces infos plus tôt… idem je viens de retirer la carapace de mon faux self tardivement.
Bonjour,
Peut-être est-ce dû au fait que je sois un homme mais j’ai toujours rencontré des femmes bienveillantes, il est aussi vrai qu’il y a beaucoup moins de PN chez les femmes.
Bonjour Kall,
J’ai rencontré et partagé un bout de vie avec un zèbre sans le savoir. Il m’a aimé intensément et cet amour était réciproque. Ce que j’ai véçu et ressenti à ses côtés est très bien décrit sur le Blog de Chloé.
Je regrette de ne pas avoir découvert ce blog avant, car j’ai fini par le fuir, ne supportant plus ses analyses, cette importance donnée aux détails, ce besoin d’être rassuré. J’avais le sentiment qu’il vivait trop les choses à travers moi. Je ne suis pas zèbre et j’ai également un fort besoin d’être rassuré. Enfin je pourrais détailler tous les parallèles car je ne suis pas remise de cet échec. Vivre avec un zèbre sans en avoir conscience c’est avoir l’impression d’être avec une personne complexe, instable, insatisfait. A la lecture de ce blog, je le comprends mieux.
Je l’ai fait beaucoup souffrir et je le regrette. Il me manque et je respecte son vœu de silence.
A la question zèbre et non zèbre ? il n’y a pas de réponse définitive.
Je dirais simplement qu’être aimé par un zèbre c’est un tsunami d’amour et je me demande si le non zèbre est capable de le vivre sans se sentir submergé.
Bonjour Marguerite,
Bien entendu que le non-zèbre en est capable, c’est simplement un amour qui n’accepte pas la médiocrité, celle que certains voudraient lui donner, comme une relation dont la société vous a soumis le diktat avant même que vous ne soyez née ; On ne doit pas aimer trop fort, le travail et la carrière passe avant, les amis, la stabilité, tout passe avant l’amour qui n’est là que pour stabiliser nos sociétés, consolider les couples, permettre de faire des enfants, d’avoir une famille qui s’inscrit dans le bon ordre de la société…
L’amour n’accepte aucun compromis, se contrefiche de ces diktats ; le dessin de Chloé avec les 90% représente très bien ce qu’il en est, tout prendre, tout donner, ne jamais s’ennuyer, c’est d’ailleurs par définition impossible de s’ennuyer quand on aime.
L’amour est magique, il ne sait pas attendre, il n’accepte aucun compromis, aucune demi-mesure.
Un jour vous aimerez vous aussi, vous comprendrez ça, je vous le souhaite, tout le monde devrait le connaître au moins une fois dans sa vie.
À vous de vous en donner les moyens, retrouvez votre « zèbre » s’il est encore temps et prenez tout ce qu’il vous offre.
excusez moi du double post, celui qui commence par « Bonjour Marguerite, » est la version corrigée, j’avais tapé un peu trop vite.
Merci pour votre blog et votre temps, vous m’avez ouvert les yeux (ceci n’est pas un commentaire).
Bonjour Marguerite,
Bien entendu que le non-zèbre en est capable, c’est simplement un amour qui n’accepte pas la médiocrité, celle que certains voudraient lui donner, comme une relation dont la société vous a soumis le diktat avant même que vous ne soyez née ; On ne doit pas aimer trop fort, le travail et la carrière passe avant, les amis, la stabilité, tout passe avant l’amour qui n’est là que pour stabiliser nos sociétés, consolider les couples, permettre de faire des enfants, d’avoir une famille qui s’inscrit dans le bon ordre de la société…
L’amour n’accepte aucun compromis, se contrefiche de ces diktats ; le dessin de Chloé avec les 90% représente très bien ce qu’il en est, tout prendre, tout donner, ne jamais s’ennuyer, c’est d’ailleurs par définition impossible de s’ennuyer quand on aime.
L’amour est magique, il ne sait pas attendre, il n’accepte aucun compromis, aucune demi-mesure.
Un jour vous aimerez vous aussi, vous comprendrez ça, je vous le souhaite, tout le monde devrait le connaître au moins une fois dans sa vie.
À vous de vous en donner les moyens, retrouvez votre « zèbre » s’il est encore temps et prenez tout ce qu’il vous offre.
Je confirme tes propos. Il m’est arrivé exactement la même chose. Une fois que j’ai pris conscience, j’ai du faire le grand ménage autour de moi, y compris ma famille. Cette ignorance me coûte le prix d’être séparé aujourd’hui de 7000 km de mes deux enfants, un garçon de quatre an et une fille de six mois dont on m’a caché la naissance. Je le dois à une PN.
Comme il est réconfortant de lire tous ces états d’âme et décrits avecc tant de justesse.Très ou trop sensible,anxieuse,toujours à cogiter je rêve d’un club de calinothérapie.Une zone refuge oû les HP ou HpE se retrouvent .Là où le bienveillance,l’empathie,la solidarité,le partage,le don de soi,la gratuité et le sens de la justice existent!Bon ben c’est le monde imaginaire des bisounours…Zut!C’est ce monde là qui m’aurait convenu!Pas celui dans lequel j’évolue et j’ai évolué!Alors ces échanges avec DES qui me ressemble c’est un peu un pansement dans ma LIFE!
EG
je pensais la même chose exactement, parce que j’ai vécu la même difficile expérience… Oui, nous courrons le risque de croiser une personne qui utilise certaines de nos spécificités 🙁
Notre empathie, notre bienveillance (ma put### de naïveté candide), notre idéalisme…
On ne voit rien venir et on se retrouve au centre de la toile d’araignée; dont il est difficile de sortir.
Je veux croire en des jours meilleurs et en des relations plus douces.
:/
J’aime décidément résolument le ton de ce blog Chloé! Le propos et sa forme aussi, d’ailleurs . 🙂
La lecture de cet article juste, doux, relatant avec sensibilité de ce qu’est la sensibilité exacerbée (entre autres) […] m’a encore mise en joie ….^^
Rayée ou non, je partage, car avec un sujet aussi universel que l’Amour sous toutes ses formes relationnelles, -même si l’article vise à mettre en exergue un comportement spécifique de personnalités spécifiques- , il y a forcément des traits et éléments transversaux …. Dans tous les cas, ça me parle! Continue d’écrire avec sensibilité et intelligence 😉
Céline C
Merci 🙂 🙂 🙂
Nous sommes tous humains donc nous partageons évidemment des traits communs, et je suis persuadée que chacun peut se retrouver dans mes articles 😉 Les personnes « douées » auront cette particularité de cumuler certaines caractéristiques, mais cela reste des caractéristiques humaines que nous pouvons tous avoir !
Merci pour ton encouragement 🙂
Merci pour cet article que j’ai trouvé très doux à lire. Je ne suis pas diagnostiquée zèbre, mes proches non plus, mais je nous retrouve un peu dans le phénotype que vous décrivez dans vos articles … quand j’ai rencontré mon conjoint, j’ai tout de suite senti tout ce qui pouvait passer entre nous sans s’expliciter, cette profondeur d’échanges possibles, cette bienveillance. Juste dans sa manière d’être, juste dans un regard, une main tendue pour me demander si je voulais danser (bien sûr j’ai refusé). J’ai beaucoup aimé votre phrase « mais sait qu’en même temps, aimer et être aimé signifie accepter la possibilité d’être blessé ». Il m’a fallu des mois pour accepter son amour, lui faire une place, j’ai fait une dépression, je ne parvenais pas à lui parler, il est resté, malgré mes silences, le temps que je m’ouvre à lui. J’avais sans doute besoin de me rassurer, mon cœur et mon corps le rejetait pour s’assurer de ce qu’il resterait, un peu comme les enfants adoptés testent les limites pour s’assurer de ne pas être abandonnés à nouveau. J’ai lu dans un livre que les couples de surdoués étaient particulièrement pérennes. Je me rappelle avoir lu ce passage de ce livre à mon conjoint, ça a été un moment important pour moi, une grande satisfaction, comme si quelqu’un reconnaissait ce que nous savions déjà sur le caractère si précieux de notre union.
Je trouverais ça dommage de mettre dans votre article un côté « dark ». Même si moi aussi ce sont d’abord des interrogations sur les pervers narcissiques, sur ma confrontation avec des gens jugés toxiques, qui m’ont amenée à découvrir les écrits plus positifs, tel que les vôtres, sur la douance. Pour moi les pervers narcissiques sont peut être des zèbres qui n’ont pas su mettre leurs rayures dans le bon sens, et si beaucoup de zèbres tombent dans leurs griffes, c’est parce qu’ils savent percevoir le potentiel en eux, derrière le mal qu’ils font, ils voient le manque d’amour dont ils se sont habillés, et qui a brouillé leur repères, et sans doute pensent ils qu’ils auraient pu être la pièce de puzzle qui leu manquaient si intensément. Lors d’une formation sur la violence morale intrafamiliale, j’ai eu un échange intéressant avec la présidente d’une association œuvrant dans le domaine, tout comme moi, elle m’avouait s’interroger sur le lien entre pervers narcissique et surdouance. y’a-t-il un lien génétique ? Je peux pas m’empêcher de penser que les deux sont imbriqués, que les pervers narcissiques seraient des zèbres dont les rayures auraient mal tourné…
Bonjour !
Merci pour votre commentaire 🙂
Quand j’en saurai plus sur le sujet des pervers narcissiques j’ajouterai un article ou un passage, mais ne vous en faites pas, je garde ma ligne éditoriale et ce ne sera pas « dark », je trouverais un moyen de rendre le sujet plus léger !
Bonjour ! Le hasard de mes recherches internet (hasard direz-vous ??? ) m’amène sur votre page….. je viens de trouver une mine d’or ! ! En parcourant … pour une première fois…. très rapidement vos différents chapitres…. je ne retrouve que des caractéristiques pour mon fils de 19 ans. Les » pourquoi ? » arrivés très tôt dans son enfance et qui durent encore…. Et l’école !!!! impossible de lui faire développer un raisonnement, il trouvait la solution et c’était vraiment inutile de développer puisqu’il avait trouvé la solution me disait-il …. une mémoire impressionnante…. et … les mots dans le cahier de correspondance incessants pour des remarques sur le comportement, l’insolence….. et oui mon fils ne supportant pas l’injustice s’en exprimait…. avec ses mots (chaque fin d’année les résultats étaient bons mais la directrice d’école ne manquait pas de mettre la petite phrase assassine en fin de commentaire : » MAIS LE COMPORTEMENT !!! » sans autre explication malgré mes demandes répétées ….. ). Progressivement les crises d’angoisse se sont installées avec l’incapacité d’aller au collège le matin, plié en deux dans son lit. J’ai eu droit au couplet sur la psychose scolaire …. il y en a de plus en plus m’a-t-on dit mais là encore peu, voire aucune assistance. Bref …. parcours du combattant pour le parent (j’éduque seule mon fils) et un enfant que je sentais en souffrance. Ensuite ce fut les rencontres infructueuses avec des psy (je perds mon temps me disait mon fils ..) , sophrologues .. 9 mois d’attente à l’hôpital près de notre domicile pour obtenir un rendez-vous avec une antenne pour adolescent …. « votre fils est-il violent ?? NON …. votre fils se drogue-t-il ??? NON …. désolé Madame nous ne pouvons rien pour votre fils !! jusqu’à mon généraliste qui un jour me dit « Madame je ne peux plus rien pour votre fils, c’est d’ordre psychologique et il m’a proposé un internement. . Combattante, j’ai contacté un jour (sur internet) un éducateur « privé » qui dès la 2ème visite m’a demandé si mon fils avait déjà fait un test QI car pour lui il présentait toutes les caractéristiques d’un enfant à HP. La douche froide !! comme beaucoup de monde j’en ignorai totalement la signification si ce n’est le descriptif que vous en donnez si bien dans vos chapitres lorsqu’on ne sait pas !! Tests passés effectivement, mon fils a été reconnu enfant précoce. Bien et maintenant ?? rupture complète avec l’école …. plusieurs essais de formation après la 3ème abandonnés…. un projet professionnel envisagé très clair dans sa tête qu’il ne pourra commencer que dans un an et en attendant des « petits boulots » de ci de là !!! L’idée de reprendre des études l’effraie … réaction épidermique !!! Expérience cependant très riche pour lui car il découvre le monde du travail et j’ai retrouvé dans votre chapitre sur ce sujet certaines de ces réactions ou réflexions… face à des managers qui imposent mais n’argumentent point !!!
Ce long descriptif est principalement destiné aux parents pour les rassurer et confirmer vos écrits : rien n’est simple avec un enfant HP mais il est important d’être présent, de le soutenir et d’y croire !
Ce que j’apprécie particulièrement dans vos études ce sont d’une part l’analyse claire et précise du comportement d’un HP et d’autre par les conseils que vous apportez aux personnes qui les entourent pour les aider à se comprendre.
Je vais donc maintenant analyser l’ensemble de votre documentation et la faire découvrir à mon fils avec tact !!! car venant d’une maman … pas toujours facile à accepter. Mais je crois en l’avenir de mon fils.
Merci mille fois pour tous vos conseils.
Bonjour !
Merci pour ce commentaire visant à rassurer les parents et l’entourage 🙂
J’espère vraiment que cela pourra aider votre fils, qu’il verra qu’il n’est pas seul, et qu’il se comprendra mieux du coup ! C’est génial qu’il ait un projet professionnel clair déjà 🙂
Je vous souhaite du courage à tous les deux 😀
Je voudrais bien vous dire à quel point j’ai aimé apprendre à me decouvrir et decouvrir que je ne suis pas le seul dans ce cas là mais je n’arrive pas à formuler ma phrase… Donc je dirais juste un ÉNORME MERCI À VOUS ! Hâte pour la suite
Oh, un énorme merci à vous pour ce commentaire alors 🙂 Et à très bientôt pour la suite !!
Bonjour Chloé,
Je suis encore abasourdie, par la clarté et la justesse de vos articles concernant les caractéristiques du zèbre,
j’ai cru me regarder dans un miroir, quant je vous ai lu.
j’en reviens toujours pas, c’est grâce a une personne que j’ai rencontrer dans le train, qui m’a parler des zèbres.
Elle m’a dit qu’ils se reconnaissaient entre eux, c’est complètement incroyable, je suis en train de vivre un rêve éveillé.
J’ai extrêmement peur de faire des gaffes, j’ai tellement de choses à lui dire, mais ça se coince dans la gorge.
Artiste peintre a l’extrême et dans l’âme, je suis certainement trop perfectionniste.
Comme Malicia l’a dit, zèbres » à haut potentiel émotionnel » c’est mon talon d’Achille, je suis submerger
par les émotions, c’est ce que je me tue a corriger chez moi, c’est dur.
Mille fois merci, pour vos articles, qui m’ on permis de voir plus clair en moi, ce qui montre a quel point
la façon de penser du zèbre est très compliquer.
Cordialement Christian.
Merci beaucoup Christian, je vous souhaite de réussir à dompter vos émotions plutôt que les corriger 🙂 🙂
Tu abordes Chloé plusieurs questions que se posent les zèbres : doit-on forcément chercher un conjoint zèbre ? Si oui, qu’attend-t’on pour créer un site de rencontres dédié ? 😀 Les zèbres son-ils des proies faciles pour des personnalités toxiques ? Je commence en fait à penser que oui… de par le fait que nous avons tendance à « lire » les autres et à voir leurs failles, à comprendre d’où elles viennent et donc à les excuser… A vouloir « réparer le monde » (syndrome du Sauveur, quand tu nous tiens !) et donc en premier, celui ou celle qui occupe notre coeur ! Dans sa vie amoureuse comme dans tous les domaines de la vie, je sais qu’il faut apprendre à se centrer sur soi, à écouter notre ressenti (« Et moi ? Suis-je heureux(se) dans cette relation ?), et à ne pas trop cogiter aussi…
Merci pour ton commentaire Sophilosophy 🙂
Je vois de plus en plus de témoignages de personnes disant qu’elles sont effectivement des proies faciles pour les personnalités toxiques comme les pervers narcissiques… ça mérite de s’y pencher plus sérieusement!
En revanche, je pense qu’il ne faut pas chercher un conjoint zèbre forcément. Bien sûr, qui se ressemble s’assemble parfois et on peut être en couple avec un autre zèbre sans le savoir au départ, mais que ça devienne un « critère » sous prétexte qu’on se comprend mieux, ça me gêne 😉
Et tu as raison, ne pas trop cogiter et écouter son ressenti 🙂
Bonjour, je me permets juste un mot pour approuver vos remarques, ayant moi-même été la proie d’un pervers narcissique puis celle d’un dominateur en besoin de reconnaissance et d’admiration.
Car en effet nous comprenons, nous excusons, nous pardonnons, nous soutenons, nous écoutons… Et nous nous oublions, et nous nous culpabilisons de n’avoir pas réussi à atteindre le résultat espéré.
En effet ne pas s’oublier est la clé et lorsque la première fois on prend une décision juste pour soi, ça fait peur, ça fait mal aussi parce que le coeur et la tête ne sont pas toujours en accord et qu’il vaut mieux parfois écouter sa tête pour se protéger.
Mais lorsqu’on a enfin compris, et réussi ne serait-ce qu’une fois, à prendre une décision juste pour soi, sans se demander si l’on blessera l’autre ou pas, on se sent plus fort et plus confiant (après la fameuse torture des doutes et autres remises en question).
Je pense que le plus dur pour les zèbres c’est de savoir s’aimer car de mon point de vue on est aussi dur avec soi-même qu’on pardonne facilement les autres. J’ai enfin compris très récemment que j’ai le droit d’avoir mes défauts et que ma personnalité complexe n’est pas une raison pour me rendre responsable de tout ce qui cloche dans mon couple (ou autres types de relations)
Il aura fallu du temps et la découverte de qui je suis mais le chemin mène à une jolie destination !
Bonjour, je découvre votre site en suivant un lien depuis Facebook : wow, je me reconnais bien dans ce que vous décrivez !
Bien à vous,
Anne
🙂 🙂
Bonjour
Merci pour l’article que j ai trouvé très intéressant . En lisant l article j ai eu la description de mon épouse .
Elle a eu un enfance difficile, n étant pas reconnue , avec un père pervers narcissique , elle n a pas pu faire d étude artitisque qu elle voulait.
Elle a appris il y a18 mois qu elle était HP mais très hétérogène , elle a mis du temps à l accepter., elle pensait tellement qu elle arriverait à fin .
Maintenant elle s eclate avec la peinture et l encre de Chine . Comme tous les HP , elle recherche la perfection dans ce qu elle fait et dans les relations qu’elle a avec les autres personnes. Elle est hypersensible et très susceptible ce qui rend les échanges en période tendues très difficile , car il faut trouver le bon mot. Cela n est pas toujours facile afin d éviter l escalade dans la dispute.
De mon expérience , je dirais que ma moitié est difficile à approcher, elle reste sur la réserve avec de haut et de bas que je n arrive pas à comprendre et à expliquer .elle a besoin de silence de solitude.
Je trouve que la vie avec un HP n est pas de tout repos et il faut être ouvert, à l écoute, savoir prendre du recul et pourvoir rester zen .
Cordialement
Jm
Bonjour !
Merci d’avoir partagé votre expérience 🙂
Avec un peu plus de recul, dans quelques temps, j’essaierai de faire une rubrique sur la vie avec un zèbre, c’est un thème que l’on ne doit pas oublier !
Et bien pour une personne qui a chercher à contourner le sujet de l’amour;
je trouve que vous vous en êtes sortie comme une chef!
Propos clairs, concis et j’aime ce côté altruisme où vous précisez bien
qu’attention, chacun sa personnalité!
vous ne dites pas que la relation zebre/non zebre n’est pas possible,
vous dites clairement que tout est une question de personnalité, de compréhension,
que le zebre doit prendre les devants est partager, apres etre en confiance, son mode de fonctionnement.
Honnêtement, bravo!
une lecture fluide et agréable ou l’on vous sent impliquée!
Merci!
Oh merci beaucoup 🙂
Bonjour a tous,
Je suis tres heureuse de tomber sur votre site, je suis touchee par l ouverture d esprit qui y regne et aussi la compassion que je percois, alors je profite aussi de ce moment pour vous temoigner toute ma reconnaissancecar ca me fait chaud au coeur de vous lire, je ne suis pas une zebre (enfin je ne pense pas), mais par contre je pense que la personne dont je suis amoureuse l est, mais n en a pas conscience (ou si mais n a pas ose me le dire…) et plus je lis d articles sur les personnes HP, plus je le reconnais.
Je suis en quete de comprehension, car nous traversons une crise, et je ne le connais pas depuis tres longtemps (7mois), j ai des echanges si merveilleux avec lui lorsqu il veut bien echanger, que cela en est magique, on est vraiment sur la meme longueur d ondes, on arrive a une comprehension mutuelle dans ce cas qui m epate reellement et qui est si riche de tout… (d’amour, de savoir, d empathie, de partage, de bienveillance, d evidence aussi, on ne s ennuie jamais enfin en se qui me concerne et tellement d autres choses aussi que je ne saurai decrire tout cela, car je ne trouve pas les mots justes).
Il est tres passionne, entier, si intense (et moi aussi), et pour autant soudainement il s est enferme dans une coquille de distance et de froideur que je n ai pas su m expliquer, et l incomprehension m a gagnee…
Malheureusement le manque cruel de connaissance de certaines des facettes de sa personnalite et de son etre ont fait que j ai certainement commis des erreurs et des maladresses, je n ai pas su a quel moment j avais franchi ses limites qui sont semble t il differentes des miennes, (j ai le defaut de vouloir analyser aussi beaucoup les choses, mais la comprehension est un chemin qui m est nécessaire afin de faire naitre la patience et la confiance qui ote les doutes qui peuvent nous assaillir en de tels moments), et comme il n aime pas echanger lorsqu il est dans cet etat, il me dit que cela augmente ses angoisses, du coup c est un peu complique, j ai la facheuse tendance a faire les questions et reponses pour en savoir plus et visiblement ce n etait pas la bonne voie…
Traversant en plus moi meme l’ épreuve de la maladie, mes reactions, attentes et susceptibilites etaient aussi differentes de l ordinaire, je le sais bienveillant et soucieux de mon bien etre, alors je crois aussi que son hypersensibilite a ce niveau a surement du beaucoup le boulverser, et qu il en est venu a en deduire que le mieux etait de tout arreter, et de me dire que je n etais pas, malheureusement la personne faite pour lui.
Alors c est possible, toutefois je percois toujours en lui le fait qu il se force a arreter notre relation, il n arrive pas totalement a rompre avec moi et est aussi ambigu dans ses sentiments et ses demonstrations, c est tres deroutant pour moi, et je suis triste car j ai le sentiment d un grand gachis, j ai tellement senti nos ames si proches que je pense que cela n arrive qu une fois voir pas du tout dans une vie, nous avons enormement de points communs et de valeurs communes.
Je sais qu il souffre aussi de la situation en ce moment, je le percois oui, comme seul et triste d etre incompris, ne trouvant pas sa place dans ce monde si standardise et ou la tolerence envers ceux qui pensent differemment est souvent si inexistante que s en est violant et injuste, que cette hyper acuité le rend si perceptif et du coup malheureusement vulnerable face à toutes les informations emotionnelles qu il doit gerer, alors que je suis si admirative de ses multiples talents et capacites a comprendre tout si vite et naturellement, et a etre si empathique, je suis d accord c est tellement attachant, alors je ne sais pas comment trouver les mots pour lui dire qu il n est pas seul et que je suis la aussi pour lui meme si je ne comprends pas toujours aussi vite et analyse aussi bien les situation avec ce prisme si plein de lucidite que je ne possede pas et qui est si tranchant de clarté. Je voudrai lui dire et dire aussi a toutes les personnes comme lui qui ne trouvent pas leur place dans ce monde, ne vous sous estimez pas, vous etes des etres merveilleux qui savez tant apporter, nous avons besoin de votre vision, de vos echanges et de votre si grande compassion aussi, car ce sont des personnes comme vous qui rendez le monde meilleur☺️ alors s il vous plait ne vous enfermez pas si profondement dans votre bulle, ou alors donnez nous les cles pour que nous puissions par notre amour meme maladroit, mais si sincere vous apporter du reconfort et le soutien si doux et chaleureux, car oui il y a tout ca en tout cas dans mon coeur, mais je ne sais pas trouver le chemin pour lui exprimer tout cela, car c est aussi intense pour moi et j ai peur d etre maladroite encore une fois…
Je sais au fond qu il m aime toujours, mais qu il s est peut etre persuade tout seul, par son manque de confiance en lui, que je n etais pas la bonne personne.
Enfin je vais laisser le temps faire son oeuvre car je n arrive pas a voir la vie sans lui, c est bizarre une intuition forte comme cela… Je vais le laisser dans sa bulle protectrice et je me dis qu il sortira quand il se sentira mieux, la solitude a ce moment est le meilleur de ses medicaments.
Je suis un peu bavarde desolee, mais j espere aussi en partageant mon temoignage que cela pourra aider ou apporter quelque chose a ceux qui me liront.
Merci encore pour ce partage vous m avez aide a mieux le comprendre et c est enorme, cela m a fait du bien aussi de vous ecrire cela,
Je reste positive et crois que mon affection profonde saura toucher son coeur,
Plein de bonnes choses a tous!
Merci beaucoup beaucoup pour ton message, ton partage, ton affection et ton optimisme 🙂
J’espère que tous les zèbres et non-zèbres qui circulent sur ce blog le liront !!!
Je te souhaite de belles choses, vraiment !
Merci beaucoup pour ce témoignage et ces dessins. Je découvre aujourd’hui ce que c’est d’être avec un non zèbre quand on est zèbre fraîchement diagnostiqué. Cela fait un peu peur mais tes dessins sont pleins d’optimisme .
Merci 🙂 Ca fait un peu peur, c’est normal, mais c’est beau aussi, tu verras 🙂
Merci pour ce bel article encourageant et rassurant tant par les dessins que par les mots. Personnellement, la seule fois où j’ai eu le sentiment d’être à la fois comprise, encouragée , bref de pouvoir vraiment m’exprimer avec toutes les nuances et la précision qui font la beauté de l’échange fut avec un autre zèbre. Malheureusement, il commençait à peine à prendre conscience de sa véritable nature, sa vie était extrêmement compliquée et il a mis fin à cette belle progression… Il est extrêmement rare que je parvienne à entrer véritablement en relation avec quelqu’un qui possède tous les critères me permettant de me sentir vraiment » sur la même longueur d’ondes », j’espère que cela arrivera à nouveau un jour…
Bonjour Fabienne ! Merci pour votre message, et je vous souhaite que cela arrive à nouveau un jour 🙂
Merci pour ces lignes dans lesquelles je me retrouve absolument.
Je me suis rendue compte que j’avais des rayures il y a seulement quelques mois, à 30 ans passés, et j’ai tout à coup compris un grand nombre de choses dans ma vie passée.
Aujourd’hui je vis justement la chute du taux de bonheur en couple et je viens de faire mes valises, et me suis tellement, tellement remise en question, je suis rongée par mes remors, assaillie de regrets et accablée de culpabilité quant à l’echec de cette relation à laquelle j’ai pourtant choisi moi-même de lettre un terme et préférant suivre mon instinct que mes sentiments.
Aïe aïe aïe, c’est si dur d’être comme on est. Même avec un compagnon qui a compris (semble t-il, tout du moins en substance) mais n’arrive pas à s’adapter à qui on est et qui attend que le zèbre contrôle ses émotions. Un bâteau dans la tempête en permanance…
Et maintenant la vie seule, c’est rassurant de lire votre article car pour moi vivre en célibataire pour toujours n’est pas envisageable mais ça n’est peut-être pas si mal une fois qu’on s’y est habitué, mais surtout c’est encourageant de se dire qu’on n’est pas un cas désespéré et que quelque-part, quelqu’un nous attend. Il n’y a pas un plan d’où il se trouve, ce quelqu’un, par hasard ?
En tout cas merci de si bien nous décrire et de nous permettre de nous sentir compris et aimés pour ce qu’on est, avec notre tornade d’émotions et notre absence de bouton « stop ». Parfois je me sens tellement à côté de la plaque sur laquelle tous les autres se trouvent que je rêve d’un « club de zèbres » dans lequel je me sentirais intégrée et non pas spectatrice.
Je poursuis de ce pas mes lectures sur votre blog ! Bonne journée à tout-e-s
Super intéressant !!
merci pour ce chapitre…. merci infiniment de me permettre de ne pas me sentir encore ! en décalage, malgré tous les efforts que je fais, malgré ce que j’ai appris à accepter. La relation amoureuse est le seul et unique domaine actuellement où je me sens vraiment fragile, où je souffre systématiquement, où je ne comprends pas , où je vais d’échec en échec, d’éraflures en blessures ; les autres, j’ai appris à gérer.
Merci à vous pour ce message, et bon courage… 🙂
Bonsoir,
Est-il préférable que la personne avec qui on sort sache que l’on es surdoué ? Pourrait-il que cela rende le partenaire « effrayé » dans le sens où il s écarterait de nous car on est « différent » des autres ( dans un autre sens… altérer le jugement de la personne )?
Merci pour le temps que vs avez passer à écrire sur ce blog et en t’en que zèbre c’est un pour point sensible lorsque l’on est jeune (<18ans) et cela m'aide à éviter de me sentir seul dans ce monde où la moindre différence avec un groupe peut vous exclure du groupe ( déjà vécu ).
Continuez comme ça, je vous encourage fortement à continuer car vos écrit sont très bien.
Mathias
Ps: excusez moi pour les quelques fautes d'orthographe.
Bonjour Mathias,
Je pense que c’est préférable que la personne comprenne le fonctionnement différent du sien quand elle est ouverte, mais simplement dire « je suis surdoué(e) » sans explication peut en effet effrayer le partenaire car c’est un terme lourd de préjugés !
Merci beaucoup pour ces encouragements en tout cas 🙂
Chloé
J’ai deux filles, une zébrée testée et l’autre qui s’ignore mais sur la même voix..
Je n’ai jamais été testée pour ma part mais plus ça va plus je pense que j’en fais partie aussi.. le papa de mes filles est clairement un zèbre (non testé) et là où c’est « rigolo » c’est que mon premier amour (j’ai eu seulement deux relations longues, le papa de mes filles et mon 1er amour) était un zèbre (testé pour le coup)! Je me suis dit que finalement, ce n’était pas un hasard et qu’on doit s’attirer… Et actuellement, je me dis que ça va être très compliqué de rencontrer quelqu’un d’autre..!
Qui se ressemble s’assemble parfois 🙂 🙂
Merci pour cet article.
Je rejoins Malicia et Myriam (commentaires d’avril et de mai) par l’expérience vécue récemment. Après plus de 4 ans de relation avec un pervers narcissique, de nombreuses lectures sur le sujet , visionnages et écoutes d’émissions sur internet, j’ai fini par m’intéresser à la question de la zébritude, puisque certains spécialistes font le lien, et donc à me reconnaître dans les caractéristiques qui reviennent, avec un peu de scepticisme tout de même. Je me savais hypersensible, mais je ne pensais pas que c’était lié au HP. La psychologue que je consulte depuis la rupture m’a aidée à cerner le profil de mon ex et va dans le sens de mon « auto-diagnostic ». Tout ça pour dire que je cherche des réponses à mes questions en particulier en ce qui concerne les relations amoureuses, puisque de ce côté-là, ce n’est pas brillant ! Je me suis « jetée » dans les bras d’un PN qui a bien oeuvré pour me mettre sous son emprise suite à ma séparation d’avec le père de mes trois enfants que j’élève seule. Le côté positif, c’est que cette expérience malheureuse m’a permis de mieux me connaître à 40 ans passés. Zèbre ou pas – le doute sera toujours là puisque je ne passerai pas les tests-, incorrigible idéaliste, j’aspire toujours à vivre une belle relation, à faire LA rencontre. Pour cela, j’apprends à me protéger, avoir confiance en moi et écouter mon intuition.
Si mon expérience peut servir, c’est tout ce que je souhaite.
Merci pour votre partage, votre expérience servira forcément 🙂
Je suis en train de lire pas mal de livres sur le sujet des PN en ce moment, j’espère réussir à bien cerner le sujet et le retranscrire en un article 🙂
Hello ! J’ai bien aimé ton article, il a parlé de toi et de comment tu vis la notion de couple et ta neuroatypie, c’est cool, précis, plein d’images sympas, plein de gen.tes s’y reconnaissent…
Mais….
Il n’y a pas une sorte de zèbre. C’est pas un animal unique qui a un comportement notamment quand tu parles d’empathie parce que je connais des zèbres qui ne connaissent pas l’empathie notamment quand le RSA est présent dans leur zebritude.
Ensuite tu parles que de relation monoamoureuses même si j’avoue que je sais pas si t’as caché une petite phrase poly dans ton article, ce qui fait que je j’ai eu du mal à m’y retrouver, mais je comprends qu’en tant que personne monogame on ne puisse pas y penser. Mais comme ça tu sais 🙂
Voilà dsl d’avoir dit des trucs un peu négatifs mais ça me paraissait important
TSA pas RSA…
Bonjour Jo !
Merci pour ton message.
L’article ne parle pas de moi en fait, il parle de plusieurs personnes à profils variés que j’ai pu rencontrer, et de lectures faites sur ce sujet. Tu as raison, il n’y a pas une seule sorte de zèbre, et j’essaye de bien le préciser dans chacun des articles ! Nous avons tous des caractéristiques communes, mais nous avons aussi des caractéristiques plus ou moins développées selon notre environnement, notre personnalité, notre éducation. On ne peut pas se retrouver dans TOUT ce que j’écris. C’est assez général, et ensuite il y a plein de profils, qui sont plus détaillés dans les témoignages.
Je n’ai absolument pas pensé à la polygamie effectivement, si tu as des lectures ou recherches à ce sujet à me recommander, je suis preneuse !
Bonne journée,
Chloé
Merci pour l’article. C’est tout moi. Je regrette qu’il n’ait pas été plus sexué : les hommes et les femmes zèbres n’ont pas les mêmes difficultés pour rencontrer quelqu’un.
Enfin, à part ça, bravo !
Merci Maxime ! Il m’est difficile de comprendre les différences entre hommes et femmes zèbres pour rencontrer quelqu’un, mais je suis preneuse d’infos si tu as (ou d’une expérience) 🙂
Bonjour,
ma compagne, qui depuis toujours se sent différente, vient de se découvrir zèbre et cela la fait flipper de se dire que potentiellement seulement 2% de la population peut vraiment comprendre la manière dont elle fonctionne, réfléchi, perçoit le monde. Je ne suis pas zèbre, et du coup du jour au lendemain son point de vue sur notre relation s’est retournée comme une crêpe. Elle se dit que puisque nous sommes structurellement différents, je ne pourrais jamais le comprendre à 100%, et que je ne percevrais même pas qu’elle est différente….et que malgré mes efforts et beaucoup de communication, je n’accèderais jamais à toute une part d’elle.
J’avoue que je me sens un peu démuni. Elle a plutôt envie de s’isoler, à peur de faire des efforts toute sa vie avec moi et que finalement je ne vive jamais la même expérience du monde qu’elle a.
Si vous avez des expériences à partager ou des conseils pour elle ou pour moi, je suis preneur.
Merci
Bonjour,
Je suis désolée pour ma réponse tardive. Il n’y a peut-être que 2% de la population qui pense comme elle, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a que 2% qui puisse la comprendre. Elle a sa manière de percevoir le monde, cela n’est peut-être pas la même que la vôtre, mais ce n’est certainement pas incompatible.
J’espère que c’est juste une petite période de flottement suite à son identification, et qu’elle comprendra que cela ne change en rien une relation. Elle a simplement découvert sa personnalité, son fonctionnement. Si vous fonctionniez bien ensemble, il n’y a aucune raison pour que cela change. Personne ne vivra jamais la même expérience du monde qu’un autre. C’est très personnel, et c’est ce qui fait aussi la beauté du monde 🙂
Je comprends que ce soit « choquant » d’apprendre sa zébritude et que ça mène à encore plus de questionnements, mais je vous assure que cela ne doit pas remettre en question quelque chose qui se passe bien. J’espère qu’elle trouvera auprès des psychologues qui l’ont identifiée les réponses à ses questions, et du soutien pour traverser cette période de doute. La clef pour que tout aille mieux, c’est d’être bien entouré, surtout pas de s’isoler.
Je vous souhaite une très belle année 2018 et j’espère que cette peur n’est que passagère.
Bonne journée,
Chloé
Je viens de lire cet article.
Je m’y retrouve totalement.
Bon après ça, ma vie sentimentale reste quand même un désert, à cause de tout cela peut être
Alors je vous souhaite de trouver une oasis en 2018 🙂
Hello ! Je trouve que tu as raison sur le faite que les caractéristiques de chacun sont plus importantes que le faite d’être zèbre ou non. Pour ma part j’ai rencontré mon mari il y a 7 ans, il trouvait que je n’étais pas comme les autres et ça l’a intéressé, même si à l’époque je n’avais pas encore été diagnostiquée. Toutes ces années il a fait preuve de patience et voulait comprendre ce qui se passait dans ma tête, il a appris à mettre son égo de côté et surtout à toujours faire preuve d’humour pour m’apprendre à relativiser. Il y a 2 ans, j’ai été diagnostiqué. J’ai pris ça comme un tare et un soulagement quelques parts, car j’avais l’impression d’être folle, j’ai démissionné d’un très bon poste et ai remis toute ma vie en question. Mais lui il a été heureux que je fasse ce pas, comme-ci il savait que je « cachais » quelque chose depuis tout ce temps. Il m’aide chaque jour à m’accepter, à me comprendre, m’orienter et il n’est pas un zèbre. Ce n’est pas toujours facile mais comme chaque couple et au moins il est courant directement quand quelque chose ne va pas avec moi.
J’ai rencontré d’autres zèbres mais je n’ai jamais accroché, je pense sincèrement que ce n’est pas une question de zèbre ou pas, d’autres ont des particularités différentes, les bipolaires, les artistes passionnés, … ils ne sont pas zèbre mais ont pourtant un quotidien différent. C’est surtout une question de communication et d’ouverture d’esprit chez l’un comme chez l’autre (car sincèrement en tant que zèbre je suis des fois vraiment bornée).
Merci pour ton partage 🙂 Je trouve que c’est une belle histoire d’amour 🙂
Mouais…c’est bien mignon tout ça mais faut peut être descendre de la licorne avant qu’elle ne gagne les nuages et revenir les deux pieds sur terre quand on parle de « zebritude ».
Avant tout, un zèbre qui s’ignore n’en est pas un. Que ce soit bien clair. Je me fous d’ailleurs royalement de l’avis des psy pseudo-machins à ce sujet, si tu me permets la parenthèse. Un zèbre sans facultés et qui n’a donc rien travaillé relève plus du poney que du zèbre à mon sens. À ce titre, quand je lis le nombre effarant d’auto détections bancales que les zèbres imaginaires partagent ici et là sur le web, un peu à la sauce des forums psychiatriques qui t’ identifient des pathologies lourdes à la méthode « psy de comptoir » lorsque t’as obtenus au moins 5 traits sur 10 à leur test bidon et qui te valent un « ah ouais je savais bien que j’étais tordu », hé bien tout ces commentaires me navrent quelque peu à leur lecture. Un test de QI peut également classer un autiste de haut niveau ou même un simple intelligent spatial dans notre panier, ne l’oubliez pas messieurs dames!
Un zèbre c’est avant tout une pieuvre. Cette animal nous correspond bien davantage que cette espèce de cheval bicolor dans lequel je ne me retrouve en rien. Chacun de ses tentacules incarnent une compétence acquise en voie perpétuelle d’expansion. C’est là le seul trait commun que partagent les zèbres et voilà pourquoi vouloir les identifier armé d’un banal test de QI est d’une idiotie sans nom. Un zèbre, tu le reconnais à ses expertises dans plus d’un domaine et non pas à sa capacité à tourner une modélisation 3D de manière abstraite ou à résoudre une suite arithmétique.
Bref,
Une relation amoureuse, en tant que zèbre donc, c’est compliqué mais c’est quand même cool!
Compliqué dans le sens où tu comprends trop souvent ce que tu ne devrais pas savoir. Tu palpes aisément, par exemple, quand l’autre te ment mais tu ne le montres pas tant que tu estimes comprendre et anticiper le fond du problème. Ce que l’on arrive très bien à faire d’ailleurs, on est plus à un terrain de réflexion près même si c’est douloureux et que ça engendre des franches parties introspectives!
Et puis tu peux parfois agacer l’autre avec tes acharnements quasi-compulsifs (quand tu bosses un truc jours et nuits) à force d’indisponibilités. À toi de faire l’effort de te dire STOP quand il en est encore temps.
C’est cool, maintenant, parce que tu es amoureux/aimé et tu te donnes à une personne. Ces deux images associées sont tellement rares dans nos vies sociales de pieuvres que ça vaut tout l’or du monde de se sentir aimé pour ce que l’on est. Ça booste notre confiance en nous et c’est pas un luxe quand on connaît notre propension à nous auto-dévaloriser. Je dirais que ça nous offre une touche d’équilibre dans nos vies de « guedins » acharnés. C’est le truc indispensable en fait. Cette seule relation suffit à reléguer au second plan mes incapacités/souffrances sociales. Certes, Je fais peur aux gens, un jour vu comme un génie par certains et un parfois (malgré moi) comme un rival à écarter par ces messieurs alors que je me trouve nul dans tout ce que je fais…mais le bon côté à retenir du zèbre amoureux, parce que je conclurai sur un « mais », c’est que je suis heureux en couple depuis 15 ans maintenant!
Bonjour,
Je suis d’accord avec vous à propos de l’auto-détection. On s’auto détecte pas zèbre simplement parce qu’on se reconnaît dans des caractéristiques. Toutes les caractéristiques dont on parle sur ce blog sont avant tout des caractéristiques humaines que chacun peut avoir, zèbre ou non. En revanche, un zèbre qui s’ignore est un zèbre. Un zèbre qui s’ignore a des facultés, mais on ne lui a pas expliqué ce qu’elles étaient ni à quoi elles pouvaient servir, ni surtout comment les utiliser. Consulter un psychologue spécialisé ou passer un test de QI accompagné d’un test de personnalité auprès d’un psychologue compétent permet d’en savoir plus sur nous-mêmes et de mieux agir et réagir. Il n’est pas question de déterminer un résultat sur une capacité à modéliser une pensée abstraite, mais d’analyser un comportement et un raisonnement pour mieux comprendre un fonctionnement.
Enfin, je suis tout à fait d’accord avec votre phrase : c’est compliqué mais quand même cool 🙂 Parce que oui, même s’il y a des choses à prendre en compte ou des incompréhensions, c’est quand même génial de donner, de recevoir, d’aimer, d’être aimer, et de partager! Je vous souhaite de continuer à être heureux en 2018 🙂
Salut ZEB,
vous dites des choses assez justes ; l’image de la pieuvre est bonne.
Je reconnais mon homme dans cet animal.
Mais votre discours me fait quand – même sourire. Typiquement zébrique : intransigeant, absolutiste, voire méprisant et surtout trop restrictif : Le zèbre doit donc être surdoué dans tous les domaines ? Hé bien non, et sachez que l’autisme fait partie du spectre HP. Le zèbre est souvent » hétérogène », et son développement marqué par les « dyschronies ».
Le zèbre qui s’ignore n’en est pas un ? Moi je vis avec un zèbre qui s’ignore et débloque d’autant plus qu’il n’a jamais été diagnostiqué. Pourtant… ce que j’ai lu dans le livre de J. S-F, c’est lui, trait pour trait, don pour don, souffrance pour souffrance. Vous devez être en train de ricaner comme lui quand je lui ai annoncé.
Très ouvert et très buté à la fois, il ne s’accepte pas Z un seul instant mais il reconnait ses tares et sa propension à trop penser et accepte le terme » agité du bocal ». Mais pour lui, tant qu’on n’a pas apporté sa contribution aux lois de l’astrophysique ou écrit un Shakespeare, on n’est pas surdoué…
Et pourtant… quelle paix, quel soulagement, quelle lumière d’espoir ont illuminé un jour son visage lorsque j’ai été capable de lui décrire le fonctionnement incessant de son cerveau jour et nuit et la manière dont survenaient ses angoisses, son hypersensibilité, son hyperesthésie, sa grande fatigue chronique et j’en passe… Puis il est retombé dans l’incrédulité au mot « sourdoué » .
De plus, il méprise mon diag parce que je ne suis pas très intelligente, il me le dit souvent… mais je suis la seule à l’avoir cerné. La série de vieux psychiatres qu’il a vus n’ont pas compris. Ces gens là sont incompétents en matière d’intelligence et pas assez empathiques et curieux pour s’intéresser réellement aux souffrances et à la personnalité de leurs patients les plus complexes, ils écoutent de leur piedestal mais leurs cerveaux sont éteints. Des robots. Or, un zèbre c’est complexe, unique, il faut l’écouter, le rencontrer réellement pour le comprendre et essayer de l’aider.
Depuis que je le comprends, la crise que traverse notre couple est moins violente… mais pas terminée. Je suis néanmoins apaisée (je pensais qu’il était psychotique, misanthrope, hypocondriaque, fou, autiste, complètement immature… tellement différent de l’homme que j’avais rencontré, j’ai frôlé l’internement psychiatrique tellement il me déroutait et m’épuisait…) Peut-être que de façon souterraine, il a accepté une partie du diag mais il souffre encore beaucoup , je n’arrive pas à le trainer chez un psy qui pourrait le comprendre et l’aider.
Je me suis une peu épanchée là, mais bon, j’espère que par l’occasion, j’aurais des retours… Je me sens seule face à ce diagnostic non accepté. Je suis à genoux (et enceinte). Je veux qu’il soit heureux, et je ne veux pas qu’il fasse subir à notre enfant ce qu’il me fait subir et je veux trouver les meilleurs interlocuteurs au cas où notre enfant recevrait ce don maudit en héritage. Je veux bien que notre fille soit aussi précoce, intelligente, curieuse, tenace, drôle, exigente et sensible que son papa mais pas aussi angoissée, torturée, apeurée, invivable…
Quant à toi, Zeb je suis très heureuse que tu aies trouvé le grand amour et le bonheur. Bravo à toi !
B
Bonjour,
J’ai pété les plombs il y a 4 ans… depuis diagnostiqué zèbre… J’ai tout balancé, femme (15 ans de vie commune, non rayée) et maison. Dépression et hospitalisation psy. Depuis je vis avec une non zèbre en sachant pertinemment que ça ne durera pas…. Trop de différence.
Ça fait 10 ans que j’ai une « amie » avec qui les échanges se passent bien 😉 et on vient de franchir le cap avec cette amie. En cours de test mais moi je sais que c’est une zèbre. J’ai enfin de l’espoir de vivre une relation « équilibrée », c’est le meilleur mot je pense…
Mon humble témoignage pour vous dire que c’est dans notre nature de donner beaucoup, mais que personnellement je n’ai pas assez reçu… ça n’a qu’un temps… je suis sorti épuisé.
Rajouter aussi que la lucidité sur la vie de couple fait de grosses étincelles et la raccourcis plus qu’elle ne la rallonge….
Merci pour cette article 😉
Bonjour Chloé,
Merci beaucoup de partager ainsi tes réflexions. Un psy rencontré par hasard m’a branché sur la piste des zèbres, du coup j’investigue, je me reconnais et je tombe du placard. Je viens de passer la lecture de ton article à rigoler comme une baleine (« quand j’ai dit pas mauvais, je voulais dire bon »!!!) et à pleurer de soulagement de lire que d’autres sont aussi « bizarres » que moi 🙂 Je partage avec mon amoureux, zèbre ou non je sais pas, mais certainement assez bienveillant, patient et à l’écoute! Merci encore!
Merci beaucoup à toi de me lire 🙂 🙂 Ca me rassure toujours quand d’autres gens se retrouvent haha 😉
Bonjour,
Je lis ce récit et il me rassure, il est vrai, un peu. Je suis avec un zèbre depuis plus de 10 ans, qui l’a découvert l’année dernière. Par contre, je manque de confiance en moi (je ne suis pas zèbre moi-même), je me sens constamment nulle, j’ai besoin que l’on m’encourage, qu’on s’intéresse à moi… Or, mon conjoint, lui, a besoin de quelqu’un qui s’intéresse à lui, qu’on n’attende rien en retour (si il veut donner, il le fait, mais ne supporte pas qu’on lui demande de le faire: bien sûr que s’il le veut, il le fera, c’est évident pour lui). Je viens de comprendre récemment, qu’il ne pourrait en aucun cas changer, lui, trop de choses et de pb à gérer pour avoir la force de se forcer à ne pas être comme il est.
Mon plus gros problème est donc de trouver la force d’être tout le contraire de ce que je suis, ou de ce que j’attends de lui et de le vivre bien.
Je l’aime tellement que je suis prête à tout, y compris de rester avec lui malgré tout (pour le soutenir et avoir sa présence, simplement, à mes côtés).
Aidez-moi s’il vous plait, c’est vital pour moi.
Merci.
Bonjour,
Je vous envoie un message privé.
Bonjour
Vivant la même chose, la réponse m’aurait fortement intéressée !
Avoir compris les failles de son conjoint et accepter l’inacceptable par amour et empathie au risque de s’oublier… ne pas POUVOIR le quitter car on sait que derrière le monstre se trouve un diamant brut.
Une souffrance indescriptible
Bonjour,
N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez que l’on échange.
J’ai compris pas mal de choses me concernant, plutôt que de son côté, et qui m’aident au quotidien.
Ce n’est pas toujours facile mais je suis convaincue que je vais y arriver !
Anne et Inconnue,
je me retrouve dans votre attachement …. votre détresse… J’ai subi tellement de choses incacceptables…
Depuis quelque jours, c’est comme si ma capacité à souffrir s’était épuisée. Comme si ça ne me faisait plus mal. J’étais triste et en même temps comme blasée… Et un sursaut de je sais pas quoi…
Je revois les photos d’il ya quelques mois.. les yeux enfoncés à force de pleurer, les paupières constamment gonfflées et craquelées…. Je reviens de loin.
Au bout d’un moment on choisit de sauver sa peau.
B
Bonjour vivant récemment la meme situation avec ma copine zebre la reponse m’aurait aussi intéressé. Car elle a decouvert qu’elle etait zebre il y a 3ans et meme si desfois la relation avec une zebre quand on ne l’ai pas est parfois compliqué, surtout quand on est amoureux mais c’est une personne tellement attachante, qui a besoin la fois d’attention et de solitude pour pouvoir avancer, on ne s’ennuie jamais tous les 2 et qui me pousse a avancer aussi alors que moi aussi j’ai un manque de confiance en moi. On s’entraide avec les complication que sa peu avoir quand on est 2 a se chercher.
Je me suis beaucoup retrouver dans un témoignage de septembre 2017, car comme cette personne ma copine m’a quitté au moment ou elle trouve sa voie pro, apres plus d’un an a chercher sa voie, en se refermant desfois sur elle meme, ( ces seances de psy lui font resurgir des moments difficile de son enfance ) malgre tous ces moment compliqué pour elle, j’ai essaye de l’aider comme j’ai pu tout en trouvant aussi ma voie pro et je sais qu’elle m’aime encore et qu’elle fait sa pour me proteger d’elle et se protéger elle car elle se trouve tres compliqué et que je perd mon temps avec elle, qu’elle me complique la vie mais j’aimerais trouvé la clef pour lui prouver tous mon amour et continuer d’avancer a ses côtes et accompagner ce diamant brut a reveler tous sa brillance car depuis que je l’ai rencontré elle ne m’a jamais compliqué la vie mais plutôt embellie par toutes cette envie de decouverte et de nouveauté. Et je l’aime tellement que je ne m’imagine pas sans elle.
Bonjour 🙂
Merci pour cet article parfaitement illustré.
Je suis hypersensible avec une part de surdouance et mon compagnon est un Très haut potentiel.
Nous sommes tous les deux suivis par une psychologue et encore aujourd’hui, la vie n’est pas toujours évidente pour le comprendre, nous comprendre.
Il me parait important d’instaurer un dialogue perpetuel, mais sans trop entrer dans les détails, les THP verbalisent très peu les choses,ils perdent beaucoup d’energie, il me dit souvent « cherche, trouve » quand il y a un soucis, tout est très, trop subtil, source de nombreuses disputes, je souhaite beaucoup de courage et de perserance pour les couples avec des différences ciblées sur ce sujet.
En attendant, une très bonne continuation à vous 🙂
Bonjour ! Merci beaucoup pour votre message et d’avoir partagé un petit bout de votre parcours !
Bonjour,
La réponse m’aurait également intéressée, je suis dans une situation similaire et je cherche des conseils. Je suis en couple avec un zèbre depuis 4 ans, découvert l’année dernière, et je suis épuisée. Je consacre une énergie très importante pour le comprendre le mieux possible et rassurer ses angoisses. Et nous sommes malheureux.
J’ai besoin d’aide. Je n’arrive plus à déterminer pourquoi je continue, enfin si je sais : j’aime un être humain extraordinaire 🙂
Quand nous sommes ensemble j’angoisse. J’ai l’impression d’être sous surveillance, j’attends le jugement, la remise en cause de mes pensées et sentiments. J’apprécie les moments où je suis seule comme une respiration, une pause.
Les périodes d’espoirs quant à notre avenir sont de plus ou plus courtes et espacées.
Parfois je pense aux femmes battues, je sais que c’est simpliste mais il y a un bout de moi qui ne peut s’empêcher de se demander pourquoi elles restent. Elles doivent penser que ce n’était qu’une fois, que c’est fini, qu’il est gentil, qu’il les aime. Est-ce qu’on peut faire un parallèle avec les violences psychologiques ? A partir de quand c’est une violence ? A partir de quand faire souffrir l’autre pour son bien n’est plus acceptable ? Quelle est la limite ? Quelle est ma limite ? Ne suis-je pas conne, faible, tordue pour accepter tout ça ? …et je m’en veux d’avoir ces pensées.
Ca m’aiderait beaucoup si l’un de vous pouvait me faire bénéficier de son expérience. Est-ce que c’est une phase ? une sorte de réajustement suite à la découverte de la douance, le temps d’accepter et d’apprendre ? Ou bien ce sont nos blessures respectives qui font qu’on se fera du mal encore et encore ?
Est-ce que je passe à côté de la chance de ma vie (je me considère chanceuse de l’avoir rencontré et de lui avoir plu), ou est-ce que je m’obstine dans une voie sans issue ?
Est-ce que je suis trop orgueilleuse ? trop feignante ? trop égoïste ? trop peureuse ? trop attachée à mon éducation ?
Je vous remercie
Bonjour Léa,
j’ai la même expérience, les mêmes ressentis et les mêmes questions que toi…
Epuisée comme toi par ses souffrances et son refus du diagnostic.
Evidemment que c’est une violence psychologique puisqu’on est sans cesse méprisées, niées, ridiculisées, contredites, insultées, maltraitées, ignorées…
Ma grosssesse ne l’a pas du tout fait sortir de lui-même , ni appris le respect, la bienveillance et l’empathie.
Tant qu’il était amoureux c’était l’homme le plus délicat et le plus généreux de la terre. A présent c’est un monstre froid, sans coeur, égoïste.
Je crois que je m’illusionne en espérant une amélioration.
Une fois je lui ai dit que les mecs plus équilibrés et plus sympas que lui ne manquaient pas… Qu’il n’y avait que ça d’ailleurs…
Bonsoir,
J’ai bien conscience de commenter votre message très longtemps après sa publication mais vos paroles retranscrivent tellement mon vécu que j’avais besoin de participer à la discussion.
Je viens de me séparer de mon conjoint il y a quelques mois, zèbre de haut niveau et maltraitant psychologique. Sa psy, ma psy, notre entourage s’accordent tous sur ce point. Certes il a vécu de nombreux traumatismes étant enfant et je n’ose imaginer à quel points ils ont façonné sa personnalité. Et sa haute sensibilité exacerbe toutes les situations, les moindres petits problèmes deviennent des montagnes. Mais je ne peux pas m’oublier au point de tout accepter, où sommes nous, NOUS, les victimes, dans cette acceptation aveugle de leur mal-être ? Quelle vie souhaitons nous vivre, NOUS ? L’attachement très fort que nous ressentons (j’en ai une vision très précise également…), notre envie de l’aider, de l’épauler… et de vivre à ses côtés car il y a aussi des moments tellement magiques, peuvent-ils justifier que nous nous effacions ? Je ne pense pas, non. La culpabilité, le contrôle, l’intransigeance, le manque criant d’empathie… tous les zèbres ne sont pas identiques comme il a été écrit plus haut, oui il y a des grands traits communs dans l’intensité des émotions, les ressentis, etc. mais l’égoïsme peut aussi faire partie de leur personnalité, chacun est unique, zèbre ou non. Et je l’ai quitté malgré les moments formidables que nous vivions ensemble, son intelligence, sa sensibilité, son humour, car je n’arrivais plus à me retrouver après nos terribles disputes, ponctuées par ses colères. Les montagnes russes sont épuisantes. Tant pis pour mon amour absolu pour lui et ses qualités immenses, son tempérament et ses douleurs ne peuvent pas me détruire moi, je le refuse. Rupture extrêmement douloureuse, mais me retrouver moi est tellement salvateur… pas moi à travers lui et ses exigences, juste MOI. Sauvons nos peaux et stop à la violence psychologique.
Bonjour,
j’ai lu cet article et je me reconnais énormément dedans. Je ne suis pas diagnostiqué mais je me reconnais dans tellement dans les caractéristiques depuis des années qu’il ne peut en être autrement.
Je suis un homme et une autre problématique à laquelle je suis confronté est la suivante: je me suis gavé aux articles de séduction quand j’étais au lycée et je me construis une vision primaire de l’homme qui doit être dominateur pour séduire, ne pas montrer ses sentiments. Je suis maintenant attaché à ces stéréotypes qui entrent en contradiction avec ma grande sensibilité, mon besoin de l’amour de l’autre, etc.
Et ça se retrouve dans ma relation. Je m’en veux d’être qui je suis, d’être un homme très sensible et me dis que dévoiler mes failles c’est me rendre faible aux yeux de ma copine, qui partira forcément.
Je suis dans cette période d’amour profond que je lui porte et qui se matérialise par un grand besoin d’elle. Mais ma peur de dévoiler qui je suis réellement est énorme, alors qu’elle est en demande de ça. Je sais que lui avouer mes failles, mes périodes de moins bien sont des passages nécessaires, mais c’est dur.
L’article est en tout cas très intéressant, merci.
Oui penser a soi pour rayonner sur les autres c’est essentiel. Mais parfois si compliqué aussi, d’adapter a l ‘autre nous semble sin naturel que l’on finit par oublier trop souvent de regarder ce qui nous pose souci et donc de voir ce qui sera problématique.
En tout cas félicitation pour avoir réussi a passer ce cap. Je sais qu’il est particulièrement difficile., courage.
Bonjour, et merci pour cet article assez limpide sur la complexité des relations zèbres… Vous parlez de « beaucoup d’ouvrages sur le sujet » mais malgré mes recherches, je n’ai pas trouvé une grande littérature pour aider à réfléchir ce pan précis de la vie des surdoués. Et pourtant je pense qu’il y a beaucoup d’obstacles spécifiques alors que la rencontre est déjà actuellement plus complexe pour tous. Pourriez vous proposer une bibliographie ciblée sur ce sujet de la vie sentimentale et amoureuse ? Par avance merci
Bonjour,
Merci encore pour ce blog vraiment très intéressant. Quant-à votre article il est tout-à-fait pertinent comme toujours. J’ai vraiment beaucoup aimé votre dessin avec la table et la nappe à carreaux : c’est exactement ça que j’ai ressenti depuis tellement d’années. Afin de ne pas m’effondrer en permanence par des remarques mal interprétées (+ des tas de questions invraisemblables qui me passaient par la tête en permanence), j’ai préféré renoncer à m’impliquer dans les relations amoureuses que j’ai pu avoir. Dès lors qu’un attachement semblait se profiler, j’ai préféré fuir, parfois sans aucune explication d’ailleurs. Pas d’implication, pas de passion certes et à la place une bonne grosse carapace qui permet de « rester à flots » avec le minimum de risques de vivre un abandon ou de souffrir de quelque manière que ce soit. Aujourd’hui je vais vivre en essayant de ne pas me poser trop de questions (ce qui n’est certes pas facile au début du processus : les questions viennent, reviennent, on les chasse en n’y répondant pas), vivre le plus intensément possible, même si je dois finalement en souffrir, ou pas.
Je suis persuadée qu’il est plus facile de vivre et de comprendre ses propres réactions quand on connait sa zébritude. Une Lapalissade sans doute. Il me semble que de rencontrer un autre zèbre est formidable car on se reconnait en l’autre, on est plus compréhensif car on reconnait ses propres mécanismes de défense.
Au plaisir de vous lire.
Bonjour !
Merci à vous de me lire 🙂
Le dessin avec la table et la nappe à carreaux est tirée de mon quotidien 😉 Je suis contente qu’il vous parle, je me sens moins seule !
Bonjour à tous,
Pardonnez moi, je n’ai pas lu tous les commentaires, vous êtes tellement nombreux à avoir réagi à ce post.
J’ai 59 ans, maman de 2 zèbres, peut être 3….et j’ai découvert ma zébritude sur le tard.
Quand mes enfants ont été testés, j’ai lu et relu tout ce qui existait sur le sujet pour comprendre et être en mesure de les aider…puis ensuite, ils ont grandi, sont devenus adultes, et j’ai souhaité fermer le chapitre, j’étais en overdose sur le sujet, trop difficile à gérer jusqu’au moment ou Jeanne Siaud Fachin a commencé à parler des adultes.Je me suis rendue à l’une de ses conférences , je me suis effondrée,en larmes…et j’ai repris le sujet, ai fini par accepter ma zébritude et même à l’aimer.
Durant toute ma vie professionnelle, je me suis trouvée en situation de harcèlement, étaient ce des PN ?
( Pour rejoindre les remarques de Malicia, Sarah et Myriam, ainsi que d’autres peut être)
Je ne sais pas, mais oui, où que je travaille, j’avais toujours un(e) collègue qui s’engouffrait et me détruisait, alors je me suis mise il y a seulement 4 ans à travailler en indépendante.Mes deux vies de couple ont été un échec et là….je viens de rencontrer un zèbre….notre âge, nos enfants, nos expériences ont fait que nous nous sommes très vite reconnus zèbres.
Nous en parlons peu mais suffisamment je crois….je ne sais pas où me mènera cette rencontre toute récente, mais il y a entre nous une réceptivité, une compréhension qui va bien au delà de mes expériences précédentes et pouvoir se dire zèbre et donc accepter l’un et l’autre ce qui fait notre singularité, savoir reconnaître l’hyperémotivité de l’autre, la respecter…tout cela est juste du bonheur…peut être reviendrais je vers vous plus tard , quand le recul me permettra de vous en dire plus sur une relation amoureuse entre zèbres …
Super article, comme toujours.
Mon mari n’est pas zèbre mais il m’apporte une sécurité car prévisible. Parfois c’est top, parfois non. Mais c’est la vie d’un couple. On s’entend bien, j’aime sa personnalité et lui la mienne.
Mon fils d’une précédente union est zèbre, ça change rien pour lui. Idem pour moi. Il n’est pas dans la lecture ou la recherche de compréhension. Il ne sait pas que je suis zèbre.
Ça lui est égal. On s’entend mieux depuis que je connais mieux mon fonctionnement, et que je peux lui parler.
Les qualités du zèbre que je suis doivent me rendent attachante haha
Bonjour,
Tombée sur cet article un peu par hasard, en échec amoureux depuis plusieurs années, et rayures découvertes très récemment… C’est un bonheur de lire ce billet frais mais tellement pertinent, si juste dans le ressenti d’un petit zèbre amoureux, ainsi que tous les commentaires qui ont suivi, chacun apportant une petite touche supplémentaire. Pour ma part c’est le « trop » tout qui m’a interpellée, cette intensité démesurée de chaque émotion, bonne ou mauvaise… ce qui a fait fuir mon dernier conjoint, qui ne l’a pas compris ni supporté.
Souvent qualifiée d' »instable », « insatisfaite », « impulsive », « difficile »; quel apaisement de voir qu’évidemment on n’est pas seuls. La plus grande difficulté est d’arriver à faire des compromis. Je ne peux imaginer vivre quelque chose qu’à moitié, pour se plier à la norme, rentrer dans le moule ou par confort, et l’image de la balance est à ce titre très parlante! Pourquoi accepter quelque chose de moyen quand on peut être intensément heureux, quand le zèbre connait et peut avoir le feu d’artifice?!
Conjoint rayé ou non rayé, je ne sais pas si ça a de l’importance, j’ai envie de croire que quelqu’un qui aime, il aime tout entier et accepte l’autre tel qu’il est, même s’il ne le comprend pas à 100%.
Un grand merci pour cet article et ses nombreux commentaires
C’est beau, c’est clair et on voit que tous tes articles doivent te demander beaucoup de temps !
On m’avait bien parlé de ma zébritude dans mon enfance, mais je l’avais un peu mise dans une boite dans mon cerveau. Et puis, à force de crises existentielles, j’ai fait quelques recherches et j’ai eu une épiphanie il y a quelques jours en tombant (par hasard) sur un article sur les femmes zèbres. Epiphanie confirmée à la lecture de tes articles.
Enorme merci pour ton travail donc qui m’amène vers une meilleure compréhension de mon fonctionnement…
Bonjour Chloé, un grand merci pour ce blog que j’ai dévoré. Je sors d’une histoire d’amour intense et compliquée avec un « zèbre ». Après la rupture, j’ai sombré. Le psy a décelé chez moi une «perfectionniste obsessionnelle à hypersensibilité émotionnelle refoulée ». Ce dernier m’a demandé de passer les tests. J’ai peur de les faire; c’est ridicule n’est ce pas… Je ne pense pas l’être. Si vous acceptez, j’aimerais vous livrer la suite en privé svp. Je me pose tellement de questions… merci de votre réponse.
Bonjour Chloé, un grand merci pour votre blog que j’ai dévoré. J’ai vécu une histoire d’amour intense et compliquée avec un « zèbre ». Après la rupture, j’ai sombré.
Le psy a décelé chez moi une personnalité « perfectionniste obsessionnelle à hypersensibilité émotionnelle refoulée ». Elle m’a demandé de passer les tests. J’ai peur de les faire; ridicule n’est-ce pas… je ne pense pas l’être (zèbre). Si je l’étais je l’aurais compris et aurais éviter toutes ses souffrances pour lui et moi… Comme Margueritte, je ne m’en remet pas. J’ai eu peur, je n’ai rien su construire, rien réussi et ai tout détruit. Beaucoup de regrets et culpabilité. Je l’ai aimé comme jamais je n’avais aimé et été aimé. Je n’ai jamais su lui dire. Je l’aime encore et lui a tourné la page.
Si vous l’acceptez j’aimerais poursuivre cet échange en privé. J’ai tellement de questions qui envahissent ma tête et que j’aimerais vous poser…
Merci de votre réponse.
ahah où peut-on rencontrer des zèbres ?
[…] http://rayuresetratures.fr/relations-amoureuses/ […]
Au hasard des recherches sur le sujet, par un matin placé sous le signe de cogitations intenses (comme souvent 😉 )… je tombe sur votre article!
Merci, c’est exactement ce que j’avais besoin de lire.
Mettre des mots sur les petits ou grands maux du quotidiens!
Je vais donc dévorer le reste des articles!
Une zèbre diagnostiquée il y a 4 ans (après la rupture avec le père (tendance PN) de mes 3 petits zèbres)..
Histoire d’amour douloureuse et destructrice. ..
Actuellement en couple avec un homme (zèbre qui n’ose pas se faire détecter) qui a su écouter et comprendre et accepter ce que je suis. ..
Bonjour,
Je me permets de vous remercier pour votre article dans le quel je me retrouve totalement et qui me permet de mieux me comprendre. Diagnostiquée zèbre en primaire et refusant de sortir du système scolaire traditionnel par incompréhension de ma différence avec les autres, j’ai heureusement persévérer dans mes choix (‘butée bornée’ comme dirait ma mère) ce qui m’a permis de toujours faire des choses que j’aimais et de trouver des jobs (très différents les uns des autres ^^) où je me sentais bien. Pour ce qui est des relations amoureuses mon côté hyper sensible et hyper analytique m’a toujours posé des problèmes. Très jeune (17ans) j’ai rencontré un non- zèbre adorable capable de me comprendre mieux que les autres, ou plutôt de me supporter plus que les autres. Votre article me permet de comprendre pourquoi cette relation de 12ans ne me satisfaisait plus et pourquoi j’ai choisi d’y mettre fin il y a peu. Alors merci car il est difficile de quitter quelqu’un avec qui on se sent très bien mais avec qui on ne voit plus d’avenir possible sans arriver à définir vraiment les raisons qui entoure cette rupture. Personnellement j’ai été sincère dès le début de cette relation et au cours de celle-ci, je lui ai souvent dit que si je n’étais plus heureuse je partirai et que s’il ne l’était pas il pouvait partir. Le plus dur à accepter pour lui a été de se rendre compte qu’en me demandant de faire des sacrifices sur ma vie professionnelle pour son bonheur personnel et professionnel, je m’étais rendu compte que je pouvais très bien être heureuse sans lui et vivre enfin pour moi ce qui me satisfaisait plus que notre relation. Chose à la quelle je n’arrivais pas jusque là. Le plus dur dans cette relation c’était de faire des choix, ‘ je fais ça pour moi ou pour lui ? ‘. Avec cette impression de devoir toujours sacrifier le bonheur d’un des deux. Le jour où c’est devenu insupportable et insurmontable j’ai choisi de partir. Et maintenant à presque trente ans je vie pour la première fois entièrement pour moi et pour la première fois célibataire et heureuse de l’être. Je pense que pour un zèbre, en tout cas pour moi, le célibat peu être pris comme une forme de rejet, certes ça fait peur à tous le monde mais je pense encore plus à nous vue notre sensibilité, notre difficulté à nous accepter et notre quête perpétuelle de perfection. Alors ne perdez pas espoir, ne restez pas dans des relations qui ne vous satisfont pas. Il faut savoir profiter de chaque instant et d’arriver à en trouver les côtés positifs, cela permet de ne pas avoir de regrets.
Merci de partager par ce blog vos analyses très pertinentes, qui me permettent de m’accepter et me comprendre encore plus.
Pardon pour ce commentaire peut être un peu décousu. Mais je voulais partager mon histoire avec des gens qui peut être comprendraient enfin mon raisonnement et mes choix.
Bonsoir. Je me pose deux questions:
1 – Le besoin de se sentir compris est-il plus présent chez les zèbres ?
2 – J’ai un grand besoin de me sentir comprise par mon compagnon qui veut bien m’écouter parler de mon fonctionnement, mais j’aimerai aussi beaucoup qu’il fasse les recherches de son côté pour chercher à me comprendre. Car de cette manière j’ai l’impression qu’il est passif par rapport à moi et dans notre couple et cela me fatigue de lui retranscrire tout ce que j’apprends et comprends.
Est-ce à moi de faire l’effort de lui expliquer ou puis-je espérer de sa part qu’il s’intéresse au sujet ( et donc à moi par extension, car il s’agit bien de cette impression ) seul ?
Je vis avec une zèbre depuis 4 ans et cela n’est pas toujours facile … d’un côté, j’ai le sentiment qu’elle m’aime bien plus que je ne peux lui rendre (et ça me culpabilise), elle projette un idéal sur moi qui est trop lourd à porter. Elle aimerait que je sois l’homme rassurant, et étant moi même hypersensible et fragile (syndrome d’asperger où quelque chose comme ça), j’ai pas mal de difficultés au quotidien pour gérer l’émotionnel.
J’ai grandi dans une famille peu aimante, j’étais le vilain petit canard (celui qu’on ne comprend pas), souvent jugé et humilié. J’ai gardé des traces indélébiles de ça, et puis il y a eu les années de dépression, un divorce qui a suivi.
Après deux ans seul, j’ai rencontré madame.
J’essayais au début de tenir le rythme, mais je me sens usé par moment maintenant.
Elle va trop vite dans ses réflexions, ses actions, élève le ton parfois quand ça ne va pas assez vite, teste les limites. Je n’arrive pas à suivre, j’ai l’impression d’être un débile à côté d’elle.
je doute parfois de la pérénité de notre couple.
Pas d accord avec cet article..le zèbre déteste l abandon..il met rarement un terme à ses relations..sous en cas de cruauté, abus, ou simplement le fait évident de ne pas compter pour l autre..pour autant même s il déteste l ennui, il accueille la routine avec joie dans le couple car elle le rassure..il a un monde intérieur suffisamment riche pour s y réfugier en cas d ennui..quant au fait de quitter un conjoint qu il n aime plus..l amour est un choix..les sentiments peuvent disparaître mais le zèbre choisit de rester..surtout s il y a des enfants..c est son empathie et son besoin viscéral de symbiotiser qui fait qu il reste..certes chaque zèbre est différent..mais tous ne rejettent pas la tièdeur du couple après plusieurs années de vie commune..bref c est un article qui semble avoir été écrit par un non zèbre ou quelqu un de bien jeune.
Bonjour ! On a tout à fait le droit de pas être d’accord. Certains ont effectivement tellement peur de l’abandon qu’ils ne mettent pas un terme aux relations. Pourtant, d’autres ont également beaucoup de mal à rester en relation car l’ennui prend le dessus. Chacun est différent, il ne me semble pas avoir dit que tous rejetaient la tiédeur du couple.
J’aime débattre quand les gens ne sont pas d’accord (je n’ai jamais prétendu détenir une vérité générale bien au contraire, vous pouvez trouver les sources scientifiques utilisées pour les articles quand je ne parle pas de témoignage), mais dire que l’article semble avoir été écrit par un non zèbre ou quelqu’un de bien jeune, ça ne fait pas avancer le débat. Et bonjour et au revoir, merci. Restons poli.
Bonsoir Chloé. Je reviens vers vous car j ai pu enfin lire plus attentivement votre blog. Et comme beaucoup de vos lecteurs le disent… c est très instructif. Je n ai pas su trouver toutes mes réponses… aurais je loupé des commentaires ? Je ne sais pas. Dans ce que j ai pu lire j y ai trouvé un peu d espoir mais malheureusement aussi beaucoup de tristesse pour mon cas car j ai pu constater que les zèbres sont mieux entre eux car ils se comprennent mieux. Moi je ne suis pas zèbre et pourtant j aimerais tellement pouvoir rendre « mon zèbre » heureux . Il a eu beaucoup de déceptions amoureuses et il ne veut plus souffrir. Lorsque nous nous sommes rencontrés il y a 4 mois il m a directement prévenue qu il ne voulait plus cette notion de couple à proprement dit. Il y a 1 mois il m a dit qu il n avait pas changé d avis suite à une conversation que nous avons eue, mais qu il tenait à moi malgré tout. Je le fais rire car il m a dit que je suis très expressive dans mes mimiques et un peu maladroite et spontanée. Il m a dit que c est un solitaire…et peut me laisser sans réponse sans nouvelle… Je me sens alors perdue. C est pour cela que je souhaite comprendre. Dois je le laisser venir à moi … patienter et continuer à le faire rigoler… être douce , attentionnée avec lui. Je ne perds pas espoir car il fait quelques pas par exemple il commence à me présenter ses amis qu il connaît depuis des années… Il me fait connaître son univers ( il m invite à des dégustations de vins)… ahhh pas facile tout cela; Dans certains commentaires j ai pu lire des personnes qui parlaient de leur désarroi et demandaient conseil. Oh vous n avez probablement pas réponse à tout et vous devez être très sollicitée … et voilà moi une non zèbre qui essaie de trouver réponse et espoir… Je me suis posée la question s il fallait que je mette cela votre blog… et en fait pourquoi pas. Merci Chloé de me l avoir si gentiment proposé. Anne Marie
Merci pour votre site! c’est tellement vrai, on se retrouve dans vos propos si juste!vous avez mis des mots sur ce que je ressens et cela est réconfortant de le lire! les illustrations sont bien pensées et à propos! tout simplement merci et en espérant arrivés à autant de sagesse que vous!
Merci beaucoup Cathy ! Je ne suis pas certaine d’être si sage 😉
Juste MERCI… je viens de tomber sur ton blog et ça fait tellement de bien… Merci pour tout <3
Merci beaucoup beaucoup Marion 🙂
Bonjour ! 🙂
Cet article est très bien fait, je l’avais moi-même lu à l’époque ou j’étais en couple avec un HP.
Cependant, je tiens vraiment à nuancer le fait qu’on semble attribuer sans cesse des traits de personnalité tels que l’altruisme, la bienveillance et la gentillesse aux personnes surdouées alors que ça ne peut être à 100% vrai. Je pense en effet qu’on ne peut pas vraiment placer des personnes dans des cases,une personne humaine est bien trop complexe.
Pour preuve cette personne, soit-disant HP, m’a fait beaucoup souffrir, m’a dit des atrocités sans empathie aucune, et s’est comportée d’une manière absolument odieuse envers moi sans que je comprenne pourquoi. Elle était très centrée sur ses propres intérêts, pensant sans doute qu’elle méritait mieux que le neurotypique que je suis et me l’a bien fait comprendre au moment de la rupture.
Au final, un psy que j’avais consulté m’a expliqué que cette personne avait des tendances à la manipulation, et mettait ma gentillesse et ma bienveillance au profit de sa personne. J’étais abasourdi, car j’avais toujours entendu le fameux discours présentant les HP comme de douces personnes inoffensives.
Pour finir, je poserais ce texte que j’ai trouvé sur un autre site et qui ne peut pas mieux illustrer ce que je pense dorénavant :
« Surdoué, ça veut juste dire qu’on a un système nerveux plus sensible et plus rapide que la moyenne. On traite beaucoup d’infos et on les traite plus vite que la majorité des gens. Ce qui ne veut pas forcément dire qu’on sait comment en faire quelque chose d’intéressant, ni qu’on le fait avec éthique et considération pour les autres.
Aux dernières nouvelles, être surdoué ne fait pas de vous autre chose qu’un humain. Avec tous le panel de possibilités que cela représente.
Alors oui, on peut être surdoué et manipulateur, surdoué et tueur en série, surdoué et fan de sudoku, surdoué et allergique aux fraises, surdoué et supporter de foot. Etc.
Le mythe du surdoué, forcément idéaliste et dégoulinant de bons sentiments, incapable de se retenir de pleurer devant les chatons mouillés et habité par le désir de sauver la veuve et l’orphelin, ben c’est juste une dérive psychologisante à la mode pour flatter l’ego de ceux qui se croient trop purs et trop grands pour vivre dans le monde.
Les surdoués ne sont pas des enfants innocents et incapables d’une quelconque violence. Ce sont des gens avec des neurones agités, c’est tout. Avec les mêmes pulsions que les autres, les mêmes enjeux inconscients et les mêmes angoisses. Et la même capacité à faire des conneries, ou des atrocités, au nom de leur petit désir de toute-puissance. »
Voilà, j’espère que je n’offense personne ce n’est pas le but. Je souhaiterais seulement apporter une nuance. Si un jour vous semblez pensez qu’un HP se comporte de manière malveillante, n’allez pas immédiatement dénigrer cette idée comme je l’ai fait. Tout le monde peut malheureusement avoir un mauvais fond
Bonjour Pablo ! Je suis complètement d’accord avec vous, la personne surdouée n’est pas forcément idéaliste, innocente et bienveillante ! Ils ont un certain nombre de caractéristiques, comme chaque être humain, et ce qu’ils en font font qu’ils iront dans un sens ou dans un autre… comme chaque être humain. C’est d’ailleurs le but de la rubrique témoignages, pour montrer la diversité des profils ! Car nous sommes tous des êtres humains, on ne rentre pas dans une case !
Manque d’empathie, tendance à la manipulation, exploitation de la bienveillance de l’autre, etc. Votre psy aurait du vous informer : vous avez eu affaire à un pervers narcissique (notre prédateur naturel 🙂 ).
Certains l’expliquent comme étant « un zèbre ayant les rayures dans le mauvais sens » … et essaient de le « sauver ».
Quant au terme « surdoué », c’est juste un terme maladroit inventé en 1946 par un psychiatre. Pour ma part je ne me sens pas doué, encore moins surdoué, et je ne pense pas avoir un système nerveux « plus sensible ou plus rapide que la moyenne ».
Un câblage différent, ça c’est sûr : ramasser un petit bout de verre parce qu’il pourrait blesser un chien, ou frôler le désespoir parce qu’un type vide son cendrier sur un parking, on ne peut pas appeler ça « être dans la moyenne » 🙂
Il y a peut-être une petite phase quand on se découvre zèbre (« je ne suis pas anormal, il y en a d’autres comme moi ») et où l’estime de soi récupère un peu après des années grises-noires. Certains peuvent même se montrer un peu « revanchards » et gonfler des chevilles, mais ça ne dure pas longtemps.
Si vous parlez à un zèbre de son haut-potentiel/douance/gros-QI, il vous sortira dans les 5 secondes une liste de ses défauts longue comme le bras. C’est aussi un peu à ça qu’on les reconnaît 🙂
Pour revenir au sujet de l’article, ce que la/le non-zèbre doit surtout comprendre, c’est que souvent le zèbre ne comprend pas qu’on puisse s’intéresser à lui/elle, alors l’aimer … : bon courage pour la conquête !
Tout à fait d’accord avec Pablo !
Merci beaucoup pour les réponses que vous avez pu m’apporter !
Je trouve ce passage vraiment adorable : « Un câblage différent, ça c’est sûr : ramasser un petit bout de verre parce qu’il pourrait blesser un chien, ou frôler le désespoir parce qu’un type vide son cendrier sur un parking »
Je ne suis pas surdoué, mais mon amour pour les animaux me fait également faire ce genre de chose.
Pour ce qui est de la personne dont je parlais, c’est vrai que je n’ai pas mentionné au psy le fait qu’elle se disait surdouée et il n’a pas non plus évoqué le fait qu’elle puisse être PN, à vrai dire, mes problèmes amoureux n’étaient pas le centre de mes consultations donc il n’a pas cherché à creuser non plus
Merci pour cet article.
C’est mon amie avec qui je vis depuis plus d’un an aujourd’hui qui m’a invité à le lire.
C’est en effet très intéressant et j’ai eu le sentiment de lire à travers cet article une tranche de ma vie avec un « zèbre ».
Ce qui me frappe encore plus particulièrement et que j’avais déjà ressenti au quotidien avec mon petit zèbre d’amour, c’est que d’après vous, la seule proposition faite pour préserver un couple « zèbre / non-zèbre » c’est au non-zèbre de la mettre en oeuvre.
Vous dites, la clé est la compréhension, c’est au partenaire du zèbre (qu’il le soit ou non) de comprendre et d’être patient. C’est à lui de casser la monotonie et de faire preuve de patience face aux crises d’angoisses du zèbre.
Et à aucun moment, il n’est dit ce que le zèbre doit quant à lui faire pour préserver son couple…
C’est assez symptomatique de ce que j’avais déjà pu ressentir dans mon couple.
Le zèbre possède assez de discernement pour voir qu’il peut y avoir un danger pour son couple en étant comme il est… un zèbre. La partie sur l’oppression que ressent le partenaire est parfaite. Mais jamais le zèbre ne se dira que c’est à lui de faire ou de participer aux efforts. Le zèbre se complet dans cette zone d’inconfort qu’il crée lui-même.
Alors oui, le zèbre ira consulter un professionnel de l’écoute, ira chez le naturopathe, achètera des pierres aux pouvoirs merveilleux, lira tous les magazines et article… Le prétexte à l’effort réside donc dans le fait de s’en remettre aux autres ou à l’autre, mais jamais de se dire que c’est le zèbre lui-même qui a la clé pour changer.
La solution doit venir de l’extérieur selon le zèbre… Elle ne peut venir que de l’extérieur sans qu’aucun effort et une réelle volonté de la part du zèbre ne soit mise en oeuvre. Une solution miracle, de la magie…
C’est ca qui m’attriste, constater que ce que j’avais déjà ressenti se retranscrit ici chez vous l’auteure de cet article et dans nombreux commentaires.
Le zèbre est un fainéant qui croit plus en la magie qu’en lui-même et en ses capacités à maîtriser ses angoisses.
intéressant… je suis arrivée là en cherchant des renseignements sur « comment arriver à comprendre quelqu’un qui pose plein de questions » car je soupçonne fortement le monsieur qui me plaît d’être surdoué ( j’ai envie de dire » en même temps, c’est bien parce qu’il est intelligent et pose plein de questions qu’il me plaît « , c’est moins sa tête que ce qu’il y a dedans qui m’inspire) et après des années sans relations sentimentales, ayant eu un père manipulateur, été refroidie par 2 petits amis manipulateurs coup sur coup, déçue par une trahison amicale d’une copine qui s’est faite consoler quand ça n’allait pas, m’a épuisée mentalement pour m’oublier du jour au lendemain quand elle a réalisé le but de sa vie: le mariage… je n’étais pas pressée de me refaire avoir.
Mais voilà, un contact internet, on discute beaucoup et OMG! c’est un scientifique, il est cultivé, il est passionné par des tas de choses, on a beaucoup de goûts communs, il apprend ma langue et j’apprend la sienne… ça pourrait coller.
Et rencontre IRL.. OMG! il est sympa, drôle, même pas moche, ça pourrait carrément coller ( si mon physique ultra banal ne le rebute pas… mais j’ai une bonne tête sympathique, ouf, mais disons que dans mon cas, les premiers contacts par le net aident bien, d’expérience je sais qu’on m.’adresse asurtout la parole pour me dire » t’es une nana cool, tu me présentes ta joli copine? « )
Donc ne sachant pas si j’ai affaire à un vrai zèbre ou si j’en suis réellement une moi-même, mais surtout ne voulant pas faire d’erreur, je vais y aller progressivement, le monsieur est divorcé donc il a du aussi avoir son lot de déceptions refroidissantes, je conçois qu’il puisse être prudent, et je vais éviter l’approche trop directe. Enfin, sen commençant par l’histoire de la langue française, pour amener ça sur un terrain plus perso, ça ne va pas être facile.
euh, je ne serais pas en train de sur-gamberger là?
Vous sentez la femme pas du tout douée pour la drague? Ben pour la première fois de ma vie, oui j’ai envie d’aller au devant d’un monsieur au lieu d’attendre qu’un blaireau me tombe dessus. Et je me fais presque peur, tellement ce n’est pas mon moi habituel. Mais bon, je suis dans une dynamique de me bouger les fesses, donc autant continuer, tout en essayant de freiner pour ne pas paraître trop envahissante
Finalement, le fait qu’il soit étranger est peut-être un atout, une occasion en or de devoir tout expliquer et verbaliser pour éviter les malentendus, ce qui serait vite relou pour un français.
( désolée pour mon verbiage qui n’interesse surement pas grand-monde mais j’ai l’impression que ça m’aide à organiser le fouillis dans ma cervelle)
Bonjour,
Merci pour cet article qui me fait me sentir moins seule et moins étrange…
Je suis tombée amoureuse de quelqu’un trop vite et trop fort et cela fait un an et demi que j’essaie de m’en remettre. Je ne comprenais pas pourquoi cette douleur me transperce alors qu’elle ne fait que piquer les autres… Pas facile, d’autant plus que je pense que la personne est partie à cause de mon « intensité » inadaptée. J’espère que mon cerveau va enfin oublier tous ces détails qui n’en finissent plus de me rappeler qu’il est parti.
Merci encore pour tous vos articles écrits avec tant de tact et de justesse!
bonjour. Je sors de chez mon hypnotiseuse qui m’a fait découvrir votre blogue car : je suis un zèbre!! Quelle révélation et un grand merci pour décrire ce que je vis 😉 je peux enfin mettre des mots sur ce que je pensais être un défaut voire même de la bipolarité! Concernant les amours, est-ce que les zèbres sont plus sujets à tomber sur des personnes malsaines, pas très intelligentes et/oui avec une multiplicité de problèmes? merci pour votre réponse, quant à moi je continue ma lecture 😉
Bonjour Chloé
Et merci pour tout …
d’avoir consacré du temps sur le livre, sur le blog
D’avoir su mettre des mots et ainsi aider plein de personnes à se reconnaître
À mieux se comprendre et à mieux s’accepter
C’est un travail formidable et souvent pour nous c’est difficile dans la durée de tenir on a souvent tendance à s’éparpiller donc bravo de tenir la distance également…
Après cet éloge mérité et nécessaire Je me permets de rajouter Deux trois petits commentaires
Il existe une part de frustration à comprendre qu’une partie de nos comportements viennent juste de fonctionnements neuronaux spécifiques
C’est rassurant de mettre des mots sur des comportements et c’est inquiétant la perte de liberté que cela peut supposer … mais bien sûr on est tellement contraint par notre génétique, notre culture, notre éducation et nos rencontres qu’on rajoute juste avec notre côté zèbre un élément supplémentaire qui nous détermine …
Cela peut être le travail d’une vie de retrouver une forme de liberté par rapport à tout ça…
Seconde remarque j’étais en couple avec Quelques personnes surdouées ( pour simplifier je vais juste parler du QI) et très clairement tous ne correspondaient pas à cette communauté ici sur ce blog avec tellement de points communs…
Donc à mon avis il y a clairement des profils de surdoué très différents En terme de communication, rapport aux autres, hypersensibilité, rapport à l’amour etc.
As-tu pu Chloé, consulter des travaux sur ce domaine ?
Enfin dernière remarque si cela peut permettre de donner aussi de L’espoir aux zèbres et leurs partenaires qui lisent
On peut être très heureux en tant que Zébré, réussir brillamment sa vie professionnelle, nouer des contacts heureux et forts avec les autres
Être profondément positif, imaginer de grandes choses, les rêver et les réaliser …
Donc ce n’est pas une malédiction, en tout cas pas pour tous
Et je serai ravi d’échanger sur tous ces sujets et aussi sur les relations amoureuses avec toi et toutes les personnes qui ont envie
Au plaisir d’echanger
[email protected]
Bonjour !
Merci beaucoup pour ton message et avec plaisir pour échanger !
Oui, on peut être très heureux en tant que zèbre, et j’espérais transmettre ce message via ce blog, car c’est très positif pour moi, je le vis très bien, je suis heureuse dans mes contacts avec les autres et dans ma vie professionnelle maintenant ! Ce n’est JAMAIS une malédiction même si on peut le penser à certains moments lorsqu’on vit une période difficile, mais quand on comprend, on comprend que non, ce n’est pas une malédiction, c’est beau.
Pour les différents profils, bien évidemment chacun est différent, en fonction du vécu, de l’expérience, de la personnalité… Il existe plusieurs profils au niveau scientifique et je suis en train de travailler là-dessus. Je fais mes recherches et je vous montrerai tout ça dans un article ensuite 🙂
A bientôt,
Chloé
Désolé si c’est redondant avec d’autres commentaires, je n’ai pas le courage de tous les lire.
Je voulais ajouter que je pense que ça dépend aussi du « degré de HPI » si je puis dire. Parce qu’il est a priori démontré que plus un HPI est au bout de la courbe, plus il est en décalage (en terme de rapidité d’esprit, d’intérêts, bref de fonctionnement).
J’imagine que c’est un peu comme beaucoup de choses et qu’il s’agit d’un spectre, certains HPI seront plus « proches » en terme de fonctionnement-s de non-HPI que d’autres, et dans ces cas-là la relation amoureuse HPI/nonHPI sera peut-être plus facile.
Pour ma part, je constate que les rares ami-e-s que j’ai sont soient HPI soient aspies, et je ne fais pourtant aucune sélection consciente hein (!) mais c’est juste comme ça. Et je ne peux concevoir de vivre avec qqn qui serait neurotypique parce qu’en fait je m’ennuie quoi, et pour moi en tout cas, le fonctionnement (et notamment les trucs qui prennent toutes la place dans ma vie, comme mes valeurs par exemple) a plus d’impact dans ma façon de « relationner » que les intérêts/goûts de chacun-e :/. Il m’est difficile de relationner avec des personnes qui n’ont pas de conversation, qui n’aiment pas réfléchir etc et vraiment ce n’est pas du tout du tout du snobisme de ma part (j’espère vraiment ne pas passer pour quelqu’un comme ça parce que ce n’est vraiment pas le cas, je n’ai aucun mépris pour quiconque, mais je constate juste que la plupart des gens ne suscitent pas mon intérêt, du moins pas un intérêt assez prononcé pour envisager une relation avec).
En tout cas je n’avais pas pris les choses sous l’angle du HPI mais c’est vrai qu’à lire votre article je me rends compte que ça joue surement un rôle important sur la difficulté que représente pour moi le fait d’être en relation amoureuse. Je suis bien content d’avoir trouvé quelqu’un-e mais je ne peux m’enlever de la tête que si jamais nous venions à nous séparer, je resterais surement célibataire durant des années (si ce n’est pour toujours) @_@
Oui, il y a autant de différences entre un HPI et un neuro typique qu’entre un THPI et un HPI ! C’est à creuser, j’ai quelques études à ce sujet mais pas encore suffisamment pour faire un article juste avec les bonnes sources 🙂
Bonjour,
Merci pour votre post, très instructeur.
Voudriez-vous m’indiquer s’il existe des associations de zèbres..?!
Où rencontre-t’on des zèbres au masculin ..?!
Bonjour,
Il existe de nombreuses rencontres de zèbres selon les villes, il y a des groupes sur Facebook, sur Linkedin « Osons la couleur sur nos rayures », ou des associations de type Mensa. En revanche, je ne suis pas certaine que certaines rencontres soient 100% féminines ou 100% masculines !
Bonjour,
Comme tous les commentaires déjà présents, merci pour cette belle page.
J’ai découvert mes rayures il y a seulement 2 ou 3 mois, suite à une rupture et une remise en question sur mes comportements et choix.
Toutefois l’option de rester seul est à la fois triste et juste.
On a peur de vouloir blesser d’autre personne, gâcher une période de la vie de quelqu’un qui aura été mieux avec une autre personne
Enfin plein de chose, plein de chose ahah
Voila… EN TOUT CAS MERCI
Merci à vous !
Bonjour Chloé !
J’ai découvert votre blog il y a maintenant une semaine. J’ai lu et relu vos articles plusieurs fois… Quelle sensation étrange lorsqu’une inconnue décrit votre intérieur profond dans les moindres détails… C’est déroutant et à la fois tellement soulageant !
Je suis la petite dernière d’une famille un peu atypique : mon frère aîné HPI a été diagnostique autiste asperger il y a un an maintenant, et mon second frère, THPI a un TDA. Je vis uniquement avec ma mère (parents divorcés) qui s’est découverte des rayures il y a peu et mon père, que je connais très peu, est un PN. En terminale, j’ai passé le test WAIS de QI, on m’a dit que j’étais HP… Mais comme pour vous, cela n’avait pas de sens pour moi. « Haut » potentiel ? « Sur »-doué ? Qu’est-ce que j’ai de plus que les autres ? A mon sens, rien.
C’est à la suite d’une relation toxique avec un manipulateur que j’ai découvert (ou plutôt accepté !) mes rayures. Ça a été une histoire extrêmement douloureuse pour moi, enfermée dans une situation où le manque de confiance en soi, la remise en question constante, la peur de décevoir mon entourage et ce besoin d’amour et d’attention constant m’empêchaient de sortir la tête de l’eau. Heureusement pour moi, j’ai eu la chance d’avoir été et d’être encore aujourd’hui extrêmement bien entourée. Et la capacité de résilience du zèbre font qu’aujourd’hui, je vais bien et je tire du positif de cette histoire : j’ai découvert mes rayures ! Je sais à présent pourquoi je suis tombée dans cette histoire, je sais ce que je cherchais et pourquoi je le cherchais. A présent, je connais mes forces et mes faiblesses. Je sais expliquer comment je fonctionne et je suis capable de donner mon « mode d’emploi ». Je suis sereine et apaisée et prête à vivre de nouvelles aventures !
Je ne sais pas si ce commentaire est pour vous ou pour moi. Mais il m’a fait du bien de l’écrire comme vous faites énormément de bien aux gens qui lisent votre blog. Merci infiniment. C’est en grande partie grâce à vous, à vos mots justes et à votre façon légère et joliment illustrée de voir les choses que j’ai pu découvrir qui j’étais vraiment. Merci du fond du cœur.
Héloïse
PS : attendez vous à recevoir une nouvelle commande de votre livre intéressement sous peu !
Bonjour,
Je suis mariée depuis 11 ans et connais mon mari depuis 18 ans.
Je sais que je suis une « zèbre » depuis 3 ans. Depuis, je m’apprivoise et me comprends mieux.
Cependant mon mari ne montre aucun intérêt pour ce que cela implique pour moi et pour nous.
Le décalage entre nous me paraît de plus en plus flagrant et insurmontable. Nous n’avons pas du tout la même philosophie de vie : je suis curieuse de tout, vais tout azimut, ai des projets pleins la tête qui même s’ils ne se réalisent pas tous, me donnent envie de bouger, d’aller de l’avant. J’ai gagné en estime de soi et me fais plus confiance pour réaliser de belles choses.
Lui arrive à se contenter de ce que l’on a. Moi, non.
Cela fait 5 mois que l’on voit une thérapeute de couple.
Chacun de notre côté avons l’impression d’avoir fait des compromis et ne voulons plus en faire. Il a une ligne blanche qu’il ne veut pas dépasser. Laquelle ? Je ne le sais pas.
Pour le moment, la seule issue que je vois, est que je « rentre » dans le rang. Cela me fait un mal de dingue mais je n’arrive pas encore à assumer l’échec de notre relation et de notre mariage.
Je ne suis pas très optimiste mais je voulais quand même partager cette expérience moins heureuse.
Peut-être que j’aurai le courage un jour de mettre fin à cette relation…
[…] Un blog adorable empli d’illustrations jolies et pédagogiques […]
Merci. Après lecture de votre prose, je me reconnais tellement dans le profil zèbre que j’en ai une très grande émotion.
Je vis une relation amoureuse que j’ai peur de faire périr par mon comportement trop sensible.
Il est vrai que je sais que je suis une zèbre depuis peu (2 ans précisément) et j’ai 58 ans. Et sans doute , j’ai un peu de mal à gérer et aussi à pouvoir expliquer à l’autre. Encore merci car votre propos me donne espoir et quelques pistes.
Bonjour,
Je viens de découvrir votre blog. J’aime beaucoup la nuance que vous avez mise dans la réponse à la question » vaut-il mieux être en couple entre zèbres ou avec un non zèbre ? ». J’ai beaucoup lu l’espoir de certains de rencontrer quelqu’un comme eux, un zèbre, avec qui il y aurait une entente à demi-mot qui les feraient atteindre un autre stade. Cette idée est un fantasme vers lequel beaucoup de gens tendent, celui de rencontrer quelqu’un avec qui les choses seraient différentes, LA personne. Pour ma part je pense qu’avant d’être HP ou non, on est humain avec nos qualités, nos défauts, notre vécu, et la compatibilité varie selon ces critères. Le fait d’être HP ou non est une étiquette qui rassemble plusieurs critères/ parties de la personnalité. Donc pour moi la question de savoir si il est mieux d’être en couple avec un zèbre ou non est impossible à trancher parce que les prémisses n’ont pas de sens. Tous les zèbres ne se ressemblent pas (même s’ils partagent des éléments) et tout les non-zèbres ne sont pas uniformes non plus car on ne vit pas dans un monde manichéen. Il y a des degrés dans la zébritude et dans la personnalité des gens sinon la recherche de partenaire serait beaucoup plus simple et on ne parlerait pas d’alchimie complexe.
Il me semble également intéressant d’introduire le fait certaines personnes sont sur la bordure, entre les deux mondes. Pour moi, si on généralise pour essayer de déboucher sur des étiquettes communes, il y a les gens qui s’adaptent bien à la société et qui rejettent la bizarrerie des HP, les HP eux même qui ont du mal à comprendre certains concepts et règles communément admis et puis il y a ces gens qui bien que capable d’évoluer dans la société la remette en question et sont plus ouvert d’esprit/ compréhensif envers les HP. Peut être par attirance envers la différence (ou ayant un tel sentiment eux-même), à cause de certains profils atypiques dans la famille, envie d’apprendre ou l’appréciation de ces qualités provenant de l’hypersensibilité de l’hp…
Je partage totalement votre avis 🙂
Un grand merci pour cette article qui me permets de me retrouver un peu en cette journée d’incompréhension avec mon compagnon sans rayures et à qui je n’ai jamais parlé de tout cela. Peut être est-ce un tort de ma part mais je trouve cela stigmatisant de me présenter comme zèbre aux yeux de mon compagnon alors j’ai choisi le silence jusqu’à maintenant. En bonne zébresse qui se respecte j’ai très peur d’être jugée, en particulier par ceux que j’aime , peur d’être mise dans une petite case qui ne résumerait absolument pas ce que je suis. Je ne lui en ai jamais parlé, je n’en parle à personne d’ailleurs, nous sommes ensemble depuis un an , j’ai deux enfants de deux pères différents , dont un petit zébreau. Mon compagnon a deux enfants également. Nous nous aimons mais nous ne nous comprenons pas toujours et aujourd’hui c’est le cas. Je suis trop amoureuse, trop passionnée, trop en demande . J’ai besoin que ça vibre tous les jours , que l’on s’aime par dessus tout alors que lui est d’humeur toujours égale. Il m’aime , me le dit, me le montre, c’est un homme attentionné mais je commence à m’ennuyer . Je place l’amour au dessus de tout mais il ne le comprend pas même lorsque je tente de lui expliquer pacifiquement mon point de vue. Et je peine à comprendre le sien. Certaines choses n’ont pas de sens pour moi , des choses auxquelles il attache de l’importance mais qui pour moi sont sans intérêt. Et inversement. La vie à deux est une lutte de tous les jours quand on est zébrée, surtout antisociale comme je le suis, j’ai l’impression de devoir refouler tellement de choses pour me maintenir dans ce monde là et pour maintenir cette relation aussi, à laquelle je tiens, c’est parfois épuisant pour l’esprit. J’en ai des migraines certains jours. C’est tellement plus simple d’ être seule. En vous lisant je me dis que je me trompe sûrement, que je devrais en parler , que c’est peut être ça le problème , j’ai choisi le silence il y a très longtemps , bien avant de savoir qui j’étais d’ailleurs. Merci pour l’article en tout cas , et ce petit espace d’expression libre. Je vais consulter les autres articles car j’ai beaucoup à faire pour mon fils maintenant, ce que je n’ai pas su faire pour moi.
Bonsoir,
je suis tombée sur ce site dans le cadre de mon master meef (enseignement en collège et parallèlement j’enseigne en musique lors de remplacements), car je me suis intéressée aux zèbres justement pour mon mémoire, et après avoir également lu plusieurs livres avant dont ceux de Jeanne Siaud-Facchin et de Sophie Côte j’ai remarqué énormément de points commun avec moi (grande difficulté à l’école, avec les autres, rythme différent des autres…). Je n’aurais jamais pensé être dans cette réflexion tout ça grâce à mon sujet de mémoire, surtout que vu mes résultats j’avais déjà passé des bilans auprès de différents psy et passé un test de douance sur recommandation de l’école mais le résultat était négatif (j’ai lu qu’une fille est plus compliquée à détecter), l’un d’entre eux a même dit très négativement que je n’arriverai jamais en 6ème et que je n’irai pas bien loin; ce qui a évidemment énervé mes parents partis en claquant la porte. Tout cela s’est passé dés le primaire et cela date puisque j’ai 24 ans et je me reconnais complètement dans cet article sur les relations amoureuses aussi. Je me pose de sérieuses questions et j’aimerait refaire ce test. Bref je parle trop haha, je cherche des recommandations pour trouver un bon psy pour faire ce test de douance, je prend tout (sites avec des coordonnées de psy ect…), merci d’avance et bon courage pour les zèbres la vie n’est pas facile tant que la douance n’a pas été détectée. Je prend également volontiers des recommandations de livres sur les ados zèbres et sur l’enseignement envers les zèbres au collège. Il faut rester positif et ne pas baisser les bras (même si c’est dur) ^^
Merci pour votre message ! Pour les coordonnées de psy, je vous conseille de consulter les sites des associations comme l’AFEP qui sauront vous guider selon votre lieu d’habitation.
Bonjour et merci à tous pour ces témoignages, recherches, interrogations, qui me font sentir moins seule.
Je suis zèbre et psy et j’accompagne de plus en plus de zèbres qui s’ignorent. Enfants, ados, adultes. Je leur propose de lire, de s’informer sur qui ils sont, afin qu’ils ne perdent pas un temps si précieux… On n’a qu’une vie. Pour les auteurs qui me semblent les plus compétents et éclairants sur le sujet rayé qui nous occupe : Jeanne Siaud-Facchin, Christelle Petitcollin, Saverio Tomasella.
Concernant la PN, il me semble qu’il y a bien plus de femmes PN que d’hommes, mais elles oeuvrent plus subtilement. Des milliers d’enfants se retrouvent à grandir sans père, victimes d’aliénation parentale. C’est une catastrophe pour la construction psychique des enfants-ados, adultes de demain. L’aliénation parentale est majoritairement maternelle, et ces mères sont presque toutes PN. Force est de constater que les zèbres, hommes ou femmes, attirent les vampires affectifs que sont les PN. Nous sommes des proies idéales. Aussi savoir qu’on est zèbre peut permettre de faire plus attention au choix de nos relations. Lire, lire et lire encore… et faire un gros travail de recentrage sur soi.
Merci pour l’existence de ce blog et bonne route.
Très bel article, merci de l’avoir aussi bien traité, n’étant effectivement pas sur un sujet très évident.
Pour ma part, étant zèbre et ayant eu diverses relations, avec zèbre et non zèbre, je me retrouve complètement dans ces explications, qui sont très bien écrites, d’une simplicité magnifique et gratifiante.
Je pense également que l’une des bases est certainement la compréhension, de soi-même en premier lieu, puis de l’autre, ainsi que la complicité. Mais j’ajouterais aussi les centres d’intérêt communs. On peut évidemment en avoir des différents, en avoir pour soi uniquement, puisque cela n’aura pas d’intérêt pour l’autre, mais il en faut également au sein du couple. Je ne pense pas qu’un zèbre puisse trouver son bonheur en couple avec uniquement de la compréhension et de la complicité. Il faut aussi pouvoir partager des centres d’intérêt, un minimum. Sinon ce ne sera pas suffisamment stimulant intellectuellement et émotionnellement pour le zèbre. En tous cas pour moi, c’est ce que j’ai pu constater.
Evidemment il y a aussi la confiance, en soi-même d’abord pour être bien avec soi et avec l’autre, puis la confiance en l’autre qui s’installe petit à petit. Sans cela le couple ne peut tenir très longtemps également…
Encore merci pour ce bel article, cela m’a fait du bien de le lire.
Superbe article…étant un non zèbre, j’ai trouvé ma relation avec un zèbre merveilleuse…jusqu’au jour où elle mentionne que ses sentiments ne sont plus les mêmes. Du jour au lendemain, sans avertissement, sans changement dans ses actions, sans explication du pourquoi elle se sent ainsi…c’est très déroutant et difficile de comprendre ce qui se passe dans son cœur et dans sa tête
Bonjour et tout d’abord merci pour ce témoignage,
J’en profite pour sonder vos réactions autour de ce thème car tu nous y décris une difficulté à t’emballer et à te confier dans une relation. Diagnostiquée zèbre il y a 9 ans environ, j’ai pourtant le problème inverse, celui de m’emballer très vite dès qu’une personne coche au moins deux ou trois critères et de ce fait la plupart des hommes se sentent en décalage avec mon engouement rapide et prennent peur car je suis très expressive (même si certains mots sont difficile à dire, je ne vous ferai pas un dessin). Mes amis me disent que je ne devrais « simplement » pas m’emballer trop vite, comme si c’était quelque chose que je maîtrisais. A l’inverse lorsque tout se passe bien plusieurs mois j’ai tendance à éteindre le feu du début car la relation ne me convient pas, au final. Pendant 2 ans j’ai aimé un aspie, mais sa tendance à l’auto destruction m’a fait peur et m’a poussé à partir… Actuellement je suis en train de divorcer d’un « non-atypique » dira t’on (même si honnêtement je n’ai pas du tout envie de m’enfermer dans la différence, nous sommes tous différents), et je réalise qu’il va me falloir faire preuve de beaucoup de patience pour trouver une personne qui me corresponde, m’accepte et m’aime tel que je suis. Je suis célibataire depuis plus d’un an pour la première fois de ma vie et j’ai beaucoup de mal à m’y habituer. Je suis donc passée par les sites et applis de rencontres qui m’ont fait vivre des montagnes russes émotionnelles et qui ne m’ont rien apporté si ce n’est déception sur déception car la plupart des gens prennent ce genre de chose de manière superficielle et moi non. Bref, ma vie sentimentale est assez chaotique et si vous avez des « tips » pour mieux gérer ça, ou améliorer l’orientation des choix, je vous en serai reconnaissante.
Merci très bel article ❤️…et j’adore vos dessins
Magnifique article, très bien écrit avec une description parfaite des ressentis des zèbres. Je vis moi même avec une jolie personne à rayures.
Je dois dire que notre vie amoureuse n’est vraiment pas simple, beaucoup de disputes souvent longue mais finalement qui se termine généralement bien.
C’est difficile pour elle de me voir différent, avoir des changements d’humeur. Quand je ne me sens pas bien elle le prend très à coeur et imagine toujours que c’est contre elle. J’essaie de trouver les mots pour la rassurer, la tranquiliser.
Ces mots ne touchent pas toujours comme il faut, pour la première fois lors d’une autre dispute je tombe sur cet article.
Il m’a ouvert les yeux, j’avais déjà lu bon nombre d’article a ce sujet mais toujours des psy et jamais des rayures.
J’ai enfin plus comprendre et utiliser les bons mots avec ma chère et tendre.
Je vais tenter de m’améliorer pour lui donner plus confiance en elle, la rassurer davantage et lui expliquer plus en détails mes ressentis.
Je déteste la blesser, elle s’en veut aussi toujours après.
J’espère pouvoir arranger cela grâce a ce blog que je découvre et notamment grâce à cet article.
Merci pour vos mots, ils vont nous aider à rester encore et encore amoureux.
Bonjour tout le monde merci pour vos témoignages vous m’avez fait vivre ce que j’ai lu et je vous aime pour cela.
Florian j’ai 36 ans 2 enfants dont un zèbre je suis moi-même zèbre autodiagnostiqué lors de ma séparation j’avais 33 ans j’ai pourtant fréquenter la psychiatrie de l’âge de 17 ans à 23 ans mêler malgré moi à un parcours chaotique puisque je me suis retrouvé SDF plusieurs fois, je n’ai plus de famille à l’heure actuelle hormis mes enfants.
Forcément professionnellement c’est atypique j’ai été mécanicien pâtissier militaire dans l’infanterie j’ai fait aussi pas mal de boulot d’usine, j’ai fait de la compétition en MMA pendant 2 ans puis j’ai eu des enfants que je ne pouvais pas sacrifier pour cette passion prenante j’entraîne et je coach des jeunes à l’heure actuelle…. je suis resté 5 ans dans le packaging parce que j’ai eu un AT alors que je n’avais plus de contrat, j’aime la facilité malgré le perfectionnisme et la ligne de conduite que je m’inflige pourtant un peu malgré moi Je suis devenu délégué syndical membre de la DUP, DP CE CHSCT secrétaire général de la section et un mandat extérieur de conseiller du salarié dans cette PME ronger par la corruption et dépourvu d’une quelconque justice… comme je vais toujours à fond la suite logique fut un burn-out donc la séparation et grand retour dans le monde enchanté de la psychiatrie que j’avais réfuter pour mon cas je dis bien, étant devenu anti pharmaceutiques et de façon amateur psychologue et expert en développement personnel mais à ce moment-là j’étais tellement diminuer d’avoir raté ma vie mon couple et mes enfants… enfin bref je suis et resterai toujours artiste peintre modeleur c’est une de mes passions… actuellement Manager conseiller commercial dans les énergies renouvelables depuis 2 ans je ne cherche absolument pas à recruter et je sais les compétences merveilleuse et humaine dont vous pouvez faire preuve mes chers amis zèbre.
je suis déjà sur une reconversion en naturopathie et j’aménage ma maison en gîte éducatif pro permaculture écolo… j’avais 33 ans lorsque tout est devenu limpide en lisant un article sur les zèbres J’ai compris pourquoi je vivais dans la 4e dimension parce que jusqu’à présent je pensais que j’avais un type de schizophrénie voir même syndrome asperger ayant déjà subi une erreur de diagnostic j’étais censé être bipolaire lorsque j’avais 19 ans mais ce que l’on a se classe ni dans les névroses et encore moins dans les psychoses je pense que nous avons quelque chose à accomplir et croyez-moi sur parole dans quelques années il y aura le salon du zèbre nous allons améliorer la société et redonner à notre habitat naturel son sens initial c’est-à-dire l’abondance et la beauté j’en suis persuadé.
voilà j’espère que je ne paraît pas trop prétentieux parce que ça me débecte que la paix et la bénédiction soit sur vous mes amis.
Où là je suis encore parti dans tous les sens sauve-qui-peut tant pis de toute manière dans 20 ans je serai peut-être en Polynésie sur une plage de sable blanc en train de siroter du rhum dans une noix de coco ou alors en pleine expéditions dans la forêt amazonienne.
Désolée pour les fautes la flemme de me relire
Hahaha, c’est exactement ça ! Merci beaucoup 😀
Paul
Je suis en phase de recherche sur le sujet pour une de mes élèves que l’on pense surdouée/HPI/hypersensible, mais j’avoue être complètement abasourdi par la lecture de cet article.
Après plus de vingt ans de disputes et d’incompréhension de la part de mes proches et particulièrement mes parents, c’est la première fois que j’ai l’impression d’avoir affaire à quelqu’un qui met les mots exacts sur ce que je ressens.
Je commence à me poser des questions sur moi-même, maintenant…
Bonjour Chloé,
J’ai découvert votre blog en cherchant des témoignages sur les relations de couple.
Je suis un « non-zèbre » qui a rencontré une belle zèbre il y a quelques semaines. Une très belle rencontre pour nous deux, prometteuse. Une évidence entre nous.
Et puis ma zèbre s’est cabrée. Son fonctionnement fait qu’elle « m’apprend » à vitesse grand V jusqu’à anticiper mes fins de phrases, mes attitudes, mes mimiques…
Il y a comme une distorsion grandissante entre ses sentiments et sa peur de s’ennuyer de moi une fois qu’elle me connaitra complètement. Elle en souffre. Pour elle et pour moi.
Elle voulait mettre fin à cette histoire malgré nos sentiments l’un pour l’autre et puis nous avons décidé d’une pause le temps qu’elle se fasse aider. Je suis quelqu’un d’ouvert et de compréhensif. Je l’aiderai de mon mieux.
J’ai donc besoin de comprendre et votre article sur les relations amoureuses ainsi que les commentaires éclairent ma lanterne.
Merci à vous pour ce blog et à celles et ceux qui vous suivent pour leurs partages.
OMG ! Je suis donc un zèbre !!
C’est très bien écrit.
Je me suis totalement reconnue dans cette description d’amoureuse lol
Merci beaucoup.
Juste une petite précision : Les zèbres (oui oui ça y est je me considère comme telle lol) aiment en effet les personnes ayant un grand sens de l’humour mais je préciserais ou bien bon public. Parfois, ça suffit pour nous plaire. Qu’en penses-tu ? Moi, j’aime faire la différence entre ces deux notions. On peut ne pas avoir la capacité de faire rire, mais savoir rire de tout (ou presque) et c’est tout aussi craquant…
Ahah oui, sans généraliser, moi, je suis trèèès bon public 😉
Bonjour Chloé,
Merci beaucoup pour votre article qui m’éclaire énormément. Après plusieurs thérapies pour notamment sortir de relations dysfonctionnelles et destructrices, j’ai franchi une première étape en acceptant qui je suis et en m’aimant pour cela (émotive, hypersensible, intuitive au possible …) déjà une sacré victoire quand toute ma vie avant cela j’ai évolué dans un monde (une famille !) qui me demandait de ne pas pleurer, ne pas ressentir, ne pas exprimer, ne pas me poser de questions …. bref ne pas être moi ! Après une récente discussion (imprévue mais il n’y a pas de hasard !) avec une amie qui est devenue coach pour adultes atypiques (au sens HP, zèbres …) elle m’a conseillé le livre de C Petit Collin « Je pense trop » que j’ai dévoré en moins de 48h ! Et là une claque ! Je me sens enfin comprise et donc pas si folle que ça ! Moi qui ait besoin de tout comprendre, me pose tous les jours mille questions, qui a 100 idées par jour … ouf je ne suis pas dingue mais HP. Pas facile à admettre quand même, mais j’y travaille. J’essaye alors depuis, tout doucement, d’expliquer à mon conjoint mon fonctionnement (qui lui n’est pas zèbre). On s’entend sur tout, on a beaucoup de gouts et de valeurs en communs, SAUF sur la communication, le choix des mots et la forme pour s’exprimer. je suis hyper sensible aux mots, aux nuances, ce que mon ours à moi ne distingue pas forcément. Alors ça clash ! Je l’aime énormément mais son manque de nuance et d’intérêt pour les mots justes m’exaspèrent. Mon désir d’idéal est mis à mal, notre complicité s’émaille et je me dis, car convaincue qu’il est l’homme de ma vie ,que je vais devoir faire des micros deuils dans mon idée de la relation « parfaite » à mes yeux. Je vois qu’il essaye, fait bcp d’efforts pour s’adapter mais c’est parfois maladroit. Pour ne rien arranger, la routine du confinement et de l’activité partielle nous abîme aussi. Bref, c’est le chantier ! J’ai besoin de vos conseils pour savoir comment bien vivre en harmonie et sans frustration avec un non zèbre, retrouver la puissance et l’intensité du début de notre relation (ça fait 4 ans qu’on est ensemble. Il a 51 ans et moi 43), ne pas me sentir incomprise parfois. Je suis convaincue que c’est possible mais j’ai besoin de comprendre comment y parvenir. Merci de votre aide et merci de m’avoir lu (oui moi aussi, je fais des tartines de ma vie, désolée)
Article interessant. Cela peut aider certain.e.s dans la rechercher et preservation de quelqu’un avec qui se promener dans le temps. Du boulot, meme quand les etoiles s’alignent, mais il peut etre utile de se rappeller que pour certains, elles ne se s’alignent jamais
Pour ma part, je suis sur l’autre extreme. Fêté mes 40 ans il y a peu, seul. Jamais été en couple hormis une fois où apres 2 ans d’approche, ca a tenu moins de deux semaines où j’ai été trompé et manipulé. Depuis..bhaa. Je me dit que j’ai deja tenu la moitié du trajet seul et je vis dans ma tete. Je me rassure en me disant que j’aurai plus de chance de ce coté là dans une autre vie
Merci beaucoup de cet article qui permet de calmer certains bouillonnements.
J’aurais envie d’ajouter un point primordial qui est la rencontre et la découverte de l’autre.
Ce moment peut générer des tas de questions, de stress, de scénarios, de certitudes et de tout ce que la réflexion en arborescence rapide et de projections permet.
Ce moment précis peut être rempli d’angoisses et de besoins de communication et d’échanges pour élaguer des branches inutiles et de connaître les branches viables et celles qui peuvent être solides.
Malheureusement face à un partenaire à la pensée classique, sa capacité d’analyse et de projection ne vont pas au même rythme.
Nous allons trop vite et trop loin pour analyser et vouloir déjà agir sur les futurs scénarios.
Au bout de 3 rdv, je connais déjà les bonnes habitudes à adopter pour que la relation ne rencontre pas un problème envisagé dans un an et demi par ma réflexion en arborescence.
Je sais que si nous ne veillons pas au grain notre rencontre peut être voué à un échec.
Communiquer oui, être rassuré oui : Mais malheureusement il faut s’interdire de commencer à expliquer au 4ème rdv toutes ces possibilités déjà envisagées. Imposer à celui qui a la capacité à être à 100% dans le moment présent, et qui profite de la découverte à son rythme, une vision aussi forte et riche de possibilités et de changements à opérer ou de bonnes habitudes à prendre pour un succès potentiel à viser : on doit oublier de peur de le faire fuir.
Il faut du temps pour se rencontrer et travailler sur la patience et la prise de recul évident. Ce moment est fait de montagnes russes où l’on oscille sur tant d’émotions contraires.
Être déçu, triste, en colère, angoissé… sans être vraiment capable d’être satisfait d’une très belle rencontre.
Il faut apprendre à faire diversion sur un maximum de débuts de pensées en arborescence.
La communication se gagne avec un temps plus long que notre capacité à voir un tout.
Il faut vraiment mettre de côté notre façon de voir et se rappeler que c’est ici et maintenant. Stopper ses pensées pour mettre toutes les chances de son côté.
Les personnes classiques vont nous connaître et nous comprendre à leur rythme.
Ma dernière grande relation j’ai mis 3 ans à installer une bonne communication sans aucun problème et rempli d’un vrai bel équilibre. Mais malheureusement elle s’est terminée car c’est très compliqué de nous suivre au quotidien. Je proposais un changement d’habitude dans notre quotidien pour un problème prévu dans 1 an et demi ou 3 ans. Et avec le temps quand l’autre ne comprend pas et ne peut pas penser comme nous, c’est aussi très déstabilisant pour lui de constater que nous avions vu juste et que nous nous rappelons du point de départ d’il y a 3 ans.
Cet article balaye avec pertinence les grandes lignes mais il manque des conseils plus précis et clair pour que les personnes classiques comprennent et aussi pour permettre aux HP de penser à couper le bouton marche surtout dans la rencontre.
Communiquer oui mais à partir de quel moment et jusqu’à quel point d’avancée de notre réflexion ?
Trouver le savant mélange entre notre pensée qui va très loin et une pensée plus simple connectée à un moment plus conjugué au présent… est malheureusement un exercice difficile et d’acrobates.
J’ai trouvé le jardinage et l’écriture pour calmer le trop plein.
Pour réussir une relation amoureuse solide et saine il nous faut apprendre à calmer nos pensées seul et ne pas alourdir le quotidien de l’autre.
Il nous faut solliciter l’autre que dans certains cas. Le premier est pour lui dire que ça bouille à l’intérieur et que l’on a juste besoin d’un contact physique rempli de tendresse et avec quelques mots rassurant. Cela permet de revenir au concret et les pieds sur terre. 2ème point pour informer l’autre d’une de ses phrases où d’une de ses réactions susceptibles d’une mauvaise interprétation ou d’un départ de tsunami pour qu’il sache juste nous dire « ce n’est pas ça, tout va bien »… Et 3ème point et pas des moindres… parler des vraies réflexions utiles.
Il faut apprendre à se connaître et reconnaître les pensées polluantes, inutiles, anxiogènes et essentielles…
Communiquer est important mais apprendre à penser seul sans tout partager est aussi important.
Vivre avec un atypique n’est pas que le seul scénario… c’est aussi vivre avec une personne à la pensée classique. Nous devons faire preuve d’une adaptation et trouver des rituels pour éliminer les trop plein et éradiquer l’inutile.
Et surtout être certain d’avoir envie de s’engager sur le très long terme. Cette perspective est extrêmement rassurante car elle permet de se dire que rien n’est urgent pour être réglé et que nous avons des années devant nous et cela aide à changer notre rapport à l’impatience.
L’inconvénient est qu’il nous faut trouver une personne apte à nous rassurer sur un vrai grand engagement serein.
J’espère avoir apporté des éléments complémentaires et pertinents pour aider à compléter ce qu’à éveillé cet article de choses qui me sont apparues importantes pour nous aider et aider les personnes classiques.
J’ai vécu une histoire qui m’ a abimé moralement. Les zèbres sont sincères, entiers, s’adaptent à l’autre et pensent que leur sincérité va plaire à l’autre et les toucher. Je constate que ce n’est pas toujours le cas. La sincérité peut se retourner contre nous si nous tombons sur des personnes qui ne considèrent pas ça comme une valeur , une manière de vivre et utiliseront chaque mot , chaque phrase sincère contre nous. Le mensonge est à préférer. Un comble ! Notre capacité à nous adapter est aussi vécue comme de l’hypocrisie ou un faux-semblant alors que c’est simplement notre raison d’être. Notre hypersensibilité nous désarme face à un partenaire cassant contre lequel par amour, bienveillance ou tentative de compréhension nous ne contre-argumentons pas car nous en sommes incapables lorsque l »émotion nous submerge. Quand celui-ci fait usage de la manipulation pour bloquer toute tentative de notre part de dialoguer , de trouver une solution, il reste à faire le difficile constat que la relation doit cesser. Et ça aussi, nous en sommes incapables car trop émotifs, trop attachés. Notre seule arme, c’est notre infinie capacité à déceler les comportements toxiques, à gratter le peinture de façade pour découvrir les défauts. Nous voyons rapidement ce qui ne va pas mais tentons de croire, que, comme nous , l’autre est capable de se remettre en question, de faire un pas alors qu’il fait tout ce qui est en son pouvoir pour nous briser. Mon seul conseil : si après quelques jours, vous constatez ces défauts, fuyez ! Avant que la machine ne vous broie.
Vous avez tout à fait raison, et c’est important de le préciser, on a tendance à dire que « tous les zèbres sont sincères et gentils » mais pas forcément… les exemples sont nombreux 🙁
merci pour le commentaire.je me rends compte que je n’ai pas été clair : je suis zèbre et ai eu relation avec une non-zèbre qui a puisé dans ma sincérité et mes faiblesses pour me faire des reproches par rapport à ce que je venais de lui dire. Cela n’a pas arrêté et est devenu très lourd à gérer.
Je suis hélas dans le même cas que beaucoup, j’ai compris intellectuellement comment ça marche: en gros il faut que la demoiselle ait une vocation en harmonie avec la tienne (qu’il faut découvrir) et un mêm niveau énergétique (force physqiue, intelligence, santé, autonomie, pas de blessure de l’âme)
Mais dans le Réel, cela ne débouche que sur des relations de quelques mois, alors que je cherche comme toi une compagne sérieuse pour participer à ses projets et la faire participer aux miens!
Je me suis dit qu’il devait y avoir une cause cachée, et j’ai découvert que je souffrais encore de dépendance. Or que voit une demoiselle en premier chez toi: si tu es capable de réaliser tes aspiration, c’est à dire si ton énergie fonctionne bien, Tu peux avoir les meilleures intentions et discours du monde, si cette condition n’est pas remplie, elle n’écoutera pas un mot de ce que tu diras et ne prendra pas conscience de tes autres qualités!
C’est ainsi! C’est ce que j’appelle le camouflage du Réel par le Ressenti!
J’ai donc soigné cette « fuite de mon énergie » (dans d’autre cas, cela peut être causé par une blessure de l’âme non résolue) qui me faisait ne pas être en adéquation avec les demoiselles qui me plaisaient.
Ce soin est récent, je pense être guéri puisque je n’écoute plus de musique énergisante, ne suis pls dérangé d’être seul, je trouve d’autres moyen de me réaliser, etc… Si une demoiselle ayant la m^me vocation que moi (faire comprendre le Réel aux les masses populaires) partage mon idéal, voici mon mail: [email protected] et le site où elle pourra me retrouver https://www.apie-people.com/
Il y a plus de 30 ans j’ai rencontré mon mari, zèbre ++ (qui le nie encore) et zèbre moi même sans le savoir… ça a été comme une « respiration après une longue période d’apnée »… notre relation, dans l’ignorance de nos rayures respectives, a été passionnée, fusionnelle, faite de grande complicité mais aussi de clashs dantesques… ignorante de ce qui m’arrivait, j’ai pris et cru au 1er degré tout ce qu’il me disait avec beaucoup de force et, dans l’incapacité à assumer le tsunami que l’expression de mes propres émotions déclenchait, j’ai enfoui tout cela (hors clashs bien sûr, inévitables), élimé mes sens au possible (ouïe, vue). C’est une thérapeute qui m’a fait voir clair et qui nous a permis de travailler chacun là où nous avions besoin. Depuis, nous avançons plus conscients de nos forces et faiblesses; notre relation est plus apaisée même si nous cherchons encore la juste mesure dans nos excès respectifs. Mon plus grand souhait était de ne jamais m’ennuyer, c’est réussi! Aujourd’hui, nous accepter tels que nous sommes et aller mieux à deux est ce que nous pouvons offrir de mieux à nos deux filles zèbres, qui nous ont comme exemple/contre-exemple, selon…
Merci pour cet article.
J’ai toujours su que j’étais différente, je n’ai pas besoin de passer de test pour savoir que je comprends plus vite et plus finement que la plupart des gens, que je m’intéresse à bien plus de choses, que je prends tous les micro-événements de la vie bien plus à cœur…
Quand j’avais 20 ans, je désespérais de rencontrer un garçon qui me plaise… ils me semblaient tous si fades, si simplistes ! Puis j’ai rencontré un garçon qui avait des idées radicalement différentes des miennes – sur tous les plans : politique, vie familiale, centres d’intérêt… – mais au moins il avait des idées ! J’ai trouvé ça incroyablement stimulant. Nous avons commencé une relation sans trop y croire, en veillant à extrêmement communiquer pour surmonter nos différences. Il était mon refuge, mon pilier, et nous avons globalement passé de très belles années (même si la sexualité a toujours un peu coincé : il a des « besoins » fréquents, j’ai parfois des envies, quand j’arrive à débrancher mon cerveau.)
Et puis au bout de 9 ans, j’ai accompli pour lui un acte d’amour héroïque : j’ai accepté que nous ayons un enfant. Pour moi qui ne voulait pas être mère, c’était vraiment la plus belle preuve d’amour que je pouvais lui donner. Et ça a ruiné notre couple… Je n’entrerai pas dans les détails, ce serait trop long. Mais j’ai essayé, encore et encore, de lui parler. De lui faire entendre que j’étais malheureuse de la façon dont notre relation avait évolué, que j’avais besoin de lui. En vain. Je me suis lancée dans des activités dérivatives, pour ne pas sombrer : je sculpte, j’écris des poèmes et des romans. En théorie, il me soutient – mais mes sculptures « encombrent » la maison, et il « n’a pas le temps » de lire ce que j’écris.
Notre fille a maintenant 8 ans. Je n’envisage pas une séparation pour l’instant, car je ne veux pas la perturber, nous formons une bonne équipe parentale, et je suis aussi pragmatique : quitter notre maison, mon atelier, perdre en confort de vie… ça ne me fait pas envie. Mais je commence à me demander si au fil du temps je ne suis pas devenue « trop » pour lui. Si ma façon d’évoluer dans plusieurs directions à la fois ne le fait pas se sentir en insécurité, et réagir inconsciemment… Ne venez pas me dire que c’est un « Pervers Narcissique », terme trop souvent galvaudé là où un simple « con » fait l’affaire ! je me demande juste si un diagnostic posé sur mon fonctionnement, ou une thérapie de couple avec un psy formé au psychisme à rayures, pourrait aider. Qu’en pensez-vous ?
Bonjour
Je ne suis pas encore diagnostiquée mais je vais le faire. J’ai découvert mon « potentiel » HPI ou HPE il y a 2 ans à l’âge de 51 ans, par le biais d’un thérapeute. Je suis littéralement tombée de ma chaise, j’ai lu de nombreux ouvrages et j’ai obtenu beaucoup de réponses, cela m’a réconcilié avec moi-même. Je suis intelligente, je pense vite, j’analyse encore plus vite, ma créativité n’a pas de limite, et mon cerveau ne débranche pas souvent 😉 et tout le reste est dans la lignée du HPI complexe avec une pointe de laminaire.
Mais encore une fois, je n’en ai pas la preuve scientifique. Mais cela m’a beaucoup apporté de lire des ouvrages et des blogs.
Concernant l’amour, après 20 ans de mariage avec une personne très rationnelle, peu empathique, j’ai la chance d’avoir rencontré un hypersensible très intelligent, et je ne me suis jamais sentie aussi bien avec un homme. Notre complicité est juste extraordinaire. Je me rends compte aujourd’hui de la difficulté de mes précédentes histoire, j’étais en mode faux-self pour leur plaire.
Avec lui, je suis moi à 100%, et comme il me le disait hier, « Tu es étonnante, tu donnes l’apparence de quelqu’un de sûr de soi, battante, solaire, mais quand on creuse un peu, on découvre une immense capacité de remise en question, la résilience, la générosité, un peu bisounours aussi ». Il me donne beaucoup de force même si lui aussi est compliqué. Nous nous sommes promis de rester honnêtes et authentiques et nous parlons beaucoup. Le fait qu’il soit hypersensible est un plus évident.