Savoir qu’on est surdoué, HPI, zèbre.

Ce serait pas plutôt de l hypersensibilité?

Vraiment différent oui ! Comme beaucoup d’autres personnes qui ont aussi une différence, et sur laquelle on met d’autres mots ! Qui peut se targuer d’être « normal » ? Et comment définit-on normal autrement que par négation d’une différence, à commencer par « pas bizarre » ?
Différent certes, mais pas seul à l’être ! Ni dans cette différence-là, ni dans le fait d’être différent ! Se sentir décalé, c’est une chose, se rendre compte qu’on n’est pas les seuls à l’être, c’est un vrai soulagement !
Mon frère est comme ça. Merci pour le blog et nous aider à mieux nous comprendre les uns les autres!

Comme plus haut, plus j’avance sur ce blog, plus je me retrouve… ((Je l’ai découvert grâce à l’article sur les relations amoureuses, où clairement, c’est moi xD Même si la vie a fini par me démontrer que seule, c’est bien aussi ^^)
Pour autant, même si j’ai vraiment l’impression de me voir dans ce blog (c’est à s’y méprendre), je ne saurais dire si j’ai le droit de m’approprier le terme de « zèbre »… (et là, je sens le syndrôme de l’imposteur pointer le bout de son nez xD)
Bref, tout ça pour dire merci, et je vais poursuivre la lecture de ton blog, pour mieux comprendre, et peut être mieux ME comprendre.

Je ne sais pas comment beaucoup d’entre nous parviennent à trouver leur place.
Je n’ai jamais trouvé la mienne. Et je n’ai jamais rencontré une personne qui me comprenne vraiment. C’est malheureux à dire mais personne dans mon entourage ne me connait vraiment.
Je n’aime pas mon boulot… mais je n’ai jamais bien su vers quoi me diriger. Trop de choses m’intéressent.
Quand j’étais enfant, on parlait très peu de test de QI et de « douance ». J’ai donc grandi en constatant que personne ne semblait s’intéresser aux mêmes sujets que moi. Que les autres ne semblaient ni entendre, ni voir, ni sentir tout ce que je percevais. Par exemple, quand je voyais les autres tâtonner dans le noir, je pensais qu’ils jouaient la comédie puisque j’y voyais très bien. De plus j’ai eu une scolarité pénible et laborieuse. Torts partagés entre ma tête de mule et les limitations du système scolaire. Plus une bonne dose de syndrome de l’imposteur (j’ai rédigé mon mémoire de fin d’études en 24 heures. Mes condisciples ont mis des mois pour le même résultat. J’ai donc menti en prétendant que j’avais mis autant de temps qu’eux.)
Par contre, je me suis souvent retrouvé en difficulté face à des choses évidentes pour les autres (par exemple à cause d’un énoncé d’exercice qui me paraissait peu clair).
Mes peines de coeur, dont une a pris des proportions telles que je m’inflige encore physiquement et mentalement du mal tant d’années après.
Mon incapacité à me pardonner quelque erreur que ce soit ne me simplifie pas la vie non plus.
Et mon fils, petit zèbre de 7 ans, me déstabilise. Je comprends souvent ce qui lui passe par la tête. Je comprends son esprit logique, son hypersensibilité, sa curiosité insatiable . Mais il est aussi extraverti que je suis introverti. Je suis parfois perdu face à ses réactions.
Je suis heureux pour ceux qui trouve leur place et leur chemin. Moi je n’y arrive pas et je suis fatigué de chercher encore et toujours un sens à mon existence (si c’est pas maheureux à 41 ans…)

Je viens tout juste de comprendre pourquoi je réfléchis tout le temps , sans arrêt et pourquoi je ne me sens pas comme les autres , qui vivent leur vie tranquillement sans se compliquer l’existence avec un milliard de question sur tout et rien , suis je vraiment un zèbre ? Même ça me laisse dans le doute ,de l’aide je suis perdue là

A 38 ans, une séparation en juillet extrêmement douloureuse, une chute constante, des recherches sur qui je peux bien être au fond….et me voilà arrivé sur ce site. Une vraie découverte troublante….après tant d’années à ne pas toujours comprendre certains décalages, certaines émotions, j’ai l’impression de lire des chapitres de ma vie dans tous les témoignages et le blog….un début de réponse peut être pour « une seconde vie ». Merci d’avoir créé ce site et merci pour les illustrations pleines de justesse.

Bonjour,

à 39 ans j’en suis à ce stade. Je découvre votre blog, l’envie de me comprendre après des diagnostics convergents (pas encore fait de test de QI mais cela ne saurait tarder).

Entre les larmes et la joie de comprendre. C’est compliqué…

Bonjour à tous

C’est dans le cadre d’un burnout et d’un suivi psy que le diagnostic de HP à été posé ( je n’aime pas du tout ce mot bien trop prétentieux à mon goût et puis si je suis Vraiment HP pourquoi ai-je dû bosser si dure à l’école pour rentrer dans ce moule étriqué ?) . Depuis et bien évidemment par quête de sens je lis tout ce que je peux trouver Sur le sujet, je me retrouve malheureusement dans tout. Je dis bien malheureusement car je le vis comme un fardeau (besoin de comprendre tout encore et toujours, De me poser des questions sans cesse, Un cerveau en ébullition permanente, de ne jamais réagir comme les autres, de ressentir tout avec Une intensité démesurée, d’accorder Naturellement autant d’importance aux moindres détails, d’avoir une intuition démesurée et de passer pour une rabat-joie, d’avoir l’impression que personne ne me comprend ou finalement est-ce moi qui ne comprend pas les autres ?, de rechercher de l’intensité dans tout sous peine que cela me Semble insipide…)
Je ne veux pas faire Le test bien évidemment par peur de l’échec (l’échec est difficile car je suis perfectionniste tyrannique ). Ma seule satisfaction a date est de me dire que je suis comme d’autres (J’avais vraiment peur à un moment donné d’être dingue) mais je n’ai toujours pas trouvé de sens à ma vie à 41 ans alors que je me demande depuis toute petite ce que je fous sur terre.
Bon courage à tous dans ces méandres d’explorations internes
Bien à vous
Alice