À moins d’avoir une vocation depuis très jeune, il est difficile de choisir un métier pour l’avenir. Surtout dans la société actuelle ou nous avons toujours plus de choix.
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Alors si trouver sa voie professionnelle quand on a un profil atypique est encore plus complexe. Car si l’on est hypersensible, que l’injustice nous met hors de nous, et que l’on attache énormément d’importance au jugement des gens et notamment à l’approbation de notre entourage, vous imaginez bien que le simple fait de choisir sera difficile. Souvent, on lit d’ailleurs que les zèbres sont « instables professionnellement ». Mais pourquoi ?
Le zèbre est quelqu’un d’extrêmement curieux. Il aura envie d’étudier toutes les matières qui l’intéressent, et d’essayer de nombreux métiers. Pourtant, on nous demande très tôt dans notre parcours scolaire de nous spécialiser,. De choisir des matières, choisir des études, en vue de choisir une profession.
Choisir.
Pour le zèbre, choisir est vraiment difficile, d’autant plus que l’approbation de son entourage est quelque chose de très important pour lui. Alors, qu’il soit mauvais en classe, ou bon partout, il écoutera ses professeurs et ses parents le guider vers une profession qui semble lui correspondre, où il semblera être compétent.
Mais est-ce pour autant ce qu’il veut vraiment faire ?
Souvent, le zèbre est très créatif et rêve secrètement de s’orienter vers une carrière artistique. Dans la peinture, la musique, l’histoire de l’art… Ou alors, il s’intéresse tellement à un sujet qu’il voudrait faire de la recherche exclusivement dans ce domaine. En archéologie par exemple. Ces voies très spécifiques étant considérées comme «bouchées», il est assez rare qu’ils soient confortés dans ce choix là. Proches et professeurs préfèreront souvent leur dire de continuer leurs études en parallèle de leurs activités artistiques ou de leurs intérêts. Pour plus de sécurité et de stabilité. Parce que la sécurité, c’est aussi quelque chose que les zèbres recherchent, vous vous souvenez ?
Trouver le bon équilibre entre désir et stabilité, entre passion et raison, quand tout nous intéresse, ce n’est pas chose facile.
Surtout s’il faut ajouter au désir et à la sécurité un troisième élément : la stimulation.
Le zèbre ne supporte pas l’ennui. L’important pour lui, dans son travail (et dans sa vie en général), c’est qu’il ne s’ennuie pas. Qu’il soit stimulé sans arrêt. Qu’il puisse être passionné par ce qu’il fait. Et surtout, qu’il n’y ait pas de tâches répétitives… Dès lors que le zèbre a l’impression de stagner, de ne plus rien apprendre, c’est le blocage, l’ennui total, la remise en cause de tout, la dépression parfois même.
En général, quand un zèbre commence à travailler dans une entreprise, ça se passe comme ça. Il débute, il découvre, ça l’intéresse. Il apprend des choses.
Puis très vite, il a fait le tour, a vu comment ça fonctionnait. Et c’est là que l’ennui se pointe et que les tâches perdent leur intérêt.
Alors il veut partir, démissionner, fuir.
En se disant que ce sera peut-être mieux ailleurs.
Et puis finalement, ailleurs, ça recommence.
Il découvre, il apprend, puis il maîtrise, il se lasse, et il veut repartir.
C’est un peu comme si son cerveau s’embourbait dès qu’il ne se passe plus rien de nouveau. Comme s’il s’endormait (mais sans endormir le flux constant de pensées qui n’ont rien à voir, ce serait trop simple… )
Enfin, on l’a vu dans un précédent chapitre, la relation du zèbre avec l’autorité est compliquée. Au travail, ça pose souvent problème, d’autant qu’un certain nombre d’entreprises fonctionne encore avec un modèle ancien. Un modèle où le mérite et le talent ont moins de place que la conformité et la politique. Pas étonnant donc que le zèbre qui propose beaucoup (trop) de changements à peine arrivé. Il bouscule l’ordre établi et s’attire les foudres de sa hiérarchie. Si l’on ajoute à cela qu’il a du mal à exprimer le cheminement de sa pensée qui l’a amené à prendre ses décisions, qu’il pose beaucoup de questions pour être sûr de tout comprendre, et qu’il fait passer ses principes moraux et humanistes avant la recherche du profit, on peut en déduire aisément qu‘il se fond difficilement dans l’organisation.
Alors, puisque de nombreux domaines l’attirent, qu’il ne supporte pas l’ennui et se trouve rarement à sa place dans l’entreprise, le zèbre songe souvent à changer de métier. Il regrette ce à quoi il a renoncé en faisant les choix qu’il a faits, et a envie d’essayer autre chose.
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Lors de mes discussions avec de nombreux zèbres adultes, beaucoup me disent qu’ils ne se sentent pas « expert » (moi la première), qu’ils ont beaucoup changé de poste et n’ont pas de parcours « cohérent », qu’ils ne se sont pas spécialisés contrairement aux autres personnes qu’ils ont pu croiser dans leur vie professionnelle. Pourtant, leur force c’est exactement ça. La polyvalence. Guidée par la passion, la curiosité, et la bienveillance. Certains domaines y sont réticents, mais d’autres accueillent cette compétence à bras ouverts. Et il faut la mettre en avant.
Mais pour cela, il faut parfois oser quitter le travail qui ne les satisfait pas. Par peur du jugement, par peur de perdre un statut social, par peur de rater. Mais aussi et surtout par peur de ne plus être en sécurité, changer radicalement de travail est un choix difficile à faire. Un choix plein d’incertitudes. Souvent, c’est même lors d’un arrêt forcé comme un long arrêt maladie, une période de chômage ou un congé maternité que le zèbre (et même le non-zèbre, c’est valable pour tout le monde évidemment) s’autorise à faire ce qui lui plait, et se découvre une nouvelle vocation.
Parfois, c’est un métier manuel, parfois le zèbre se met à son compte pour se libérer de la hiérarchie (mais attention, ce n’est pas une solution pour tout le monde, la montagne de papiers administratifs qui attend les entrepreneurs peut s’avérer problématique pour le zèbre), parfois c’est un métier peu satisfaisant intellectuellement mais peu prenant et qui laisse donc toute la place aux projets personnels que l’on peut réaliser à côté… Il y en a pour tout le monde. Nous sommes tous différents, mais je suis persuadée que chacun est capable de trouver le bon équilibre entre désir, stimulation et sécurité. Et si les expériences malheureuses passées sont considérées négativement par le zèbre, elles lui ont pourtant beaucoup appris sur la vie en entreprise. Sur les relations entre les gens et ce que le zèbre lui-même recherche dans son travail et dans sa vie, et influenceront positivement ses choix futurs.
Dans ma rubrique témoignages, vous découvrirez les témoignages de zèbres ayant vaincu l’ennui, la sensation de ne pas être à sa place et la relation difficile avec la hiérarchie en choisissant une reconversion, en changeant simplement de domaine, en changeant leur façon de voir les choses au même poste, ou en devenant entrepreneurs.
Je vous dis à très vite pour un nouvel article,
236 Commentaires
Génial ce chapitre, je me retrouve à 100 % !
Oh merci 🙂
Bonjour. Je me retrouve également beaucoup dans vos témoignages.
Et j’avais une question :
Comment justifiez vous auprès des recruteurs, ces différentes expériences ?
Car des fois c’est mal vu.
J’ai eu diverses expériences professionnelles dans différentes entreprises. Avec de gros trous entre chaque périodes…
Comment vous arrivez à expliquer cela en entretien ?
Là par exemple je ne travaille plus depuis 1 an et demi. À cause de mauvaises rencontres en entreprises à plusieurs reprises (pervers narcissiques, etc…).
Maintenant je sais les détecter et je peux dire qu’à ce niveau là ça va mieux.
Je stresse quand même de trouver ma future entreprise. Surtout de leur raconter mon parcours…
Je ne sais pas trop quoi leur dire pour cette longue période d’absence par exemple.
Et pour mes anciennes très courtes expériences professionnelles… 🙂
C’est compliqué.
Merci et à bientôt ! 🙂
Bonjour Nelly,
Tu sais, pour « neutraliser les regards normatifs » des « normo-pensants » RH, tu as tout loisir de décliner ton parcours passé en « chapelets » d’expériences (professionnelles comme personnelles), en « lissant » les dates, « floutant » les titres (en fonction de ce qui convient de montrer pour provoquer une décision d’entretien par rapport à un type de poste visé) … et n’être sincère qu’en entretien devant le bon interlocuteur (et non un intermédiaire s’improvisant connaisseur de ton « marché » de l’emploi) ! Mets un coup de gras sur des « expériences – locomotives » (même personnelles) ayant du sens pour toi. Les autres (wagons) resteront dans l’ombre et justifieront les dates. Pas de mensonges, mais une sincérité différée (à proportion de celle des interlocuteurs que tu rencontreras). Cela n’exclut pas l’honnêteté.
Il te faut pour cela éviter de te prendre en otage toute seule de ton parcours chaotique, non linéaire ou non-ascensionnel, et de donner des bâtons pour être mal en entretien parce que devras justifier tout ce que tu as écrit, sous prétexte que les « normatifs » t’on dit de faire comme ça.
C’est pour cela qu’avant cette refonte de parcours exprimé, tu as à travailler ta confiance en toi d’abord via tes émotions, mais en les recensant et en les connectant avec des situations et des actions exprimant tes talents. On appelle cela se rebrancher sur son sentiment de compétence, d’utilité et son pouvoir agir.
Il te faut pour cela te décentrer (« décontextualiser ta prise de repères ») par rapport à tes expériences passées, où ton activité a été « empêchée ». Pour cela, je conseille aux gens de se construire eux-mêmes leurs propres référentiels individualisés, avec 4 ou 5 fiches métier (ROME) exprimant le passé (on ne fait jamais du neuf qu’avec du vieux), et 4 ou 5 fiches exprimant des envies nouvelles. … et ensuite (seule ou accompagnée par un conseiller bilan de compétences), comme une abeille tu « butines » sur telle ou telle compétence (générale ou spécifique) … en te fiant à ton émotion : Peur = Tu fuis. Tristesse = Tu abandonnes. Joie = Tu développes. Colère : Tu creuses car il y a aussi de la bonne colère qui conduit à défendre et construire sa place. En bref, tu te sers des « items » de tes fiches métiers tels des déclencheurs de ta mémoire, tu détailles et écris ensuite la micro-situation en la transformant en compétences-talents (verbe d’action au substantif + complément d’objet direct) qui te permettra de créer une passerelle entre ce qui a du sens pour toi, mais aussi pour autrui.
En général, 12 compétences suffisent pour exprimer des talents (avec une vraie visualisation d’une action de ta part, chez le lecteur) nécessaires à la plupart des situations professionnelles, dans et entre les professions. Je modélise ces talents en 3 catégories (de compétences) : La première, ce sont les relations (externes ou internes à l’organisation), allant du commercial au social en passant par le service, le conseil ou la formation). La deuxième, ce sont des pôles d’expertises techniques (tu peux mettre des mots dits « têtes de gondole » exprimant non-pas bêtement des missions, mais – mieux – exprimant tes talents pour affronter et répondre aux contraintes des situations professionnelles. Pour cela, il va te falloir utiliser ton ultra-sensibilité pour « traverser le miroir » de tes expériences, passer en mode « mes compétences-talents » réelles, faire ton focus sur ce que toi tu pas voulu faire (et non ce qu’on t’a prescrit). Ces deux catégories expriment les attendus des dites « professions » (ou métier collectif). Manque la dernière catégorie, chère au « zèbres », qui est celle de l’ « initiative – autonomie – entrepreneuriat » (et là … on accède alors à ton métier dit « individuel » et à toutes tes cordes). Ce sont là des compétences que j’appelle « de deuxième niveau ». A manier (et négocier, en entretien) avec précaution, puisque lors de l’intégration, on voudra d’abord que tu appliques et soit reconnue dans tes compétences techniques et relationnel (avant de te laisser faire valoir ton style, ton libre-arbitre, ta singularité, bref te lâcher en autonomie) ! Mais à quand même poser (puisque c’est ça qui a du sens pour toi), même si tu auras à consentir à en différer la mise en oeuvre.
Tu vois le topo ?
Dans la partie compétences de ton cv « à géométrie » variable, tu écris des talents bruts, qui « accrocheront » les besoins des employeurs. Et dans la dynamique d’entretien, tu auras tout loisir d’échanger sur les véritables enjeux du poste (au travers de situations critiques) d’une part, et ta valeur ajoutée d’autre part (sens pour toi). Cela s’appelle passer d’un stade de relation protocolaire et artificielle (de début d’entretien) à une rencontre de personnes (au-delà des rôles et postures).
Bon … attention. Ce n’est que ma méthode que je t’ai décrite, qui a été développée depuis 20 ans. Elle a pour but de combler le gap qui a toujours existé entre des bilans de compétences (tournés vers le passé) … et la recherche d’emploi (qui ne crante jamais par rapport aux pistes de projet des conclusions des bilans). Il s’agit d’une démarche avant tout d’indépendant (… avant tout de tout enjeu commercial, politique, idéologique, formatif). Donc totalement atypique, notamment sur le thème des compétences, qui ici sont complètement dissociées des expériences que tu as pu vivre (elles sont cependant en partie redistillées sous forme de réalisations dans la partie « parcours » afin de satisfaire nos chers « gestionnaires-magasiniers » du recrutement (et souvent de l’accompagnement …) telle une « chirurgie réparatrice des parcours professionnels ». Donc rien à voir avec les conceptions normatives (du pôle emploi par exemple).
Il s’agit également d’une approche exigeante au sens de la responsabilisation et l’auto-évaluation qu’elle implique. Ici, point de victimisation ni de flatterie. Ou encore d’attrape-mouche pour des personnes fragilisées, en doute existentiel, susceptibles de faire le bonheur de regroupements sectaires, oeuvrant au travers de notions aussi floues que non-scientifiques.
C’est totalement par l’action qu’un individu s’exprime, s’épanouit, et est reconnu. Ce n’est donc que par la rédaction d’actions (sous forme de compétences-talents) que je te propose de travailler ton offre de compétences.
Je sais que cela exige d’entrer dans la complexité. Et dans l’effort aussi. Derrière l’image d’un cv à construire, c’est bien un effort de type « bilan de compétences » qu’il te faudra consentir à faire. Sauf que les parties compétences et parcours exprimés seront eux stratégiquement remodélisés afin de te permettre de réelles rencontres professionnelles.
En résumé, tu « scannes » toutes tes fiches métier en inscrivant à chaque fois quelques mots-clés. Tu inscris des bribes de situations. Tu en obtiendras des dizaines voire des centaines. Que tu feras ensuite « réduire au court-bouillon » en choisissant et triant tes actions les plus significatives pour toi (tes « pépites » ou « gros cailloux »), que tu rédigeras en 3 blocs de 4 compétences (une douzaine au total).
C’est ça qui te fournira ta base de compétences, utilisable telle un « plan à tiroirs », qui te permettra de prendre la mer et de naviguer … à l’intuition et au feeling des rencontres, (et non-pas sous l’injonction de définir un projet).
Christophe Colomb a découvert l’Amérique en cherchant les Indes.
Et le vent nous permet d’avancer … même contre lui.
C’est cela (ainsi que les offres consultées, les envies ou les opportunités qui te viendront) qui te fera ensuite (d’autant plus aisément) refondre ton parcours passé exprimé.
Voilà, j’espère t’avoir fourni quelques éléments de réponse.
Bonne suite à toi.
Merci pour votre réponse. Perso, je pense être zèbre car enfant, les profs disaient que je devais sauter une classe. C’est en tapant toutes les caractéristiques de ma personnalité qu’est ressorti le mot zèbre. Ma mère avait des failles ou pire (peut-être est-elle une grande malade ? Mon psy me dit que c’est une grande malade). En tout cas, elle m’a dit que pour éviter de me faire rejeter par les enfants (j’étais rejetée par les enfants car ils disaient que je devais être dans la classe supérieure ». Bref, ma mère m’a dit que je devais parler « bébé » comme eux et les imiter pour ne plus être rejetée. Aujourd’hui, je suis en très grave dépression avec idées suicidaires. Je me reconnais dans le zèbre mais je trouve que c’est triste, j’aurais voulu être normale, je trouve que c’est une errance. Toute ma vie j’ai été de puis ma naissance dans un faux self. J’ai beau avoir appliqué ce que vous dites pour mon cv, les recruteurs me disent que je suis une instable, et quand je regarde mon cv, j’ai envie de pleurer car j’ai fait trente métiers différents, ça part dans tous les sens, je tiens 11 mois maximum pour l’argent mais souvent, dès le premier jour, j’ai envie de partir, j’ai même envie de pleurer dès les premières minutes. Je pense souvent au suicide et je me dis quel gâchis, je suis une grande créative qui n’a jamais créé, j’ai l’impression d’être dans un monde qui n’est pas pour moi, même le fait de recruter sur CV me parait d’une débilité incroyable. Bref, l’impression de ne jamais être à mon place nulle part. Parfois je me dis même qu’il aurait mieux fallu être idiote, car je vois des idiots bien dans leur peau et dans leur vie et qui m’insulte « d’assisté » alors que pour être assisté encore faudrait-il trouver du boulot. Je dis ça sans mépris, mais à part beaucoup d’ennuis, je ne vois pas ce que ça apporte. J’ai été victime de plusieurs pervers narcissiques (les premiers étant mes parents). Là aussi, nous sommes la proie de ces gens. Je crois que loana avait une QI très élevé, elle semble avoir été en couple avec un pervers narcissique selon elle (Fred Cauvin). J’ai eu souvent l’impression d’être une extra-terrestre mais en plus, d’être un aimant à « emmerdeurs », on nous pourrit la vie (sans parano), on sent notre hypersensibilité et notre grande empathie ! Bref, ma vie est un enfer, et je m’aperçois que le suicide me hante depuis toute petite. Je me demande si je ne devrais pas dire en entretien que je suis zèbre, peut-être que quelqu’un saurait enfin exploiter toutes ces qualités (créativité…). Les métiers créatifs d’entreprise ne m’intéressent pas, d’ailleurs, je trouve qu’on ne crée rien en entreprise, on n’invente rien. J’ai travaillé en agence de communication, je trouvais qu’on faisait de la daube, je pense que pour créer, il faut être libre et on est pas libre quand on bosse dans une agence avec des clowns égocentriques. D’après les tests, je suis très anti-conformiste et j’ai l’impression que ça fait partie du zèbre, ne pas voir les choses comme tout le monde. Je trouve ça horrible d’être zèbre et je me demande si je ne devrais pas le dire tout simplement. Mais comment le savoir ? Je n’ai jamais fait de tests, seuls mes professeurs ont émis l’idée, mon petit-neveu a un QI très élevé. Je ne me trouve pas douée en math donc les tests de Qi seront mauvais, d’ailleurs, je n’ai pas compris quand les profs ont dit que j’étais surdouée, car je me trouve limitée intellectuellement.
Héllo Yann,
Merci… pour ce « topo »…
J’adore !
Bonjour,
Article qui résume parfaitement mon parcours professionnel à ce journs .Et dire que je me trouvais bizarre, inadapté!! Je viens de découvrir ma douance à 44 ans et j espère à la lumière de cette récente découverte pouvoir enfin vivre une 2eme partie de vie professionnelle plus riche,sereine et apaisée. Encore merci pour la qualité de vos publications.
Merci beaucoup 🙂 Je vous souhaite de réussir à modifier votre trajectoire professionnelle alors, afin qu’elle soit plus sereine !
Je me suis surprise à pleurer devant cet article. A 27 ans, je me sens enfin moi seule. Je comprends enfin… Merci de m’avoir ouvert cette porte
Je vous souhaite une bonne découverte alors, et je vous souhaite de trouver, petit à petit, ce qui vous conviendra !
Moi aussi, j ai pleuré, mais y a t il une solution ? 37 ans, HP hétérogène, complètement paumé
Merci beaucoup
J’ai fait 3 ans d’études dans un domaine qui me plait puis j’ai travaillé 1 an en studio. Malheureusement, ce sont uniquement des contrats en CDDU (intermittent du spectacle) et ce statut m’a fait quitter mon métier car il m’était impossible de trouver un logement ou même d’envisager sereinement l’avenir car trop instable et incertain. J’ai donc décidé de faire une reconversion et de garder mon ancien métier artistique comme hobby. Mais voilà, impossible de savoir quoi faire, aucune aide extérieure bien que demandée. J’ai donc décidé de choisir un cursus assez generaliste pour avoir le plus de variété possible. J’ai choisi une licence pro en métiers du numérique et actuellement je me heurte de plein fouet à l’administration universitaire qui a le don de me rendre littéralement malade. A la fin de mon contrat en studio j’ai envoyé des candidatures spontanées dans des grands groupes en demandant n’importe quel poste car tout ou presque était succeptible de me plaire et je n’ai jamais eu de réponse. J’ai énormément de mal à imaginer sereinement mon avenir alors que j’ai (seulement) 25 ans et je n’arrive vraiment pas à m’intégrer dans le monde du travail de manière générale. Je précise que je n’ai pas passé le test WAISS mais une psychologue qui m’a suivi plusieurs mois était sûre d’elle en me qualifiant de HPI/E et je réalise seulement maintenant que la plupart de mes amis ou des connaissances avec qui j’ai tout de suite accroché sont bien HP et testé ou ayant des troubles autistiques type asperger avéré. Je me retrouve beaucoup dans cet article plus que dans les articles « génériques » sur la reconversion. Je me sens très souvent plus proche de l’état d’âme des neuro-atypiques que de celui des gens « normaux » et pourtant je n’ose me considérer comme neuro-atypique…
Moi je suis une ado je viens de finir mes études classique et je m’intéresse à tout je n’arrive pas à choisir. J’ai vraiment besoin d’aide pour faire le bon choix trouver l’équilibre. Je vous en prie donner moi quelques conseilles je déteste rester à la maison.
Bonjour. A 18ans je voulais faire de la recherche en génétique… Être médecin ou bien chirurgien. J’ai fait des études d’anglais et j’ai été prof toute la vie. Sécurité de l’emploi. On m’avait dit que tous ces métiers n’étaient pas pour une femme en 1978… Et puis j’adorais m’a prof d’anglais en première. Alors je l’ai fait. Comme c’est études ne m’intéressaient pas j’ai mis un temps fou à les finir. Tout en bossant, l’an dernier j’ai craqué. Plus rien n’allait ni au boulot ni à la maison. Passer sa vie à faire ce que les autres attendent de vous… J’ai pas changé de boulot avant mais j’ai fait plein de trucs à côté… De plus en plus depuis dix ans. Jusqu’à craquer. Comme caméléon je suis championne. Il y a 16 ans mon fils aîné a été qualifié d’intellectuel précoce. Il m’a fallu quelques années de plus pour comprendre qu’il était comme moi. Enfant j’avais une mémoire incroyable, à l’école il voulait me faire sauter deux classes, mes parents ont accepté une. Les profs m’ont faits redoubler pour manque de maturité la seconde. Je n’avais pas d’amis et moins on me voyait mieux c’était. J’ai décidé d’arrêter le boulot de prof à 58ans. J’ai cru que c’était la solution. Mais un an après et l’échéance arrivant je sais que je dois trouver quelque chose à faire. Mais quoi ? J’ai essayé la peinture le chant l’écriture… Je tourne en rond car je sais que ce que je fais c’est nul… Je voudrais que quelqu’un m’aide à trouver un chemin et je me cogne la tête contre les murs… Ma dernière fille a 15ans elle est dys et sans déficit de mémorisation elle rentrerait bien dans les cases zébrées. A douze ans elle nous faisait un cours de philosophie à table sans lectures préalables. On a décidé de quitter la France pour l’Allemagne et j’apprends l’allemand à raison de quatre heures par jour. Et je trouve que ça ne va pas assez vite pour pouvoir m’exprimer. Mais je veux trouver quoi faire. J’ai dix huit ans et je viens d’avoir mon bac
Bonjour, je réponds un peu tardivement. Votre fille me fait penser à moi. J’ai fait le test WAIS 4 en janvier à 42 ans. J’ai découvert que je suis HP et dys. Comme je n’ai aucune mémoire courte, j’ai toujours été un élève moyen qui passait pour quelqu’un qui ne faisait pas d’efforts. Cela pourrait donc valoir le coût que votre fille passe le test. Sinon, pour savoir quoi faire, j’irais voir un praticien PNL qui pourra vous faire travailler sur vos valeurs et ainsi découvrir ce que peux vous convenir. Pour apprendre la langue de votre pays de résidence, le mieux est de l’utiliser à la maison en famille (même si c’est laborieux au départ). Mais du coup, vous dites que vous aviez 18 ans en 1978 et que vous avez 18 ans maintenant…
Un copié collé de ma vie….
Merci
Exactement ca, je me sens tout de suite moins seule et moins folle surtout!!!
Pareil j’ai l’impression j’ai écris ces mots…
Moi aussi ! Super bien dit !
A part la peur de changer, que je n’ai pas, c’est tout à fait moi!! au lycée je voulais faire de la recherche en biologie ou de l’agronomie tropicale mais j’ai fait une ecole de commerce (poussée par les autres) donc j’ai commencé par être consultante spécialiste de la stratégie du secteur télécoms dans la City à Londres, puis j’ai été responsable de la collecte de fonds dans l’humanitaire à Paris, puis artiste sculpteur au Burkina, puis enfin assistante maternelle (nounou) actuellement à Toulouse et je sais que je changerai encore… de métier, mais a priori pas de pays 😉 A chaque fois apprendre un nouveau métier est surement le meilleur moyen que j’ai trouvé de ne pas s’ennuyer… j’ai eu des breaks 2 fois sur 3 entre les métiers (voyage, maternité) et dans mes deux derniers métiers je suis indépendante, plus de problème avec la hiérarchie… Je sais que je suis polyvalente et que j’apprends très vite mais malheureusement c’est difficile d’en convaincre les employeurs potentiels, j’ai eu la chance la dernière fois (en passant de la finance de la City à l’humanitaire…) de tomber face à une recruteuse qui avait travaillé dans le monde anglo saxon où le merite et les compétences comptent plus que la politique ou les bouts de papier (cv diplomes etc) comme en france
Bonjour ! Je me retrouve énormément dans votre commentaire 😉
Est-ce que vous accepteriez de participer à ma rubrique témoignages? Je souhaite faire de petits témoignages illustrés, ça peut être une anecdote, un bout de votre histoire, ou juste ce commentaire illustré. J’aimerais vraiment illustrer tout ça 🙂
oui pas de souci, j’ai juste découvert votre réponse seulement aujourd’hui… contactez moi plutôt par mail
Un grand merci pour cet article par le biais duquel je viens de découvrir votre blog. Je me retrouve dans ce chapitre : c’est très libérateur de se reconnaitre, que d’autres rencontrent les mêmes difficultés en entreprise et que le meilleur et à venir en ayant pris conscience de tout cela. Je continuerai donc de vous lire avec plaisir et vous remercie de prendre le temps de tenir ce blog !
Merci à vous d’avoir pris le temps de poster ce message ! Et oui, je suis persuadée que le meilleur est à venir, et c’est ce que je vous souhaite !
Sans voix. J’avais besoin de lire ça aujourd’hui. Merci infiniment. Faites-vous du coaching ?
Bonsoir,
Je suis photographe, je réalise une série de portraits sur ces femmes à haut potentiel, à l’intelligence exceptionnelle.
Je suis vraiment intéressée par votre histoire et j’aimerais qu’on en discute. Je me retrouve en vous également.
Seriez–vous intéressée par le sujet ?
Je suis disponible par e-mail pour en discuter.
Audrey. [email protected]
Bien à vous,
Audrey
Oui génial je m’y retrouve aussi
L’ajout d’illustration à ton texte est juste extra 😉
Merci 😉 😉
(+1) Les images sont très parlantes !!! Bravo !!!
Et c’est tellement ça dans ma tête en ce moment…
Merci 😀 😀
Pourquoi est ce que je pleure quand je lis vos billets.?……..
Merci pour votre précision; votre ouverture; votre empathie; vos nuances . J ai lu beaucoup de blogs ; de pages fb…etc….et c est chez vous que je me sens chez moi…
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Merci beaucoup Sonia, ça m’encourage à continuer !
Et vous savez, vous êtes ici chez vous 🙂
Merci de me lire, de me faire part de votre ressenti et de me conforter dans mon choix de faire de ce blog un endroit où tout le monde peut venir 🙂
Je ne sais pas ce que j’aime le plus chez vous: vos ratures ou vos rayures? Si je sais, j’aime les deux J’ai lu beaucoup de blogs et de pages fb sur la douance, mais c’est chez vous que je me sens chez moi.
Merci pour tant de précision et de doutes à la fois , tant d empathie et de confidences, merci pour vos contradictions ……elles me font du bien.
bonjour/bonsoir (^^dependant du moment ou vous aurez ce message 😉 )
essayons de faire essayons de faire synthethique (lol !! ca va prendre 15 plombes donc on y va en mode a l’arrache sorry d’avance 😉 ) ….
deja un grand MERCI !!! …. et/ou bordel de WTF pas cool du tout !! je deteste les ascenseurs emotionnels !!! ..je plaisante biensur 😉 mais je prefere dailleurs ton/votre formulation de montagnes russes émotionnelles car quand je parle d’ascenseur les gens le percoivent comme un vrai ascenseur du coup la vitesse ils captent pas… or c’est super important … toute la diffuclté à gérer … :/ … lol … du coup je vais vous piquer votre metaphore je pense 😉 … bref pardon pour cette digresssion (je devine que soit vous savez ce que c’est soit vous devez le comprendre facilement…) ..
. je voulais juste vous dire que ce que vous faites c’est juste … … SALVATEUR !!! c’est tres simple accessible a tous et que bah j’ai eu eu bol de tomber sur votre site… salvateur (vraiment !!! genre « quoi ?? une « lumiere ici serieux ??? je viens de me perdre entre 2 sites chelous… lol … moi qui commencait a m’habituer (lol) a l’obscurité » … 🙂 … aaaah metaphores…. ;p) … bref…’imagine que vous n’y pensiez pas en l’ecrivant (genre je vais aider et sauver des gens)… bah voila .. parfois une miette de rien peu sauver une vie sans meme qu’on sen rende compte … et une vie qui va tout faire pour en sauver d’autres etc etc … … vous voyez le truc … 😉 … bref … j’espère que ca vous reconfortera et vous incitera a vous donner les impulsions (efforts de « schematisation/synthetisations » et redactions/dessinations (lol).) pour continuer … (je cherche a trouver mes impulsions… work in progress ;p lol) … bref je m’egare … vous etes tres pedagogue … je ne sais pas quel est votre metier mais vous pourriez enseigner (je parle en connaissance de cause 😉 ) .. j’aimerais vous rendre la pareille mais vu la decharge emotionnelle (1 vaut mieux pas !! lol et 2 puis-je seulement ?? lol) … bref peux pas partir sans au moins essayer … il me semble avoir vu a un moment que tu /vous etais terrifiée par la conception du temps ? .. c’est un paradoxe alors attention … .. c’est quelquechose qu’a la fois on percoit et qu’on ne percoit pas (paradoxe) donc essayer de comprendre reellement sa nature n’a pas vraiment de sens puisqu’il nous impossible de percevoir l’integralité ! (je sais ca sonne grande phrase mais c’est tres vrai !! genre l’unvers est-il fini ou infini ? (bah on sait pas et il est impossible de repondre puisqu’en dehors de l’univers OBSERVABLE il est par defnition impossible d’observer donc on ne peut pas et ne pourra jamais savoir !! (je sais cette reponse fait mal et elle implique d’autres questions … mais vous devez bien le savoir ca marche comme ca ;p …) … bref … perso ces derniers temps je m’amuse a essayer de visualiser un hypercube (si y’a des gens pour qui c’est facile ??? je veux bien en discuter ^^ lol) … maisplus j’essaye plus ca me fait peur (difficile a expliquer…) … bref un peu comme vous pour le temps… (espace-temps sont reliés comme disait einstein ^^ lol) … bref … il a été demontré mathématiquement que le temps est continu (donc mettre pause ca ne va pas par exple … deja pas mal dur a m’imaginer perso lol) et en plus il ne s’ecoule pas partout pareil et on rajoute la gravité qui influence sur le temps personne sait expliquer pourquoi … votre impression est peut-etre liée a ca … tomber influe sur notre perception de l’ecoulement du temps (j’ai fait gaffe de bien choisir mes mots) donc votre inconscient /intuition essaye eut-etre de vous dire bah c’est relié .. tout est relié … mais pour les explications et les details …. bah la je compte sur vous pour m’expliquer comment ca marche lol .. ou meme votre vision la lus detaillées possible serait je suis certain tres interressante a analyser ^^.. arf … si le ode curiosité se lance ca va pas .. je vais ecourter … (1h quie j’ecris et jefface …. je ne me relis plus depuis quelques temps toutes mes excuses pour les fautes et/ou incomrehensions … ) et pardon si 1) j’ai offensé de quelque maniere que ce soit 2) fait des neouds au cerveau :/… et 3)saoulé tout le monde avec ce commentaire geant et improvisé et surement inadapté … donc bon forum non ?? ;p lol ) ..
Encore Merci !!!! … 😉
P.S : j’oubliais … vraiment EXCELLENTE idée variations de couleurs et alterner avec des dessins !!! j’ai un TDAH tres « profond ?? » lol du coup il m’est tres compliqué de lire un livre entier.. car je derive systemamtiquement et trop souvent donc a force de perdre le fil toute les x minutes je m’enerve et je perd toute concentration … youpiiiii …. lol … bref bref … votre format est juste PERFECT !!! (ni trop ni pas assez variations biens dosées synthétiques et colorés … bref je salue le travail !! et encire une derniere fois je remercie au nom de tous ceux qui passent et ne laissent pas de comm … (j’ai failli ne pas le faire deja) … donc vraiment continuez à « diffuser » … les ondes positives sont si rares que parfois imperceptibles et on se noie dans ce flot d’ondes negatives omnipresent… vous etes une bouée de sauvetage pour un tas de gens (dont moi pas honte de le dire 😉 assumer hein ?? lol) … bref … jestop … (desolé pour ma non relecture)
Bonne continuation a vous ! Au plaisir ^^
Jéré
Wahou! J’aime commencer ma journée en lisant un commentaire comme celui ci 😉 Merci beaucoup pour ce commentaire géant qui n’est ni offensant ni saoulant (mais fait peut être des noeuds au cerveau, car maintenant je me suis replongée dans ma réflexion sur le temps!!) 😉
Je suis vraiment contente si je peux aider au moins quelques personnes qui me lisent ! Ca me donne une énorme impulsion pour continuer, d’ailleurs je suis en train d’écrire deux nouveaux articles en même temps 😉 Alors MERCI ! Ca me motive beaucoup !
A bientôt pour le nouvel article 🙂
J’ai kiffé ! J’ai bien ri ! Merci ! 😉
Mon dieu mais où êtes-vous cachés ahah? Un tel plaisir de lire cet article et vos commentaires, qui me donne pleins d’espoirs et me font me rendre compte de la chance que j’ai, malgré le fait que je changerais d’avis dans 2 jours 😉
PS de l’ego: C’est le nom de votre blog qui m’a interpellé, j’ai un petit carnet (un parmi tant d’autres) où je note toute mes idées farfelus, rêves, envies, désespoirs, dessins ect.. Et sur la première page j’y ai écrit : Nature Peinture Rayures et pas de Ratures.
Merci encore, je vais maintenant me mettre à explorer tout vos articles !
🙂 Merci de m’avoir répondu et trop content d’avoir pu générer une « bonne » impulsion de motivation :)en + ca rend plus productif de crée des boucles auto-motivante s^^ alors super !!! et impatient de vous lire a nouveau 😉
Avant que je derive sur autre chose j’ai pensé à vous faire un « clin doeil » a l’occase en vous parodiant (pas exactement parodier … plutot mes propres auto analyses qua j’ai schematiser differemment .. c’est fondamentalement pareil (alors pas de plagiat hein !! ;p pour ca que j’demande votre accord 😉 ) , le but etant de faire comme vous et de « donner des clés » de deblocages à un max de personne surtout si ca peut aider ^^ et/ou rajouter un chapitre comment transformer une barriere en clé (hahaha suis sur qu’elle interresserait tout le monde celle la …lol) bref vous voyez l’idée je pense … en gros je piquerais votre trame (votre structure synthethique plutot ^^) et utiliserait mes maux (euh mots ;p lol) et ma retranscription visuel (dessins schémas etc..) .. bref si ca vous interresse ou surtout si vous n’etes pas d’accord faites moi signe 😉
desolé de cette parenthèse … c’est pas a venir bientot mais quand/si vous me repondez ca j’espere generera une boucle auto-motivante de nouveau ^ ^(bon ok j’avoue… et me fera aussi une piquure de rappel surtout 🙂 l)
Pour finir je suis vraiment navré pour le noeud au cerveau avec le temps …. grrrr me culpabilise du coup je partage une reflexion/methodologie utilisée si cela peut vous aider (ou disons orienter les questions autrement ;)) …
Un ami a trouvé un moyen de s’echapper de ce noeud et de maitriser cet aspect (le temps) .. chose qui me rend fou quand on en parle et on en rit car il voit bien que pour moi 30sec c’est toujours long !! alors que lui il doit percevoir ca comme einstein (le temps c’est relatif au referentiel… bref il est daltonien donc sa perception des couleurs l’a en qqsorte aidé a percevoir differemment pour s’adapter .. il lui est impossible de distinguer le nombres de couleurs dans un arc en ciel il voit une « variation de teintes nuancée progressive » qqch comme ca lol) .
De mon coté, j’ai du me liberer de l’enfer des paradoxes …. de quoi se rendre fou quand on est bloqué dans un neoud paradoxal.. (a force de ruminer ensemble ce genre de questions (pour nous existentielles) et d’avoir confrontés/essayer de comprendre nos enfers mutuels bah ca nous fait des sacré neouds au cerveau du coup on se deteste et s’adore en meme temps (oui on peut !! lol) on se deteste d’avoir foutu un noeud mais on s’adore quand on voit comment s’en debarrasser/contourner/resoudre/ bref .. pour nous c’est la METHODE qu’on cherche bien plus que la reponse (a juste titre n’est-ce pas le plus important au final ?? si je vous disais tient bah le temps ca marche comme ca !! bah ca serait juste une « etiquette » de plus sposé sur un truc qu’on avait pas compris que maintenant on comprend .. allez NEXT !! (et Next bah chez lui, chez moi, chez vous chez nous quoi lol) bah ca s’arrete jamais le flot de question … le truc c’est qu’on pourrait se posser 100 questions sur le temps sans jamais vraiment avoir cerner la bete … Vous rendez-vous compte de la bete que vous essayez d’apprivoiser ??? … logique que cela donne le vertige … mais ne vous y perdez pas … nous ne somme que passagers du temps on « surf » sur une vague de probabilité temporelle sans trop le faire varier sinon notre cerveau ne pige plus rien … vous utilisez à un moment la notion « instantanément » pour parler du dil ou du traitement en arborescence je sais plus… bref ca va vite super vite et on arrive pas a le suivre c’est indeniable . mais le mot instantanné n’a pas de sens pour moi car le temps est continu et comment voulez reussir a decrire qch qu’on ne percoit que partiellement ET dont le ressenti/perception dffère selon chacun ?? si vous y arrivez cela evidemment m’interresse mais pas de rupture d’anvrisme sur ma conscience je vous previens !! ;p ll
dela faon dont je percois les choses chaque reponse engendre systématiquement d’autres questions (axiome !! loi de la nature !! bref je donne pas d’exemples je garde mes noeuds 😉 ) .. mais une methode classique ne m’aurait pas aidé a me defaire de cenoeud (on s’en defait jamais vraiment … on apprend a voir les cotés « funs »/marrants/ paradoxaux en ce qui me concerne 😉
Voila comment je m’en suis sorti : ma percetion/comprehension du temps est indescriptible car evidemment je ne comprend pas bien cette notion moi meme (c’est NORMAL !! qui le peut ?? Dieu ? et encore meme pas sur … prouvez-le mdrrrrrrr) … par contre je peux partager avec vous une clé de deblocage … comme aucun changement de perspective ne fonctionnait j’ai utiliser la « bizarrerie » que je « maitrisais » le mieux (dur de formuler correctement ..) et je m’en suis servi comme outil pour CHANGER DE PERSPECTIVE (je trouve pas la clé ? OK !! bah je contourne la barriere … le but etant toujours d’avancer c’est necessairement un chemin chaotique et dangereux on ne peux pas reculer … mais quand on est passé bah on se dit … bon j’ai toujours rien pigé au final (ou alors ah ouiiiii ca marche comme ca … mais alors … etc.. etc… lol) .. bref j’ai trouvé un moyen de contourner les barrieres « structurellement » « identiques » … les gros neouds qu’il faut parfois necessairmeent defaire pour avancer … lo je galere a formuler la … desolé du pavé en crypté… loll )
Le temps je le percois comme un paradoxe (je ne prle pas des paradoxes temporels de voyage dans le temps !! non je parle de la structure du temps !! son fonctionnement !! si je le vois de facon « conventionnel » je me retrouve systématiquement bloqué comme vous … c’etait ma clé de deblocage personnelle … imaginez bien que l’expliquer n’aurait deja meme pas de sens puisque le comprendre est en meme temps possible ET impossible (aille mon cerveau) du coup ca ne me torture plus … mais c’est que comme ca que je comprend pourquoi je ne comprenais pas ^ bon je matriserais jamais cet outil du temps (grrrrrr je hais les maitres du temps !! ) mais je ne sais plus qui a dit « on fait avec les outils qu’on a » donc j’utilise les paradoxes pour transformer mes barrieres en clés et ca marche parfois et si ca ne marche pas je me fais des noeux mais ils sont moins « envahissants » car au pire je termine sur « grrrrrr bah chuis con c’est logique puisque c’est impossible !! ^^ lol (je me dis que cette phrase hors contexte pourrait me faire interner.. du coup je l’ai ecris prudemment mais pour moi elle est pleine de sens et en plus elle me permet de maniere automatique de redescendre sur terre instantanément et j’essaye de me persuader que c’est pas si important de ne pas savoir /comprendre .
Tout semble etre affaire de compromis et tout le temps (Lavoisier « rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme »)… reformulation pour les torturés du cerveau que nous sommes (lol) : franchir des barrieres / defaire des noeuds n’a pas vraiment fait de changement sur notre comprehension du monde mais les moyens qu’on se trouve de se defaire de ces noeuds peuvent souvent aider a mieux nous attaquer aux noeuds suivants qui ne s’arretent jamais (pfff on dirait le fil des anciens telephones fixes mdrrrr … hum desolé… lol voyez par exemple quand je veux me sortir ces idées (genre maintenant lol) bah j’analyse de facon critique et je trouve un bug je le souligne de facon « drole » a me faire rire ou sourire et hop le gros noeux passe en arriere plan car (MERCI A VOUS POUR CA !!! ) l’emotionnel a un impact ENORME sur le fonctionnement de notre cerveau , autant s’en servir dans le bon sens !! ^^… pour toutes les fois ou il nous fait des crasses empathiques ce ptit saligaud ;p lol
Jespere qua ca vous aidera un peu a parfois « detourner » « contourner » votre vision/perception du temps … apres si vraiment vous etes au bord de la rupture d’anevrisme bah prendre du recul (dans tous les sens) donne une vision d’ensemble et ressource assez bien je trouve 😉 et vraiment si la rupture d’anevrisme ne vous a pas achevé et que vous etes au bord d’un coma de cerveau (lol) bah vous suffit de faire pareil qu’Einstein qui se torturait avec la lumiere ! A force de s’imaginer plein de trucs et de ruminer ce noeud il a du se dire « si la sloution n’existe pas alors j’vais l’inventer « et hop le photon est née (lol) .. et voila … ^^ easy ^^ hahaha 🙂 je vous ai donné un max de clé pour changer de perspective et aborder un probleme différemment bref (mon cerveau est fatigué lol) jespere que ca vous aidera vous ou n’importe qui d’ailleurs 😉
Dailleurs si vous partagiez votre vision du temps (ce qui vous torture le + dans ce « sale » noeud lol) ca ne peut etre que benefique pour vous auto-analyser et confronter d’autres visions que la votre aide grandement a changer d’approche (j’en convient parfaitement est tres difficile) mais malheureusement pour certaines personnes (dont moi) cela est necessaire pour s’en sortir psychologiquement. stop ! 😉
Encore desolé de vous avoir accaparé tant de temps de lecture et de m’etre etalé … je me culpabilisais tellement en esperant ne pas engendrer d’autres noeuds avec les paradoxe ou la gravité ou la lumiere ou que sais-je … oh et pis zut… bah bienvenu dans mon quotidien ;p looool … bref toutes mes excuses si je genere ce qui peut apparaitre comme des noeuds … si je peux me permettre : essayez de les voir comme des outils a utiliser 😉 tous vos noeuds precedemment defaits c’est une bonne caisse a outils…. apres c’est que visser avec un marteau c’est dur (voir impossible lol) mais rien n’empeche de s’acharner sur le marteau, on essaye un autre outils juska 1 qui puisse faire l’affaire (tournevis, pince, crochets, etc… l’imagination n’a de limite que les barrières qu’on lui impose !!) 😉
Bonne continuation bon courage pour la redaction 😉
Au plaisir de vous relire
Jéré
P.S : a force de faire des va et vient en relecture/reecriture … j’ai stoppé les 3 ou 4 der paragraphes… desolé pour le pavé et le manque d’effort de synthetisation… (dur quand tout semble importaznt en meme temps… lol) … bref j’ai mal a la tete et j’y suis depuis un temps phenomenal… donc on est quitte pour le noeud au cerveau j’espere ? 😉 ^^
Bonne continuation et encore merci et bravo a vous !!!!!!
Enfin moi à presque 48 ans….un secteur choisi par goût et envie de voyage (un bac plus 2), une insastisfaction permanente….un an maximum dans la même entreprise (au bout de 3/4 mois le début de l’ennui…cérébral!), des vies dans des villes et des pays différents, des formations différentes, un enfant, un mariage….puis l’envie de suivre un DU à l’université lors d’un retour en France…un tremblement de terre intérieur : la recherche m’intéresse…et en plus je réussi….je passe une licence…et je réussi…je passe un master 1 et je réussi…j’ai un autre enfant…je passe un master 2 mention très bien….c’est la première fois, que j’ai l’impression que je ne suis pas une cocotte sous pression, que cette sensation d’hyperactivité me satisfait assez entre la vie de famille, le suivi des activités de mon mari et mes projets d’étude ainsi qu’une activité professionnelle (je vais faire un doctorat)….C’est la première fois que je me sens capable…chose étrange je crois qu’au fond de moi je le savais, mais je n’arrivais pas à trouver le bon chemin…..et cerise sur le gâteau : ayant eu besoin de parler avec un psychologue de l’hôpital psy, je découvre que je suis une adulte qui a été une enfant précoce mais non dépistée….autre tremblement de terre : je comprends enfin ma vie chaotique, mes recherches vaines d’être comme tout le monde sans y arriver, être à la fois manuelle et intellectuelle, etc….mais ce n’est pas gagné parce que trouver si tard sa voie c’est compliqué, mais ce sera plus simple car il n’y aura pas ce bourdonnement de pensées épuisant!!! Merci pour votre blog!
Vous êtes déjà sur la bonne voie 😉 Et puis, en y réfléchissant, je pense que nous n’avons pas une voie, mais plein de voies !
Une situation dans laquelle je m’encrasse les neurones depuis…. Toujours. Aujourd’hui , à 28 ans, je décide de profiter d’une période prochaine de chômage pour me retrouver face à mes projets professionnels personnels, choisis et autrefois rêvés en toute honnêteté et après abstraction de cette tendance à la quête d’approbation de l’autre.
Subir le conformisme à l’école et des bulletins peu joyeux bien que empreints de réalité ‘ trop rêveuse ‘ ‘ peut mieux faire ‘ n’écoute pas’ n ne lis pas les consignes’ . puis des études de droit et finalement non je change d’école puis non ,je me lance dans plein de petits boulots ( l’intérim ,ça permet d’explorer des missions imprévues et nouvelles ceci dit…) puis l’envie de dessiner au fond de moi…depuis toujours (depuis que j’ai 2 ans) finalement la peur de me lancer, peur transmise par l’entourage ‘la vie d’artiste et ses problèmes’. Alors c’est parti pour 5 ans d’archi…. Toujours en décalage, j’ai pété un câble. J’ai pris 20kg et je suis partie en plein milieu pendant 4 mois en Afrique et à Madagascar. J’en suis sortie neuve. Mais bim on revient dans le quotidien des études et j’en passe. A lanfin, j’ai bossé dans un refuge pour animaux. Ouf! Mais on m’a confié des missions d’archi. Bon dans un cadre qui me plait. Et la ,je me suis enfin décidée à me consacrer au dessin , à mes risques et périls. Je flippe à mort de me retrouver et de pas m’en sortir. Et en même temps, j’en ai juste besoin.
Le pire dans tout ça, c’est aussi la gestion du temps (denrée rare) mais au boulot en équipe …moi c’est l’investissement émotionnels qui me pousse au burn out. On entend ‘ c’est que le travail , N’Y mets pas ton coeur’ , dans ce cas, il est où l’intérêt ? Ma psy me parle d’hyperactivité intellectuelle, et le medecin de boulimie de tout (iui j’ai été boulimique vomitive pendant dix ans aussi ) , au boulot, je commence à partir en crise de nerfs dès qu’il y a du mou. Ou dès que je m’ennuie. Comme une enfant…Je remets tout en question, choisir c’est aussi renoncer. Cette année, j’ai voulu tout essayer :métier manuels, création d’asso, métiers artistiques, créer un refuge pour animaux et j’en passe. J’ai juste envie d’être cohérente avec moi même et mes valeurs, me sentir à ma place. Et dans la famille, c’est pareil que de reconversion. Bon, je raconte tout ça pour apporter mon témoignage 🙂 il vaut ce qu’il vaut sans plus. En tout cas, maintenant, je suis simplement en quête d’honnêteté avec moi même et cela mène à une sorte de simplicité qui pousse à la prise de décision et c’est …autovalorisant. Merci pour ce site…
Waw! Je vous souhaite de réussir cette quête d’honnêteté et de percer dans le dessin car je viens d’aller voir votre site internet, et vos compositions sont vraiment belles et puissantes ! Merci pour ce témoignage (surtout que je me reconnais un peu dans votre parcours 😉 ) 🙂
Toute l’histoire de ma vie… Merci pour cet article !! Je suis dans la phase de chamboulement que vous décrivez, post grossesse et un peu au chômage aussi. Je me cherche mon futur projet (je ne parle plus de projet professionnel car je vois ça comme un tout, l’articulation des temps et l’adéquation à mes valeurs…) Et pour une fois dans ma vie j’ai envie de faire ce qui me fait vibrer et tant pis si c’est « bouché » 🙂
Je suis d’accord avec le projet comme un tout 🙂 On cherche l’épanouissement, pas forcément l’épanouissement professionnel, l’épanouissement tout court, et parfois ça passe par un changement de profession, parfois non 😉
Je vous souhaite de faire ce qui vous fait vibrer même si c’est bouché alors !!!
Merci mille fois pour cette article. Je n’ai jamais voulu me dire que j’étais « surdouée » mais il est vrai que j’étais un enfant précoce, j’ai juste eu l’impression de laisser ça derrière moi en devenant adulte. Maintenant dans la vie active, sans trop forcer, depuis 3 ans, je me retrouve exactement dans cet article. Je me pose mille questions sur le sens de ma vie, je fais trop d’activités pour compenser, j’ai même repris des études de droit (!!!) alors que je travaille déjà 40h par semaine au moins. Et là, je tombe sur votre article et tout s’éclaire. Je n’ai pas encore trouvé les réponses à mes questions, mais je me sens comprise et surtout moins seule ! Adulte surdoué, je n’y aurais jamais pensé et pourtant tout ce que vous décrivez me correspond point par point… Vous devriez être coach ! En tout cas, j’assisterais à une session avec plaisir !
Merci beaucoup, et merci à vous de me lire ! Je trouve ça génial d’avoir repris des études de droit en travaillant déjà !!! Beaucoup de gens reprennent une activité abandonnée, se lancent dans d’autres études, osent faire quelque chose d’original, et je trouve ça très inspirant.
On pense rarement à l’adulte surdoué, je crois, d’autant que comme je l’écrivais sur un autre commentaire, je trouve le terme surdoué très connoté et il est difficile de s’imaginer surdoué sans se sentir « prétentieux ». Pourtant, ça n’a rien à voir et ça vaut le coup de comprendre ce que c’est, un adulte surdoué, pour pouvoir s’identifier 🙂
Coach… Je ne me sens pas du tout légitime, mais si un jour je fais une session, on ne sait jamais, je vous contacterai 😉
Merci encore!
Chloé
Je me retrouve totalement et pourtant n’ose y croire. J’ai changé à chaque retour de maternité, je pars au clash régulièrement avec ma hiérarchie et je sais que je peux tout faire. Ça fait 17 ans que je le sais, depuis que je suis allée dans un cio pour que l’on m’aide et qu’on m’a juste dit que je pouvais faire ce que je voulais. Mais je ne le sais pas. J’en ai le double et je suis au pied du mur, marre que cela se répète, marre de changer, marre de ne pas savoir. Je ne peux même pas m’aider moi même. J’ai été détectée hp il y a deux ans mais sans grande conviction à cause d’un qi hétérogène et d’une dépression. Je ne sais pas où j’en suis, juste que cela me parle et que je voudrais que la réponse tombe du fin fond de mon être. Qui pourrait m’aider à m’aiguiller ? Pour moi, d’avoir mis un nom sir ce que je vivais ne m’aide pas plus. Je me sens toujours différente et je ne sais pas comment le mettre à profit. Je fatigue juste mon entourage et je me fatigue moi-même. J’ai tenté la reconversion mais ça ne suffit pas encore. Si quelqu’un a une piste, je suis preneuse. Merci !
Courage 🙂
Mettre un nom dessus c’est un début mais ça ne fait pas tout, il faut un professionnel compétent sur la question pour aiguiller et aider à avancer, ça peut prendre du temps 🙁 J’avais eu des contacts grâce à l’association AFEP si jamais ça vous intéresse. Bon courage !
Cet article résonne en moi. J’ai l’impression de lire un résumé de ma vie…
Merci pour ce partage
Je pleure en lisant votre article et les commentaires. Des larmes de soulagement de me sentir moins seule, de me savoir comprise… la brutale prise de conscience de ce terrible manque de confiance en moi qui me conduit à rester malheureuse et inaccomplie dans le métier que j’exerce actuellement. La compréhension de moi-même passant par l’introspection des autres. Merci pour cet article miroir. Merci pour ce déclic.
Merci à vous de me lire et bon courage !
Bonjour et merci pour ce soulagement que procure vos publications. Je ne suis pas folle ni seule… J’en pleurerais tellement ça me rend heureuse. Depuis la naissance de mes enfants je me suis surnommée la femme zèbre, à cause des vergetures mais cela prend tout un sens pour moi maintenant, merci. Ce profile c’est moi depuis mon enfance et c’est une sacrée souffrance de ne pas comprendre ce qui se passe et surtout de ne pas être comprise. Toujours insatisfaite, incomplète, en mal de connaissance nouvelle…
Tellement à dire…mais déjà merci à vous
Bonjour !
Oh non, vous êtes loin d’être folle et loin d’être la seule à fonctionner comme cela 🙂 J’espère que vous réussirez à vous comprendre !
Très chouette article dans lequel je me retrouve.
Merci 🙂
Ok : la je crois qu’aujourd’hui j’ai fait LA découverte « blogueste » de l’année!! Tombée sur ton article 16/2 sur l’acception, j’ai déroulé… parce que je suis un zèbre qui aime commencer par le début. Chaque sujet me parlait, et la « la voie professionnelle » : stop, ça me parle à 2000% : je lis. Je tombe sous le charme de ton écriture, je suis un zèbre et fière d’être comprise, retranscrite. Clairement, je vais allumer le pc un de ces quatre et lire le reste de cette pépite sur laquelle j’ai cliqué cette aprem. Merci!
Ooooh merci merci vous allez me faire pleurer (hypersensibilité… haha!)
J’ai hâte d’avoir votre avis sur le reste du coup 🙂
[…] rayuresetratures.fr//24 mars 2017 […]
On peut en lire plusieurs des articles sur ce sujet. Plusieurs auteurs, blogueurs/euses, vidéastes, shows télé et web ont repris ce trait des zèbres et ont essayé de l’expliquer… Mais jamais aussi bien qu’ici! J’ADORE les illustrations, c’est comme ça que je voudrais faire moi aussi quand j’écris quelque chose; j’ai toujours plein d’images de métaphores qui me viennent en tête mais je n’ai pas ce don pour l’illustration, alors j’explique les métaphores (ce qui rend le texte lourd et plein de parenthèses) en long et en large. Aussi, l’usage des couleurs… Que dire de l’usage des couleurs pour mettre l’accent sur les mots clés et les sentiments, du génie! Cela est sans parler du contenu de l’article qui est juste comme ça se peut pas, mais à ce point on se comprend, c’est du vécu, du connu qui est raconté ici. Merci pour ce bijou.
Ooooh merci à vous de me lire ! 😀
bonjour, vive facebook, grace à lui , j’ai pu vous trouver et vous lire. merci!! j’ai 47 ans, 22 ans de carrière dans le même secteur et voilà le bilan, je m’ennuie. periode scolaire ou je m’ennuyais aussi. » a des possibilités mais ne se donne pas la peine de les mettre en pratique », un brin branleur, un peu faineant. bref pour résumer à l’approche de la cinquantaine je me cherche encore et c’est usant. fourmillant de projets, les plus dingues. ( changer de vie, devenir agriculteur, travailler pour moi, bref un changement radical. mais voilà étant donné que je change d’avis tous les jours, difficile d’avoir une idée précise de ce que je veux faire. 47 ans que ça dure!! je suis arrivé à un âge ou le changement, le besoin de changement est là. mais vers quoi ? that is the question. alors oui je suis un zèbre. merci pour votre article
Merci à vous de me lire 🙂
Je trouve ça génial d’avoir autant de projets ! J’espère que vous arriverez à en mener le plus possible au bout 🙂
Bonjour,
J’ai mis du temps à comprendre que les rayures que je voyais apparaître sur la peau de ma fille cadette n’étaient peut-être pas une génération spontanée de nouveaux gènes… Et que ma fille aînée les dissimulait sans doute aussi bien que moi les miennes.
Et puis, on rencontre une autre zèbre qui s’ignore elle-même, mais qui vous dit que les zèbres sont rarement seuls dans une famille… Que si vous êtes là, devant elle, à presque 40 ans et déjà dans une troisième carrière, il y a fort à parier que vous avez aussi des rayures.
Je ne sais pas si nous sommes toutes les trois des zèbres, je ne ferai pas les tests qui me coûteraient un bras.
Mais voilà où j’en suis…
Douée partout, intéressée par beaucoup de choses, le choix après le bac ne s’est fait que pour être avec ma meilleure amie. Me voilà donc partie en géographie (d’où ladite meilleure amie s’est enfuie au bout de quelques mois), avec à l’époque un projet de professorat spécialisé pour les enfants sourds. Bac+3, se dire que l’Education Nationale, ce n’est pas pour moi. Continuer en maîtrise et choisir un DESS d’Aménagement.
Etre urbaniste presque 9 ans. Passées les deux premières années, où le tout beau tout neuf est stimulant, tourner comme un poisson dans un bocal. Désespérer parce qu’on parvient à écrire un dossier d’une centaine de pages en une semaine. Se tourner les pouces le reste du temps… Et du coup, adopter ce rythme-là, parce que du travail en plus il n’y en a pas et que se conformer au rythme de l’entreprise est la décision la plus sage si on veut garder les relations avec ses collègues.
Je passerai les détails sur les difficultés relationnelles avec la hiérarchie, certainement dues à un grand sens de l’équité, de la justice, de l’honnêteté… Forcément, ça coince ! Se réveiller un matin, parce que l’entreprise allait mettre la clef sous la porte et passer en urgence le concours de professeur des écoles (celui-là même qui mène vers le métier que finalement on ne voulait pas faire…). Le réussir malgré les actes manqués.
Et là, se sentir effarée plus que jamais ! Je ne comprends pas qu’on puisse ainsi vouloir à tout prix faire entrer les enfants dans le moule, leur apprendre la lettre A à tous le mardi 20 octobre alors qu’il y a tant de différences entre chacun d’eux. Je ne comprends pas non plus cette exigence de paperasse, où tout ce que l’on va dire dans la journée doit être écrit et où l’on a été jusqu’à me reprocher de rebondir sur le hors-sujet d’un enfant.
Là encore, les non-sens de la hiérarchie sont autant de coups de poignard… Bref, je pense réellement que pour un « zèbre » (si j’en suis un) tel que moi, être enseignant devient être En Saignant. Je suis encore touchée de me dire que je n’ai pas pu aider chaque élève à l’instant précis où il en avait besoin…
Et me voilà en route vers ma troisième carrière… J’ai passé le concours pour devenir orthophoniste et me voici en 3ème année. Quand on me demande pourquoi ce choix, mes évidences sont bien sûr le fait d’aider les autres, mais aussi l’espoir que chaque journée sera différente et surtout, surtout, surtout que je continuerai à apprendre des choses.
Voilà, je ne sais pas si j’ai des rayures, mais ce genre de témoignage résonne tellement par rapport à ma vie que j’avais envie de le partager…
J’en profite pour vous féliciter pour ce joli blog que je découvre aujourd’hui…
J’en profite également pour vous souhaiter à tous de construire, s’il n’existe pas, le métier qui vous stimulera…
Merci beaucoup d’avoir partagé votre parcours (et quel beau parcours) !
J’espère vraiment qu’en tant qu’orthophoniste vous trouverez cette nouveauté que vous cherchez. C’est assez amusant car lorsque j’étais en école de commerce à me demander ce que je faisais là, je regardais les études à suivre pour devenir orthophoniste car c’est un métier qui m’attirait, où je me disais que je pourrais travailler dans mon propre cabinet, aider des gens, les suivre au jour le jour, mais je n’ai jamais osé franchir ce pas.
Je vous souhaite d’être stimulée par ce métier 🙂
Bonjour,
Tout d’abord Bravo Chloé pour ce superbe blog ! Le CV que tu as dessiné pourrait être le mien 🙂
Auré, à peu de chose près notre parcours se ressemble…Je suis également en école d’orthophonie mais en Belgique…Je viens d’apprendre ma « zébritude », et mes questionnements au sujet de mon avenir professionnel reviennent de plus belle…J’aimerais vivement discuter avec vous de votre choix et de ce qu’il vous a apporter, et voir si mes questionnement pourraient être légitimes…Pensez-vous qu’on pourrait en discuter ?
Aure, j’ai tellement aimé la douceur de ton témoignage; et moi aussi – sans « diagnostic » – je me retrouve tellement dans ces rayures…
Caro, je suis moi aussi en pleine découverte, et en Belgique (Bruxelles) et je serais ravie de discuter de vive voix!
Bonjour et merci pour votre travail.
Pensez vous qu’il soit possible de se servir de cet état de HP en réponse à un recruteur qui vous interrogé à propos de ces nombreux changements de métiers.
Ou d’utiliser le qualificatif de scanneur à cette même question et d’expliquer ce que c’est ?
J’avoue être mal à chaque fois que ce sujet est abordé en recrutement.
D’autant plus que pour le recruteur c’est un signe d’instabilité…
Oui c’est compliqué… Je pense que ça dépend vraiment de la personne en face (le recruteur). S’il ne connaît pas le sujet, il risque de réagir comme beaucoup trop de gens, penser aux préjugés, et ça n’aidera pas vraiment au contraire. Avec un recruteur bienveillant et qui s’intéresse au sujet, ça peut être vraiment bénéfique. Mais je ne sais pas si j’oserais en parler, j’aurais sûrement trop peur de tomber encore une fois de plus sur quelqu’un qui ne connaît pas et qui juge.
Peut-être que l’on peut simplement expliquer ces changements de métiers par le fait que l’on a de nombreux intérêts, et que l’on aime aller au bout, que l’on est polyvalent, que l’on aime la stimulation… Si vous trouvez un moyen d’en parler, je suis preneuse, ayant moi-même changé plein de fois de métiers et de secteurs 😉
MERCI….j’ai pleuré….qu’est ce que j’ai pleuré en lisant ton article.
J’ai découvert que je suis HPE que depuis deux jours( j’ai 30ans)…et ma vie s’éclaire…je penser que j’étais un être bizarre,je cherche les pourquoi de ma personnalité???? Enfin j’ai des explications!!! En faite je suis normale, mais à ma façon.
Bon ca a déclencher encore tout un tas de questionnement mais ca on a l’Habitude, du coup je dort plus depuis 2 jours tellement que ma tête explose….c’est un ouragan force 10…..
Je vais pouvoir faire lire cet article a ma Maman,avec qui je suis tres connecter ,mais qui n’à jamais compris que professionnellement je suis si à la traîne!!! (Moi non plus d’ailleurs?) .Elle m’a toujours dit: » Mais c pas vrai! je ne comprends pas et je ne comprendrais jamais qu’avec les capacités ,et les facilités que tu as ,que tu n’arrives pas à a avoir quelque chose »
Hé bien en relisant je vient de réaliser que les réponses que je chercher sur moi, elle les disait dans cette phrases!!! pfffou ca fait drôle!!!
Oui donc , je reviens à se que je voulais dire 😉
Niveau emploi… niveau études. j’ai fais 4 diplômes différents, dont 2 ,ou je n’ ai pas ete au bout car mon intérêt c vite estomper et j’ai entamé autre chose.( Maman et famille a dos,vas expliquer,quand toi meme tu n’en c pas plus)
Il y a eu le bac les études d infirmière ,médecine(j’ai arrêter je ne supporter plus la douleur des gens,les autres tu es bêtes ou quoi tu es la meilleurs pourquoi tu arrêtes???), Apres ca j’ai eu un décrochage scolaire,enorme!!! Phobie scolaire,peur de ne pas y arriver de l’Échec,d’être en contact avec les autres…qui me saouler au plus haut point d’ailleurs…je passer mon temps a les observer a les analyser pour les « comprendre »
Puis restauration ( oui je me suis découvert une passion pour la pâtisserie cuisine,ma créativité été a son summum!!!)
Puis je me suis( re)lasser j’en avais fait le tour et je suis partis dans les études d’arts et média..j’ai meme changer de ville .pareil au bout de huit mois je m’ennuyer….. pareil toujours à regarder les autres autour de moi et me dire a chaque fois… » Mais qu’est ce que je fou là »
Combien de fois dans ma vie je me le dit ca!!!! Qu’est ce que je fou là? Pourquoi je suis là?? Elle est ou ma place??Pour quoi suis je faite??? Quel est mon rôle dans la société dans ce monde???
Ca me prends la tête quand je bloque la dessus!!!
Je me sent si seul..personne avec qui parler….enfin si mais, parler pour parler et dire des choses futiles qui m’emmerde profondément moi j’appel ca tenir compagnie à son interlocuteur pas Parler!!! En plus, quand je parle les gens au bout d’un moment décroche,me font répéter, et ca m’énerve!!!! je ne comprends jamais pourquoi, d’un coup…comme ca plus rien et même coter regards, je sent qu il se déconnecte(je me comprends) et je me retrouve là comme une débile,et à se moment tres precis je me sent comme une débile profonde (souvent en soirée, enfin quand je sort 😉 )
Donc niveau boulot, pareil je m’emballe toujours pour un tas de poste,je n ai jamais de mal à décrocher un poste,puisque tout les entretient je les passer les doigts dans le nez…Tiens justement c lorsque je sortais d’entretient ou que je me repasser tout ca en tete que je me suis aperçue a l’époque que de ce coter je ne devais pas être net! (enfin c se que je disais de moi avant de savoir)
Je M’explique, je me disais mais ,comment tu as fais ??? Et bien plus j’analyser les entretient que j ai fais, plus je voyais qu’en faite je faisais comme un caméléon…inconsciemment ou pas??je c pas ??? je m’adapter a la personne qui été devant moi! Mais par moment à un point ,c t fou!
Tout ca pour dire que je suis encore aujourd hui en errance professionnel,(apres 5 ans a mon compte là c t le bonheur ,mais financièrement c t pas ca donc la peur de l’Échec ,l insécurité,reprends le dessus et on stop avant la catastrophe) … et que je sais que je ne pourrais jamais me sentir bien quelque part sans être moi même…mais mon moi même je vois qu il n’est pas compatible avec la société actuel,en tout cas au travail…
Voilà pour expliquer dans les grosses ligne ,un extrait de 10 ans de ma vie active…j’avoue que je suis encore confuse et j ai encore énormément de question, et grâce a ton blog que je Découvre ce soir je trouve mes réponses et les choses s’expliques…par contre comment le dire au gens qui ‘entourent que ce je suis, j’en suis et je ne peux pas le changer ,que sait ma facon d’etre et que je ne pourrais jamais arrêter d’être empathique ( ha oui ca parlons en!!!!!! non plus tards je vais écrire encore un roman sinon!!!) , hypersensible.. ou autre….
Mon conjoint veux m’endurcir et me fais des leçons de moral depuis 10 ans sur cela,il veux que j arrête de prendre tout a coeur et m’endurcir, de m’occuper de tout le monde. Combien de fois il me dit de penser a moi car il voit que après je ne suis pas dans mon assiete…
Il ma appris au fur et a mesure des années a me recentrer sur moi même, déjà avec lui je me suis toujours sentie en securité et je suis moi…je peux tout dire et tout faire c génial, c ma raison d’être ma vie quoi!!! (pffoooouu…encore une phrase révélatrice..)
Bon tout ca pour dire que je te remercie d’exister…d avoir crée se blog…continue, ce soir j ai trouver un sens a MA VIE ….Une raison d’Etre et d’Exister…. je sais que maintenant je ne suis pas un animal de foire mais un ZEBRE 😉
J’espère qu’un jours je pourrais rencontre une personne qui me ressemble ,car malgré la solitude qui me meurtris parfois,je c que je ne suis pas la seule a la vivre et je me sent moins seule rien que d’y penser… Merci …(Et je pleure encore….)
Merci à toi d’avoir partagé un petit bout de ton parcours !
Pour répondre à ta question de « comment dire aux gens ce que tu es », je ne sais pas (j’aide beaucoup hein 😉 ) mais je sais pas s’il faut forcément en parler. A quelques personnes sûrement. Mais d’autres auront des préjugés en tête, et ne comprendront pas forcément, ce qui, peut-être, te rendra encore plus triste ou mal à l’aise. Prendre tout à coeur c’est beau mais il faut quand même réussir à s’endurcir un peu, je crois que c’est possible sans pour autant nier ta personnalité 🙂
Bonjour Steffy,
merci pour ton témoignage. J’aurais pu l’écrire, surtout ce que te dit ta maman. La mienne me dit exactement la même chose. Quoique que maintenant, elle comprend mieux ma grande sensibilité et mes difficultés « sociales ».
Comme toi, j’ai 30 ans, j’ai fait les tests seulement en juillet dernier. Je cherche un travail après avoir quitté un job ennuyeux et stressant, et c’est l’angoisse de ne rien trouver. Cette angoisse me bloque totalement, m’empêche d’avancer et de faire les bons choix. Je me pose les mêmes questions que toi sur ma place ici.
Je te souhaite de trouver quelqu’un avec qui parler, ou simplement être là, à côté de toi. Tu as la chance d’avoir un conjoint aussi.
Bonne rentrée
Bonsoir … je suis très émue par ton commentaire Steffy car je me reconnais dans tes lignes et façon de parler.
Je suis en totale remise en question professionnellement parlant car je m ennuie à mourir que ce soit au boulot chez moi entre amis (quels amis d ailleurs ..? ) bref je m ennuie et c est très lourd, très long. J ai besoin de faire quelque chose d intéressant mais tout m intéresse et à la fois tout me fatigue. J ai besoin d arrêter de penser à tout et n’importe quoi en mm temps c est épuisant… Le pire c est que je peux tergiversé 1h sur une question sans même réussir à trouver une conclusion/solution . Je me sens nulle et bête parfois alors qu au fond de moi même je me sens inutile car intelligente mais ne sachant pas comment mettre à profit cette intelligence je tourne en rond… et ça dur depuis des années !
Bref … j aimerais tellement trouver un métier qui comblerai mes attentes, me rendrai heureuse (parce que oui je suis malheureuse de m ennuyer ((même étant mariée mère de 2 enfants et dormant 5h par nuit…)) d être épuisée moralement de cette pensée en arborescence incessante) et soulagerai mon entourage de mon Magnifique « caractère » doux et gai ….. . Si quelqu un a des idées… je suis preneuse.
Merci à Steffy de m avoir donner envie de commenter. Et merci à toi d avoir ecrit ce blog si intéressant
Bon jour,
Comme les autres personnes avant moi: enfin un article plaisant!! Je m’y retrouve totalement! Je sors d’un bilan de compétences pour m’aider à faire le tri, résultat j’ai 5 projets – non 6 – dans des domaines différents en cours! Et encore: j’ai fais le tri…
Seules les conditions physiques et matérielles sont un vrai frein, en réalité. Ce qui m’épuise totalement car je ne sais plus où donner de la tête, je me sens prête à voler un peu partout dans le ciel tout en m’accordant des pauses pour observer la géologie, la faune et la flore… mais avec des soucis de santé, ma fille nécessite de l’aide et je me sens prisonnière. Même si mon planning est hyper-chargé, je continue à élaborer des projets, encore et encore.
Je ne sais pas comment ralentir et ça m’use … je n’ose en parler à personne (une mère instable dans notre société n’est pas très bien vue) et quand je vois mon CV… Tout le monde autour de moi trouve sa place, reste calme et sage, alors pourquoi pas moi??
Pourtant je suis capable de converser sur beaucoup de sujets avec n’importe qui car même si je n’y connais rien, je suppose les théories et ça alimente les débats, je m’adapte très vite, j’adore plus les formations que les jobs qui vont avec… Il faut une bonne dose de patience pour me supporter. Allez vanter ça à un patron qui cherche quelqu’un de docile!
Mais ce qui m’effraie plus encore, c’est de constater que ma fille est faite du même bois…
Merci encore pour cet article, je vous suivrai certainement !
Bonjour,
Merci beaucoup !
Je vous souhaite de réussir à réaliser tous ces projets un jour, et je ne vous trouve pas instable du tout mais très courageuse.
Bon courage 🙂
Chloé
Je me retrouve parfaitement dans la description qui est faite dans cet article. J’ai decide de reprendre des etudes en cours du soir, en meme temps j’écris un roman, et j’espère pouvoir me lancer comme indépendante et pouvoir travailler sur des projets plutôt que de travailleur pour un employeur et me cloisoner dans une fonction
Wahou, je vous souhaite beaucoup de succès pour vos projets 🙂
[…] http://rayuresetratures.fr/trouver-sa-voie-professionnelle/ […]
Bonjour et merci beaucoup pour cet article dans lequel je me retrouve totalement 🙂
Mon rêve depuis toute petite était de faire de la recherche en astrophysique ou de devenir écrivain. Ayant écouté mes profs et mon entourage plutôt que mes envies, je me suis retrouvée à travailler dans le secteur de la finance, en changeant souvent de boîte car je m’ennuyais très vite. Aujourd’hui et après avoir fait un burn-out (lié à la fois à un désintérêt croissant pour le métier, un conflit avec ma hiérarchie dont je ne comprenais pas les décisions, une pression permanente et la découverte récente de mon statut de zèbre), j’ai décidé de me reconvertir et de reprendre des études en environnement (autre sujet qui me passionne) à la rentrée prochaine.
Certes ça fait un peu peur de tout recommencer et de se retrouver sans revenus pendant quelque temps, mais je me sens de nouveau respirer 🙂 Je me vois très bien me reconvertir plusieurs fois dans ma vie et pourquoi pas finir par monter ma boîte.
Encore merci pour ce blog très intéressant que je découvre depuis peu, j’ai hâte de lire tes autres articles 🙂
Merci beaucoup 🙂 Je te souhaite de belles reconversions et de beaux projets 🙂
Bonjour,
j’ai découvert votre blog il y a seulement quelques jours et j’en ai parcouru les différents posts avec beaucoup de plaisir et d’intérêt. L’alliance entre des propos simples et justes et des dessins adaptés est vraiment excellente ! J’ai surtout aimé l’absence de commentaires désagréables (qu’on trouve malheureusement en réponse dans de nombreux blogs) et votre volonté en parallèle de bien définir et présenter les zèbres
Suis-je un zèbre ? En fait, je n’en sais rien. Je n’ai pas encore été testé. J’ai 43 ans et je n’ai découvert que très récemment les travaux et les commentaires sur les adultes zèbres. C’est un peu par hasard (totalement par hasard) que je me suis posé des questions puisque c’est une collègue qui a découvert qu’elle abritait chez elle un petit zèbre et qui, en faisant des recherches, a trouvé des corrélations avec mon propre comportement.
Je n’y croyais pas. Je ne suis pas sûr d’y croire aujourd’hui. J’ai beaucoup lu ces dernières semaines, c’était un véritable bouleversement car j’avais l’impression de relire ma vie, à reculons.
Je souhaite ajouter un commentaire à ce chapitre que vous consacrez aux questions professionnelles pour montrer aussi une autre image possible. Cela s’inscrit dans la recherche et la créativité, la possibilité de trouver une place. C’est une approche très positive car, après quelques hésitations, un bac scientifique, une hypokhâgne, une entrée à la fac dans un autre domaine, je me suis réellement trouvé professionnellement. En maîtrise (on ne disait pas encore Master 1), j’ai été amené à rédiger un mémoire de 50 pages… et j’ai adoré ! Le DEA (on ne disait pas encore Master 2) a été là aussi passionnant. Et puis tout s’est déclenché, le doctorat, l’entrée dans l’enseignement supérieur comme enseignant chercheur. J’ai dévoré les livres, j’ai voulu avancer, écrire, comprendre, apprendre, et je continue. Dans votre post vous évoquez la recherche. C’est un domaine formidable pour pouvoir justement avancer et ouvrir toutes les portes possibles. Il y a une vraie passion, une satisfaction possible aussi d’une curiosité pourtant insatiable, j’ai toujours envie d’apprendre, j’ai toujours envie de continuer d’avancer. J’écris cela car dans beaucoup de témoignages les zèbres insistent sur l’indécision, l’ennui au travail. Ce n’est pas une fatalité, à mon sens. Ce qu’il faut et je le souhaite à tous c’est se trouver. Pour cela, il faut se comprendre et s’accepter sans doute, mais il faut trouver aussi la voie qui convient. Vous allez me dire : qu’est-ce qui fait là celui-là ? Il vient simplement dire qu’il est très heureux ? Il ne sait pas encore s’il est zèbre ou pas ?
Toutes ces questions, je me les suis posé avant d’écrire ce qui précède. Être zèbre, si tant est que je le sois, signifie à mes yeux un décalage vis-à-vis du monde, un isolement. C’est une autre manière de penser. J’ai beaucoup aimé votre idée selon laquelle on n’est pas plus intelligent, on pense différemment c’est tout. La réaction de la société est tellement violente… c’est ce que j’ai constaté dans les derniers blogs que j’ai pu parcourir. J’ai toujours des doutes aujourd’hui. Même si de nombreux éléments, pour ne pas dire tous, semblent aller dans le même sens. J’ai été totalement bouleversé (entre autres) par le test de Rocamora et par les interventions de Monique de Kermadec. Toutes ces choses sont entrées en résonance avec mon propre vécu. Car il y a aussi un « mais » dans ma vie.
Je crois que je me suis trouvé professionnellement. Mais je suis totalement seul et isolé. Cette dimension personnelle, relationnelle, je l’ai effacée, agacé par le rejet permanent, par un ennui aussi que je ressentais dans de nombreux cas. J’ai cloisonné une partie de mon existence. J’ai abandonné la recherche de l’autre, l’idée même de rencontrer quelqu’un qui me corresponde et à qui je corresponde, pour me plonger dans le travail. Toute médaille a son revers. Mon plaisir professionnel que je souhaite à tout le monde me permet d’oublier un peu la solitude.
Tellement de choses ont résonné en moi après vos propos. Le fait de regarder le ciel et de se poser des questions sur la mort, sur l’infini, sur la vie. Le fait d’être en décalage avec tellement de préoccupations des autres. Le fait aussi d’avoir l’impression d’être un imposteur, de ne pas être assez bon, assez fort. Tout cela je l’ai caché, en allant toujours plus avant dans l’écriture et dans la recherche.
Depuis cette prise de conscience, il y a quelques semaines, je me pose énormément de questions. J’ai conscience que j’ai construit un mur autour de moi. Je suis bien au chaud dans une maison personnelle, qui est d’abord et avant tout tournée vers la connaissance, la compréhension du monde. Mais je suis seul. Je l’ai toujours été et je m’aperçois que j’ai recherché cette solitude.
Plusieurs de vos posts m’ont fait pleurer. Comme le test de Rocamora car j’avais l’impression qu’il parlait de moi. Comme les commentaires de Monique de Kermadec. Pour la même raison.
J’ai toujours des doutes bien sûr (le syndrome de l’imposteur, le syndrome de Barnum) mais il y a tant d’explications dans ce que je lis. On se pose tellement de questions. On a tellement de doutes. On a tellement peur aussi de la différence et du regard des autres.
C’est aussi ce que j’aime dans votre blog, grâce à la simplicité, à l’ouverture, à la volonté de présenter sans juger, à la compréhension, vous avez construit une petite maison pour les zèbres, un coin bien à eux. Et pour cela je vous remercie. J’aime vous lire. J’aime votre regard. C’est une force que vous transmettez. Et c’est tellement important.
Merci
Alexis
Bonjour Alexis,
Merci beaucoup beaucoup pour ce long commentaire et votre témoignage… Un témoignage d’un zèbre heureux au travail, on en a besoin ! J’espère que tout le monde lira votre commentaire. La passion se ressent dans votre façon de raconter votre travail et votre parcours 🙂 Profitez de ce métier qui vous rend heureux !
Pour certains, la recherche est effectivement tentante, mais parfois, il est difficile de sélectionner un champ particulier de recherche tant les intérêts sont multiples. Pour d’autres, les projets personnels sont plus épanouissants et ils sont donc heureux dans un travail moins prenant intellectuellement mais qui laissent toute la place aux projets à côté. Pour ma part, j’ai souvent fait face à l’ennui, mais je crois avoir trouvé un certain équilibre aujourd’hui en cumulant différents métiers dans des domaines très différents 😉
Je vous souhaite que cette prise de conscience vous permette de répondre à quelques unes de vos nombreuses questions et à quelques uns de vos doutes 🙂
Merci infiniment pour vos compliments sur ce blog, l’expression « petite maison pour les zèbres » ne peut me faire plus plaisir. Merci !
Chloé
Oui! Tout ca!
Mince alors !
Mon CV !!!
Blague à part, c’est très problématique pour trouver un nouveau job.
C’est mon cas actuellement : mon CV est tellement chaotique tant pour les études que pour les expériences, que ça n’inspire pas confiance et que personne ne retient ma candidature.
D’ailleurs à 38ans, je ne sais toujours pas quoi faire de ma vie, et j’imagine que ça doit aussi se ressentir dans mes lettres de motivation 🙁
Alors c’est bien de pouvoir poser des mots sur notre problème, savoir pourquoi on est comme ça, mais concrètement, qu’est-ce que ça change ? On ne m’engagera pas plus facilement si j’explique ça dans ma lettre…
Et puis effectivement, s’enterrer dans un job alimentaire… Ok si j’ai autre chose à côté, mais idéalement, ce serait chouette de pouvoir trouver notre voie… Mais comment faire ? Quelqu’un a une astuce ?
J’avais fais des tests d’orientation… Quelle blague ! Évidemment, ça m’a orientée vers les 25000 domaines qui m’intéressent, donc comment faire le tri ? Par le positif et le négatif ? Il y en a partout…
Personnellement, ça ne m’aide pas de savoir pourquoi j’ai ce parcours et ces difficultés. Ce qui m’aiderait, c’est qu’on me donne un chapeau du style de celui d’Harry Potter, capable de me dire quoi faire de ma vie… :'(
Un choixpeau magique serait bien pratique 🙂
Aujourd’hui c’est parfois difficile de passer l’étape de la sélection du CV quand on a un CV « chaotique » ou plutôt varié et polyvalent, car la sélection se fait sur mots-clés, etc. En revanche, je pense que c’est un atout si vous arrivez aux entretiens, c’est un profil qu’on retient, et en entretien on peut l’expliquer et montrer sa richesse (qui est difficile à montrer sur le CV). Après, certains restent fermés d’esprit et ne veulent que des profils linéaires, mais ceux là, tant pis, ce raisonnement ne nous correspond pas !
Poser des mots sur notre différence (qui n’est pas un problème!), comprendre le fonctionnement c’est un début. Ce sont des informations qui petit à petit aideront ceux qui ont envie d’en faire quelque chose. Ca ne se fait pas du jour au lendemain, et on ne peut pas tout maîtriser. Mais je suis convaincue que petit à petit ça aide à comprendre que ce sont des atouts (avant je pensais comme vous, avec un CV varié comme ça personne ne comprendra, j’ai pas l’expertise des autres, c’est pas cohérent, etc etc et puis finalement depuis que j’ai compris certaines choses je le défends mieux je crois car je le vois comme un atout et j’arrive à le valoriser, ça se voit, et ça marche mieux pour moi).
Tout le monde cherche sa voie, ou ses voies dans le cas des zèbres 😉 Si vous parlez de « s’enterrer dans un job alimentaire » c’est qu’a priori ce n’est pas pour vous 😉 (et hop, une voie d’éliminée!) Certains préfèrent justement un job alimentaire pour sécuriser un revenu de base, et profiter du temps libre pour faire des projets qui leur tiennent à coeur sans stresser financièrement et sans que ça devienne une contrainte. D’autres trouveront leur compte dans le travail en indépendant. D’autres dans un job-vocation. Etc etc. J’espère que vous réussirez à définir ce qui vous importe le plus et à oser suivre votre intuition!
Bon courage!!!
[…] Parfois cela peut les aider à trouver un travail dans certains domaines. –Changer de voie / Trouver sa voie –Devenir indépendant : lassé de chercher du travail et être jugé par des employeurs sans […]
Je me suis tellement retrouvé dans ce texte. Merci.
Bonjour !
Merci x 100000 pour votre blog. C’est un portrait de moi… mais qui est moi ? Dans une société où l’on attend de soi une structuration fixe qui soit apte à travailler dans le cadre défini d’une seule profession, d’une seule compétence, d’une seule spécialité, ce « moi » n’existe pas. Le mien n’existe que dans les interstices entre professions, idées et compétences. Transversalité !!!!
Bref, à 40 ans, j’ai déjà exercé 36 métiers et actuellement, je fais une thèse en sciences humaines. Enfin, j’essaie… car la confiance en mon directeur vient de se briser (il ne respecte pas mon indépendance et mon besoin de créer mon propre parcours). J’ai pourtant apporté maintes fois la preuve de ma capacité puisque je publie déjà depuis plusieurs années dans des revues prestigieuses ! Si je continue dans cette voie (non rémunérée, il faut le savoir), ce sera donc en trichant avec moi-même, car personnellement, j’estime que mon engagement est terminé avec cette personne et avec ma discipline même. Je me finance seule (ménage, veille de nuit, vendeuse, graphiste en auto-entreprise, etc.), mais je me retrouve au final à me battre pour une voie qui a perdu tout intérêt pour moi. Alors, à quoi bon…
J’ai beau avoir essayé de nombreuses fois de m’adapter aux contraintes débiles des entreprises pour lesquelles j’ai travaillé (regarder tous les quarts d’heure évoluer le taux de transformation, assister à des réunions dont il ne sort rien de concret, écouter la langue de bois d’un directeur me rappeler des consignes dont il ne connaît même pas le sens d’application, etc.), je n’ai toujours fait que me leurrer sur l’issue finale, et j’ai récolté… des burn-out à répétition. Tout ça pour contenter mon besoin de sécurité, tout ça pour payer un loyer !
Eh oui, je suis un paradoxe, et la société n’aime pas les paradoxes. Comment pourrais-je m’aimer à mon tour si je suis celle que l’on rejette sans arrêt ?
Résultat ?
DEPRESSION SUR DEPRESSION.
Bonjour,
Je me
Reconnais beaucoup dans votre article et parmi mes nombreux essais dans différents travails je suis aujourdhui perdue, j’aime enormement de choses au quotidien mais chaque travail que j’entreprends me lasse dès les premières semaines et je ne suis pas assez « passionnée » par quelque chose pour en faire mon métier. J’aimerai des témoignages par des personnes qui se reconnaîtrait par ce post.
Bonjour ! Merci pour votre message. Vous trouverez sûrement sur ce blog des personnes se reconnaissant dans votre post, sinon vous pouvez poster un message sur la page Facebook de Rayures et Ratures, c’est ouvert à tous et vous pouvez demander si quelqu’un peut témoigner 🙂
Bon courage !
Bonjour, c’est impressionnant de ce voir écrit lol!
Rapidement, voila mon parcourt mais une idée depuis Re assistante vétérinaire j’ai eu une vingtaine de contrat lol.
Pour ma part, j’ai commencé par lad jockey (cavalier soigneur), conseillère de vente puis assistante vétérinaire( laboratoire, chirurgie, radiologie, prise de sang, assistanat du véto, vente, accueil, conseil etc..) , qui c’est fini par un voyage de 2 années 1/2 aux USA (bénévole à la spa, apprendre l’Anglais, le hockey sur glace). Retour en France avec le HOMESICK! Hôtesse d’accueil bilingue, hôtesse de caisse chez Déca, plafonnier, serveuse, asvp (agent de surveillance de la voie publique) intérimaire dans le domaine commerce, poissonnière, surveillante d’examen (les enfants parlaient bizarrement lol), RE assistante vétérinaire, secrétaire médicale, assistante médicale (curiosité pour être thanatopracteur). 2014 / 2015 retour en formation pour être Aide soignante, chute libre par rapport à la réalité! diplôme obtenu les doigts dans le nez sauf gros problème d’insertion avec les enseignants, direction et les élevés ( être un mouton). depuis 2 années j’ai fait 7 différents contrats mdr… quelles seront les prochaines aventures? ce qui est sur, je retourne à l’école d’infirmière puis autre chose après probablement lol! la vie est trop courte pour apprendre tout ce qu’elle a à nous donner!
Belle journée à tous
Quel parcours ! Bravo à vous 🙂
je viens de découvrir votre site et j’ai l’impression que cet article a été écrit pour moi.
j’ai un parcours professionnel chaotique et je n’arrive pas a rester plus de 2 ans à un même poste. Une fois que j’en ai fais le tour, je m’ennuie, perds toute motivation et du coup je remets en doute mes capacités, mes choix et si aucun changement ne s’opère je me mets à déprimer. le paradoxe c’est que j’ai peur du changement et doute constamment de moi. j’ai l’impression que personne ne me comprends, et quand j’essaie d’expliquer ce que je ressens, les réactions des autres me font culpabiliser. c’est comme si j’étais tout le temps à contre courant. c’est fatiguant.
Merci pour cet article.
Comme je vous comprends… !
Bonjour à vous,
je suis vraiment troublée…. J’ai déjà lu de nombreux livres sur les adultes doués. Je m’y suis retrouvée , mais dans de nombreuses descriptions j’avais l’impression que l’on parlait de X mens. J’en avais conclu que ça ne pouvait pas être la raison de mes maux. Mais là, c’est le treizième chapitre qui me parle vraiment. Vos illustrations me troublent bcp…. et parlent à celle que je suis, à l’enfant que j’étais.
Je fais partie de ces gens qui cherchent… toujours et encore à comprendre qui ils sont, pourquoi? Pourquoi ils pleurent tout le temps, pourquoi tout les touche autant? Pourquoi rien ne fonctionne dans leur vie alors que pour les autres ça roule tout seul.?Pourquoi ils se sentent si seul? Pourquoi leur métier si valorisant ne les satisfait pas? Ca fait maintenant 1 an et demi que j’ai compris ce que signifiait Hypersensibilité. J’ai du mal à croire que ce simple fait me conduise à tant de sentiment d’échec… et pour ma vie professionnelle? ce serait quoi le lien? J’ai erré d’agence en agence. Rien n’y fait, ça ne décolle pas et je stagne. et j’ai toujours la sensation depuis presque un an, que je m’éteins. j’ai aimé cette image du cerveau qui s’endort tout en laissant grande ouverte la porte des pensées. C’est tout à fait ça! J’ai honte! Je rêve de me former aujourd’hui à tout autre chose. je fais des plans pour partir encore. j’ai peur de quitter ce travail où je suis si mal mais où « je n’ai pas de raison de me plaindre ». La peur d’échouer et la pression de l’environnement me paralysent. Je prends le temps de me soigner le genou pour avoir quelques jours en dehors de cette agence pour réfléchir…
Alors votre blog me troublent, et me replonge sérieusement dans mes réflexions et doutes sur une douance. Merci pour vos articles lumineux, qui illustrent avec beaucoup de pédagogie les différentes caractéristiques des zèbres! Merci pour les sourires et les émotions que ça provoque.
Bien à vous.
Merci Maud pour vos mots et vos encouragements ! Je vous souhaite de (vous) comprendre et de dépasser cette peur de l’échec et ce besoin d’approbation/affection (la pression de l’environnement, c’est un peu ça non? Le besoin de se conformer car le besoin de plaire, d’être valorisé par les autres, aimé…). Bon courage !
Chloé
Bonjour, j’ai 16 ans et je dois rapidement décider vers quelles études je vais aller… et j’ai beaucoup de mal. J’aime beaucoup dessiner, je cherche depuis un moment des écoles qui font ça, mais plus je cherche, plus je me rends compte que les sciences, les langues vont me beaucoup me manquer si je décide de ne faire que ça… ça me tuerai de ne plus pouvoir étudiez plein de chose à la fois comme au lycée… J’aurais l’impression de perdre mon temps, de manquer l’occasion d’apprendre encore plus de choses. Et puis je suis assez pressée, dans 2-3 mois à peine il faut que je me décide. Je ne sais pas comment je vais faire.
Bonjour,
Comme je te comprends ! J’ai eu beaucoup de mal à décider aussi, je suis finalement partie vers un domaine assez général où il y avait des langues, des maths, et de la philo (prépa puis école de commerce) et aujourd’hui, à 27 ans, je fais une école d’arts appliqués à distance. Comme quoi, tout peut se faire 🙂
Je te souhaite beaucoup de courage pour faire ton choix, c’est très difficile quand on s’intéresse à beaucoup de choses.
Et dis-nous ce que tu auras finalement choisi !
Bonne journée,
Chloé
Et moi qui pensait que j’étais incapable d’aller au bout des choses….
Bac littéraire, deug de droit, prépa aux concours des arts déco, bts pub, spécialisation marketing direct : voilà pour les études !
Fleuriste, conceptrice rédactrice, assistante maternelle, animatrice petite enfance et des projets en cours : voilà pour les boulots !
Sans oublier la bougeotte géographique !
Détectée HP l’an dernier à 50 ans !
J’ai adoré vous lire et je vais bien finir par me comprendre !!
Merci pour vos écrits
J’adore votre parcours !!!!! Je trouve ça génial 🙂
Excellent , tout à fait moi!!! et quand j’ai vu le CV illustré j’ai pouffé de rire, copie conforme du mien.
Pharmacie, puis hôtellerie (je parle plusieurs langues), agent d’accueil ,traductrice pour finir chauffeur de bus parce que je me suis rendue compte que je ne supportait plus qu’on m’impose une manière de travailler ( linéaire , normopensante) que je suis incapable d’accomplir, ennui quand j’ai fait le tour, la routine, etc. J’ai besoin d’indépendance, faire le travail mais de ma façon. Et comme dans certains commentaires, je ferai surement encore autre chose.
Bravo pour cet article
J’adore votre parcours!!!!! 😀
merci,
J’ai aussitôt accroché car c’est très juste du début a la fin sauf moi aussi la peur de changer de job que je n’ai pas.
j’ai 47 ans et jeune quoi qu’il pouvait se passer au travail a vrai dire je m’en fichai car je savais qu’en cas de trop de prise de tête j’avais justement la faculté de pouvoir partir avec facilité contrairement a la généralité des gens.
Et ce, malgré de petits revenus et un enfant a ma seule charge et un loyer a payer etc. . Cette facilité me venait pour plusieurs raisons déjà parce que j’étais certes curieuse donc aller voir ailleurs et meme si je pouvais …de partout lol des le début d’une activité je me disais … Alors, combien de temps tu vas tenir là ? lol De nature très patience et allant vraiment au bout des choses je n’ai jamais claqué la porte en deux jours mais je peux dire que je ne passais jamais le cap de cinq au meme endroit. J’ai été animatrice dans toutes structures et ce, dans le privé comme le public, auxiliaire de vie scolaire, secrétaire commerciale, démonstratrice, vendeuse dans pleins d’endroits différents, professeur de danse, danseuse dans toutes structures de la boite a la compagnie a l orchestre et meme d’un chanteur. J’ai tenté gratuitement le toilettage pour chiens histoire de voir, j’ai bossé aussi en usine a divers postes, j’ai été femme de ménage, nounou, éducatrice sportive, prof de stretching, salsa, hip hop, … et j’en oublie car en bref j’en suis a 3 CV ou j’ai rassemblé les métiers qui peuvent aller ensemble car impossible de dérouler ce parchemin a un rdv pour emploi sous peine d’être prise pour une instable. Ce qui fait un Cv animation et un de commerce et un de danse. J’ai été maman aussi ce qu il ne jamais oublié car c est très important et aujourd’hui je suis commerçante a mon compte depuis presque 9 ans donc j’ai battu mon recours des 5 ans car il est très facile de comprendre pourquoi. J’y ai mit beaucoup de moi meme donc c ‘est un plus que de travailler pour quelqu’un d’autre dans le sens que l’investissement est plus grand que lorsqu’on est salarié. Si on veut on ne s’arrête jamais car on peut chez nous continuer a bosser. D’un autre coté comme vous dites c’est bien le genre d’activité qui me laisse aussi beaucoup de temps pour moi si j’en ressens le besoin. Liberté d’organisation et d’horaire pour tout ce qui est de l’ordre de la paperasse car exact c’est ma partie pénible tout simplement car ca ne me plait pas et qu’il faut le faire parce qu’on y est obligé donc c’est la partie que je fais toujours au dernier moment comme de déclarer mes impôts le dernier jour a minuit moins le quart car la limite est minuit lol c’est là aussi le danger de trop de liberté quand on sait qu’on a tendance a être passionnée sur certaines choses et a toujours en repousser d’autres au lendemain car on a toujours le temps lol on ne se refait pas ! Avec l’âge on essais de s’améliorer un peu avec des repères qu’on se fait nous meme mais bon…
Au moment précis de mon activité professionnelle et après un parcours très difficile sur tous points pour arriver au point de victoire ou j’arrive aujourd’hui et je peux dire parcours de combattant j’ai déjà anticipé je crois et trouvé une nouvelle activité qui est de passer mon diplôme d assistance familiale et de garder des jeunes (et non des bébés car on peut choisir) qui sont en foyer, vu que je suis diplômée d un BEATEP et que j’ai de la facilité a communiquer avec des cas meme très difficiles l’ayant expérimenté au cours de quartiers sensibles ou j’ai bossé.
Je me dis que cela répond a ma grande tolérance et de beaucoup d’amour et que ces jeunes la journée au collège me laissent un grand champ de liberté pour vaquer a mes occupations-passions comme en ce moment d’écrire (nouvelle activité après la danse, qui vient de se re-réveiller).
Mon petit soucis aujourd’hui est que grâce a l’écriture et rando en nature avec mes chiens et ma solitude choisie je me reconnecte a mon moi profond d ou je vois que je répond a tous les critères de surdoués mais vraiment beaucoup hormis le fait que je n’ai pas briller dans des masters et licences et gros diplômes et métiers que tout le monde convoite déjà par rapport au finance car c’est un truc qui me passe au dessus de la tête l’argent car je me suffit de très peu de ce coté là. Apres certes je pense que si je m’étais faite testé jeune ca aurait très certainement libérer tous mes blocages et fait tomber ma carapace que je n’apercevoir que maintenant d’où c’est fort de roquefort ! et meme un choc du genre dur a y croire et que j’aurai pu passer mon bac que je n’ai jamais voulu passer car s’était déjà ainsi dans ma tête des le collège lol alors que je suis plutôt une bonne élève et meme au delà de ce que je crois et que j’aurai pu prendre mon pied dans des métiers qui aurait beaucoup plus favorisés mes capacités intellectuelles au lieu de les mettre en sourdine du moins sur le plan de la stimulation intellectuelle et non de l’intelligence dont j’ai toujours mit un point d’honneur depuis toute petite a ne pas les mélanger. Si je peux sortir un peu du sujet sur le parcours professionnel dont je dois oublier pleins d’autres activités, bref, je vais vous dire qu actuellement je me retrouve seule et sans amis après avoir été quelqu’un de constamment entouré d’amis lol je suis donc passé du coq a l’âne. Avec l’âge je ne supporte plus les conversations futiles. Cela me fait comme avant, enfant, ado et jeune (et encore un peu a mon âge) quand je ne pouvais pas rester assise et assis déjà comme il faut lol pendant par exemple un long moment a table ou une réunion, …. S’était toujours une corvée pour moi.
je ne vais m’étendre sur ce sujet aussi lol mais pour expliquer que maintenant je ne peux plus car déjà de par mes petits métiers et mon statut social issu de parents d’ouvriers et plutôt fermés a divers sujets qui ne les concerne pas et ne fonctionnant absolument pas de la meme façon bref a force et a force aussi de rejets, de me faire taire, de voir que je peux saouler mes proches car je n’essais meme pas avec des connaissances car je vois aussitôt que ce n’est pas la peine d’aller plus loin bref j’en suis venue a avoir pour compagnie mes chiens que j’adore et dont la communication, dont vous seriez surprit entre nous, est limpide.
La ou je me retrouve en peine c’est que meme si toute seule je suis très bien, et par choix, et que je ne m’ennuie jamais, chose que bcp ne comprennent pas lol; d’un autre coté, je suis triste de ne pas avoir des amis, (et non dans le virtuel), pour pouvoir échanger a notre façon car je suis je pense en attente de me sentir entourée de temps en temps de personne avec qui je pourrais être comprise. Et de cette façon, avoir des échanges bien sympathiques.
Bon finalement je déballe lol
Il parait que les surdoués, bien que moi aussi je n’aime pas ce mot pour x raisons, sont eux aussi différents sur certains critères et dans diverses catégories mais qu’il y a un point qu’ils auraient tous en commun qui est très fort des leur plus jeune âge et je pense que certains en me lisant savent a quoi je fais allusion. C’est a ceux là que je m’adresse et que je vous envoie comme une bouteille à la mer ce petit sos. « je suis là ».
Merci beaucoup pour votre partage ! Vous avez un beau parcours ! Je vous souhaite de réussir à trouver des personnes avec qui échanger 🙂
Bonjour, tout d’abord merci pour votre blog.
J’ai 31 ans et j’ai été diagnostiqué Zèbre, HP, surefficient mental (je ne sais pas comment dire) seulement depuis 1 semaine par…. la psychologue du pôle emploi (c’est très révélateur de ma situation).
Je vous avoue que je doute fortement de ce diagnostique mais en même temps je me reconnais dans les traits caractéristiques des surefficients (j’ai déjà dévoré 2 livres à ce sujet).
Je n’ai jamais su quoi faire de ma vie, mon but, ma place dans ce monde. J’ai passé un BAC, mais seulement pour faire plaisir à mes parents, les rendre fières, mais j’ai tout de suite arrêter les études, je m’ennuyais à l’école, je sentais que ce n’était pas fait pour moi (ou moi pour l’école).
J’ai travaillé en tant qu’agent de sécurité pendant 6 ans et j’ai ensuite était embauché comme chef d’équipe logistique (sans aucun diplôme dans ce domaine ni aucune expérience) . Après m’être donner à fond (jusqu’à faire des journées de 18h parfois) et plusieurs changements de secteur (transport, préparation de commandes et réception/gestion des stocks tout ça en tant que chef), après plusieurs conflits avec la hiérarchie car je ne supportais pas l’injustice, que celui qui sait caresser le pdg dans le sens du poil soit plus récompensé que celui qui travaille (et moi j’ai des principes que je ne peux pas baffouer) j’ai étais poussé vers la sortie et me voilà au chômage.
Avec aucune idées, enfin si au contraire plein d’idées de reconversion, de création d’entreprise… mais je ne peux pas choisir, car pour moi choisir c’est renoncer.
Je n’ai malheureusement pas continuer mes études assez longtemps pour m’ouvrir les portes de certains métiers.
Maintenant je ne sais pas si je dois trouver un métier alimentaire et nourrir mon cerveau avec plein de projets en parallèle, ou si je dois trouver un métier qui comble ma soif d’apprendre et qui me permet de ne pas m’ennuyer…
Je suis perdu, mais je vois que je ne suis pas seul et c’est réconfortant.
Merci encore pour vos articles.
Tu n’es pas du tout seule dans ton cas. Et les chiens sont francs du collier, eux, au moins.
J’ai souvent eu l’impression que mon Saï-Saï, chien bien plus intelligent que la moyenne de ses congénères et qui a été mon meilleur ami durant 15 années, me comprenait bien mieux que les humains. Je ne peux désormais plus me passer de cette compagnie poilue.
_Les conversations ignares et les propos sans fondement nous agacent tous. Mais il faut tout de même prendre garde à une chose :
nos conversations agacent aussi ceux qui n’ont pas la capacité à les comprendre.
En ce qui me concerne, je me suis faite une raison. Les gens comme nous ne peuvent pas, de toute façon, se supporter entre eux sur de trop longues périodes. nous sommes trop indépendants. Et il faut garder à l’esprit que malgré nos capacités, nous souffrons aussi de handicaps. nous ne sommes pas meilleurs en tout et sommes souvent pire en certaines choses, comparés à nos frères humains. Alors je m’efforce d’accepter chacun quelque soit ses capacités. Tant qu’un individu est honnête et valeureux, je lui offre mon amitié.
Je m’excuse parfois pour mon agressivité face à l’incompréhension. Je demande pardon à la personne blessée et je rattrape le coup par davantage d’écoute et moins de vocalises. En gros, j’ai arrêté de ne parler que pour m’écouter il y a déjà longtemps et ça m’a amélioré la vie.
Ça m’a permis de garder ceux de mes amis auxquels je tenais.
Bouteille trouvée…
Bonsoir,
Merci pour ton site très humain, un peu bizarre ce monde non?
J’ai découvert ma zébritude à 45 ans et depuis j’ai l’impression d’avoir encore plus le cerveau en ébullition.
Gardien de nuit, employé de station service, puis de piscine, éducateur, formateur, thérapeute, menuisier, cuisinier, veilleur en foyer, sans parler des nombreux emplois « vite fait » en intérim…
Toujours pas l’extase! Un peu de tranquillité comme veilleur car la nuit ma pensée est libre et ma tête est contente!
Mon prochain truc ce sera d’écrire… et d’arriver à ramasser sur le papier ce qui m’agite.
Ma chance est d’avoir un peu misé sur l’immobilier (une maison c’est pas le million non plus!) et d’avoir un peu de sécurité de ce côté là, mais beaucoup de mal à gérer car je trouve toujours que je demande trop d’argent…
Je suis accro au cinéma indépendant (des pépites vous pouvez même pas imaginer) et j’essaye de voir mes 4-5 films hebdomadaires, loisir possible uniquement grâce au fait que je fasse des nuits (services longs donc juste 3 par semaine).
La forêt est une autre nécessite (je travaille dans les Vosges donc en sortie de nuit hop! on file crapahuter!).
Le travail m’ennuie très vite ou alors il me déborde, et je pense sérieusement à vendre tout ce que j’ai pour vivre de manière plus minimaliste, trop de difficulté à gérer mes affects et mon rapport à l’honnêteté dans un monde de filous.
Et il se trouve que tout le monde sait ce qui nous attend si on continue à tout ruiner sur cette planète, donc, puisqu’il paraît que les zèbres sont des précurseurs, pourquoi ne pas ouvrir certaines voies plus alternatives?
Ce dont j’ai besoin avant tout c’est de temps, l’argent m’intéresse peu, et rester intègre, ce qui limite déjà pas mal pour le travail!
Voilà je suis au bord de quelque chose et j’espère que j’aurai le courage…
Bonjour!
Oui il faut avoir le courage, vous avez un parcours très riche (j’adore les parcours variés) et de belles valeurs, alors allez-y, oser, on vous regarde 😉
Bonjour,
J’ai la chance d’avoir de très bons amis et de m’être épanouie dans différents domaines. Mais ce fut vraiment très difficile.
C’est pourquoi j’ai pensé que mon témoignage apporterai du grain à vos moulins.
J’ai personnellement rejeté le monde, l’humanité et ma propre existence à partir de l’âge de 4 ans.
les humains étais méchants et stupides. Les adultes des menteurs et les enfants des êtres violents et superficiels.
Famille prolo, HLM, entourage bas de plafond, père pervers narcissique et violent. Environnement violent. Monde violent. Un véritable enfer quand vous êtes du style à tenter l’explication du réchauffement climatique et ses implications à votre mère pas fufute quand vous avez l’âge de six ans en 1982.
J’ai commencé à étudier les humains, leurs psychologies, leurs meurs et rituels sociaux. Curieuse espèce… j’étais si jeune.
Je ne rêvais que d’être « normale », comprise, acceptée.
échec total.
Prise pour une nulle, je ne comprends pas ce qu’on attends de moi. toujours hors sujet en français, à chier en orthographe, désastreuse en math, etc. J’ai pris plaisir à la langue française en 4e et suis passée de 2 de moyenne à 18,5. J’ai compris, grâce à une professeure attentionnée, les mathématiques la même année et cela a eu un effet similaire.
Mais ce fut insuffisant. faire mes devoirs n’avait aucun sens pour moi et mon daron voulait que l’école se termine pour moi le plus tôt possible : « _on te paierai certainement pas des études… »
Lycée professionnel : Déception totale quand j’ai compris que le conseillé d’orientation m’avait menti en me faisant croire que j’apprendrai l’électronique en BEP électrotechnique.
M’ennuyais… niveau bien trop bas pour moi. Je fume des joints toute la journée, en trouvant des moyens pour en avoir gratuit.
J’apprends la manipulation mentale.
Je m’ennuis…
Je m’entoure d’amis qui semblent vaguement me ressembler. Des originaux, des marginaux.
toxicomane à 16 ans.
Départ du foyer parental pour les squat et le milieu punk.
Drogues, alcool, violence (encore).
Puis nouveau milieu : techno et free parties. Nouveaux amis. Envie de faire de la musique. Enfin une stimulation : la difficulté à composer à travers la complexité des son dans leur influence sur l’esprit du public.
Encore des drogues…
J’ai découvert seulement à force de comprendre de nouvelles choses encore et encore mes réelles capacités dans tous les domaines.
Sciences, mécanique, littérature, arts plastiques, tous les domaines manuels, comme le travail de l’acier, le bois, la pierre, etc. Le plaisir et la satisfaction de pouvoir faire quasiment tout ce que je veux.
Par contre, professionnellement, ça a toujours été et c’est toujours une véritable catastrophe.
Mon CV est certainement terrifiant pour les gens normaux.
J’ai plusieurs diplômes dans différents domaines, mais rien en études supérieures. Je n’ai même pas le bac.
Quand à avoir du succès en littérature, vous savez bien que ça ne tient pas toujours du talent.
En musique, et bien, c’est un plaisir, une passion et chaque fois que j’ai, par le passé, eu l’occasion d’en faire un métier lucratif, il s’agissait de le faire dans des conditions et avec des gens que je désapprouve. La free party, c’est gratuit ! tout le monde à le droit d’entrer. Je hais les clubs, c’est comme ça.
J’ai des valeurs personnelles qui m’empêchent d’être malhonnête ou injuste. Alors ça raye pas mal de métiers. Sans parler de supporter des supérieurs qui n’ont de supérieur de leur grade dans l’entreprise.
Alors malgré tout mon savoir, toutes mes capacités, depuis que de l’arthrose ronge mes articulations et m’empêche de fait de pratiquer ces bons vieux métiers physiques qui me permettaient de vivre auparavant, je suis au RSA.
Surdouée… tu parles d’une misère.
Petit ajout à mon commentaire précédent :
Bon… c’est vrai que je me débrouille toujours. Tout mon équipement domestique provient de récup’ restaurée et remise en service par mes soins. TV, frigo, ordinateurs, etc. Idem pour mon mobilier. Je peux remonter un moteur de voiture, ressouder une carrosserie, la repeindre et rouler dans un véhicule propre et sécurisant pour le prix des pièces et du matériel.
Mais ne rêvons pas.
Partir de rien, vraiment rien (et pas ces partis de rien qui ont déjà des relations et une famille friquée), c’est hyper difficile.
Comment expliquer à ceux qui pourraient vous aider à démarrer une entreprise que vous êtes très douée et super bonne dans le domaine concerné, que vous avez tout appris seule et que vous savez toutes ces choses dans tous ces autres domaines qui vous permettent de pouvoir assurer clairement la pérennité de votre future entreprise, sans savoir expliquer comment, à des gens qui ont eu tellement de mal à apprendre le peu qu’ils savent et sont persuadés qu’il est impossible d’apprendre en dehors des écoles, le cul vissé sur une chaise 8h par jour pendant 5 ans ? Et qui en plus vous croient instable à cause de votre CV.
En général, les gens normaux refusent de toute façon d’accepter que ce soit si facile pour vous de faire ce qui leur demande tant d’effort.
Je m’en sortirai toujours. Le problème, c’est que se faire une place dans ce monde sans mentir, sans être malhonnête, sans participer à la destruction de la planète et à la souffrance d’animaux ou à l’exploitation humaine, c’est hardos quand même.
J’suis pas hippie… J’ai juste besoin de gagner ma vie, rentrer un salaire raisonnable. Je n’ai aucun besoin de gagner plus que mes besoins. Et ça, aucune aide à la création d’entreprise ne le conçoit. foupoud’a.
Et comme je me refuse à manipuler quiconque pour obtenir ce que je veux, ça devient compliqué.
Etre toujours prise pour quelqu’un qui cherche à se démarquer, qui refuse de s’intégrer ou qui fait son originale, qui se la pète, même, c’est fatiguant. D’autant que c’est tout le contraire. Je fais d’énormes efforts pour m’intégrer, justement. Je communique avec mes voisins, je suis serviable, polie et gentille. Je fais de mon mieux pour traiter tout un chacun en égal. Mais ça ne suffit visiblement pas.
Voilà… j’espère que si des parents de zèbre me lisent, ils pourront comprendre certaines choses afin de mieux protéger leur enfant.
J’espère aussi que ceux qui trouvent que leur vie est difficile parce qu’ils ne savent pas quoi choisir comme métier comprendront que le problème n’est pas là. Vous pouvez tout faire, alors éclatez-vous. ne vous limitez pas.
Vous savez pourquoi j’ai commencé à prendre des drogue à l’adolescence ? Parce que avec ça, j’arrêtait de me sentir si différente. ma pensée devenait presque aussi lente que celle des autres.
Je vous dis pas l’accélération quand j’ai tout arrêté…
Un test de QI et j’ai finalement compris ce qui n’allait pas chez moi. 150… pfiouf… ça mouline là dedans. tout ça pour ça.
Finalement, un cerveau comme ça, ça se pilote au feeling. C’est un peu comme surfer sur la vague du chaos. Ça peut nous mener à notre perte. Mais quand on commence à y prendre plaisir, qu’on commence à comprendre son fonctionnement et qu’on accepte le fait qu’il travaille en permanence sans même qu’on en ait toujours conscience, tout le contraire de Sherlock Holmes dans les romans de Doyle qui frime toujours en expliquant son cheminement de pensée de A à Z, c’est génial. Je sais que mon disque dur contient tout ce que j’ai vu, entendu, lu et appris depuis environ l’âge de trois ans. Je ne sais pas toujours comment récupérer ces souvenirs, mais ma mémoire me surprend régulièrement en m’apportant des réponses que j’ignorais connaitre. C’est de lui faire confiance en dehors d’un cheminement clairement explicable qui fut difficile à accepter.
Pour conclure : Le monde pourrait quand-même être bien meilleur si ceux qui dominent notre société n’avaient pas autant peur de nous. Mentalistesingénieursartistesmanuelscérébraux trop honnêtes pour qu’ils nous fassent confiance.
Mais que ça ne vous empêche pas de continuer d’apprendre. Un jour, nous serons enfin reconnus pour ce que nous pouvons apporter au monde.
Bonjour,
Je suis désolée que vous ne puissiez plus faire de métier physique et que vous n’ayez pas été plus entourée. Car c’est ça, la clef, être entouré(e). J’espère que la musique vous mènera loin 🙂 Un CV n’est jamais terrifiant parce qu’il est multiple et varié dans des domaines très différents. Ce CV là est riche. Le CV terrifiant, c’est le CV linéaire, tout droit, scolaire. Mais ce n’est que mon avis 😉
Punaise, la vache, a quel point je peut me reconnaitre et en même temps avoir envie de te connaitre dans ce parcours et cette vie « hors norme » et « destructrice », ton parcours et tes expériences sont aussi les miennes, tes expérience et ton vécu sont a ce point identique a ce que je suis les larmes aux yeux a t’écrire ce message, qui je le sais ne saura surement pas compris comme je désire l’exprimer … Free et milieu marginaux ne m’ont aussi servi, comme toi visiblement, a me conforter a ce que le monde « normal » jugeait de moi, quelqu’un de de « Zarbi » tout en me permettant de ma camoufler, tellement complexe et décaler dans cette masse de gens « abasourdi » et « aveugler » de jugements par des « produits » que j’utilise moi même aujourd’hui pour essayer de mettre mon cerveau et ma douleur en « OFF » de manière quasiment « dépendant » au non ressenti de ce que je suis et de ce que je montre au monde qui croit me voir et me connaitre ….
Désolé, je me perd un peu dans mes propos, mais depuis longtemps, depuis toujours même, je sais qui je suis, et cela me culpabilise … en partis a cause d’une enfance et d’un passif qui m’a empêcher d’être fier et libre de ce que je sait être et qui aujourd’hui encore, me pousse , malgré ma connaissance profonde de moi même et bien au dessus de la norme (défauts et faiblesses, qualités et valeurs, manque et excès, intransigeances et tolérances…) ce que je suis et la certitude de ce que je fait, toujours perçu comme hautaine, pédante et irrespectueuse, et malgré tout ces jugements extérieurs et « gratuitement » injustes et ingrats envers mon égards, cette injustice et cette ingratitude qui me blesse aujourd’hui, quand après tant de renonciation de ma propre existence pour le profit de celle et de de ceux ( et dieux sait qu’ils ne sont pas nombreux…) que j’estime « bon » (d’après mes valeurs (démesurées, surnaturelles, inatteignables, hors de contextes, complétement illogique ….( je suis trop con des fois ….. toujours en fait …..)) on me reproche de ne pas être « » » » »comme tout le monde » » » » » », a l’écoute des autres « » » , ce qui signifie renier ouvertement et depuis toujours le paradoxe de Cassandre que je vie au quotidien et depuis ma plus tendre enfance, même si je cherche par l’excès et l’abus de produits « illicite » a faire taire pour me « rabaisser » au niveau que je juge de manière (je peut très bien le concevoir d’un regards extérieur bien entendu ….) bien plus bas et tellement plus superficiel et inconscient d’une réalité que je vois arrivée sans jamais pouvoir l’éviter malgré toutes mes tentatives …
A la différence de toi par contre, après un parcoure professionnel, diront nous, chaotique et en ayant toujours cherché la place qui jamais ne m’étais accordé, avec des valeurs de rigueurs, d’acharnement, de sacrifice et d’excellence qui m’ont malgré tout apporté que guerre hiérarchique, trouble, jalousie, incompréhension et rejet, tout cela uniquement dû a ce modèle typiquement « Français » de politiquement et officiellement compris et correct (même si eux se branle la nouilles 34 heures sur 35 a la machine a café…) face à moi qui n’affichait que la « revendication haute et absolue » de l’excellence, de l’effort, de la volonté, de la progression … sans aucun diplôme pour la justifier et encore moins de respect du code social d l’espèce que je cotais….
Rejeté et toujours insatisfait de ce type de « système, à ce jour et depuis plus de 6 ans, j’ai créer mon entreprise, (et avec le syndrome de l’imposteur apparemment….), je n’estime n’avoir aucun mérite a cela ….
Mon métier, mon domaine d’activité, mon entreprise, ne m’apporte rien, absolument rien aucun benefice morale et aucune reconnaissance idéologique selon mes critères … si ce n’est que je vis de manière très confortable financièrement, mais toujours bien entendu a la la sueurs de mon front et au sacrifice total et démesuré de ma vie …. je ne suis pas vraiment heureux, jamais vraiment bien dans ma tête, impossible pour moi de souffler et de me sentir fier ….. je ne suis selon moi rien de plus que quelqu’un qui ne fait « rater sa vie » …. j’ai envie de tout plaquer, disparaitre, ne plus jamais exister pour tout ceci, ne plus rien estimer d’important et impératif que le besoin d’aimer, respecter, donner et recevoir …. vivre et accepter de vivre ….
Je suis en couple depuis dix sept ans, pas marié, pas pacsé, pas d’enfant car trop craintif, peureux et incertain de cette avenir que mon « hyper-lucidité » et le fait que je vois tout, ressent tout et que je ne me trompe jamais, m’empêche d’envisager la possibilité d’un avenir serin et porteur d’espoir, ni pour moi et encore moins pour une vie que « je rajouterais et a qui j’imposerais » toutes ces douleurs et ces craintes ….
bref, je ne sais plus trop ce que je disais a force …. juste le fait que je me suis reconnu dans ce blog, et encore plus, que j’ai « vibrer » a votre description d’une vie et d’un vécue que je ne connais que trop bien Leïla ..
Merci a vous deux, Chloé et Leila, car d’habitude je ne parle pas, je n’exprime pas, jamais, absolument jamais …..
Et pour finir, je ne relit jamais ce que j’ecrit car les plus profondes description se font avec des fautes d’orthographes et de grammaire, ne comprennent que ceux qui le peuvent ….
Bonjour, cet article a fait écho à mon parcours, que je vais résumer ici :
J’ai écouté les conseils plutôt bienveillants et sensés des uns et des autres (famille, conseillers d’orientation, profs, conseillers emplois…), dans le but de trouver « un métier me permettant de gagner ma vie correctement ; l’art, c’est une passion, ça ne rapporte pas ; très rares sont ceux qui peuvent vivre de leur plume… »
Certes… J’ai donc par défaut écouté ces conseils avisés. Hypokhâgne, khâgne (par deux fois), licence de lettres classiques, master… Mais après ce parcours universitaire, que faire ? J’ai donc décidé de passer un DUT GEA, plus concret, et j’en suis sortie première de toutes les personnes en année spéciale (DUT en 1an).
Et ensuite ? Où est-ce que cela a basculé ? Je n’ai enchaîné que CDD, surtout des remplacements, en formation pour adulte et enseignement principalement. J’ai même exercé quelques métiers « alimentaires », où je me suis retrouvée à pleurer devant l’inintérêt de la tâche que j’étais contrainte d’exécuter. J’ai été engagée en contrat aidé administratif, durant lequel, à part sur des logiciels spécifiques que je ne connaissais pas, c’est moi qui formait la directrice d’école que j’épaulais en bureautique. Et tout ça pour un simple SMIC de 20h par semaine… J’ai réussi le concours d’adjoint administratif, mais n’ai jamais décroché de poste. Les autres concours n’étaient pas organisés cette année là ni celles d’après. En entendant une campagne de recrutement de l’Education Nationale à la radio, j’ai décidé de tenter le concours de professeur des écoles, pour enfin me stabiliser et démarrer une vie « libre », chez moi et non chez mes parents, à bientôt 30 ans…
J’ai réussi ce concours du premier coup. Je pensais que ce métier me plairait, mais l’année de stage suivant l’obtention du concours m’a fait prendre conscience que c’était une erreur. Certes, je n’idéalisais pas le métier, mais j’étais loin de m’imaginer que le public enfantin ne me convenait pas à ce point là. J’en ai eu plusieurs ennuis de santé (insomnies, burn-out, colite) L’inspectrice m’a même confié : « il y a erreur de casting, vous vous ennuyez, ça se voit ». C’était retour à la case chômage, mais dans une autre ville, dans un autre département, avec un loyer et d’autres charges à payer.
Fort heureusement, cette année catastrophique sur le plan professionnel fut plus souriante sur le plan personnel : j’ai rencontré celui qui est devenu mon compagnon, nous avons emménagé ensemble. Ma totale liberté n’aura duré même pas un an, mais je ne regrette pas cette décision. A deux, on se serre les coudes…
Aujourd’hui, deux CDD et deux enfants plus tard, j’en suis réduite à toucher l’allocation spécifique de solidarité. Je gaspille mon énergie à essayer de trouver un emploi, sans succès. Même un emploi basique d’opératrice de saisie, même en intérim, mais avec un pauvre SMIC, même à temps partiel, mais rien. Quelle injustice, alors que je me suis donné du mal pour décrocher diplômes et concours pendant que d’autres n’en bougeait pas une et vivaient leur jeunesse, avec une situation professionnelle meilleure que la mienne !
J’ai 35 ans, et j’ai désormais le sentiment de passer à côté de ma vie véritable, celle que j’aurais pu avoir si je n’avais pas perdu de temps à essayer de rentrer dans le moule de cette société Procuste de bas étage. Alors oui, peut-être n’aurais-je pas vécu de ma plume, peut-être serais-je dépendante de la CAF ou de Pôle Emploi, comme aujourd’hui d’ailleurs, donc quelle différence ?
Peut-être serais-je heureuse…
Je vous souhaite de réussir à trouver votre place (sans rentrer dans le moule!) et d’être heureuse professionnellement, vraiment!
Bonjour Chloé, et merci pour la fraicheur de ce blog.
et merci à Emma Daphne qui cherche à se connaitre davantage et qui m’a mis le lien qui lui parlait à elle.
Je vais parler de moi, à présent…
J’ai du mal à accepter l’idée d’ETRE un zèbre. Je n’aime pas du tout l’idée de ne pas être comme les autres …
Mais qu’est ce que j’ai pleuré en écoutant une conférence « Enfants Précoces » (emmené par mon épouse enseignante pour mieux cerner mon fils de 15 ans à l’époque) … Trop de « moi » exposé en pleine face…mémoire, comportements, peurs, désirs, …
Bon, ici, je me reconnais dans le rapport à l’autorité du zèbre dans l’entreprise : le questionneur incessant, la pensée rebondissante sans cesse, la remise en question de l’autorité (soft dans mon cas).
Instabilité professionnelle, non. Finalement je viens de faire 20 ans d’approfondissement d’un domaine d’expertise, simplement parce que j’ai eu la chance de trouver toujours du fonds différent à explorer au cours de toutes ces années. Et de découvrir que ce qui me plait énormément (la complexité, les surprises, la recherche, la multiplicité,…) rebute tant les autres!
J’ai mis 2-3 ans à mettre en oeuvre un changement pour aller vers … un tout autre domaine … de complexité !
La hiérarchie ne m’a pas vraiment aidé, ni compris; elle est en ce moment surtout orientée vers la rassurante standardisation (beurk!) et parfois tentée par la manipulation (je n’aime pas du tout la non sincérité que j’y vois).
Et là aussi , une évidence : personne ne comprend mon intérêt toujours vif à 51 berges pour creuser, profond et partout, questionner, soulever le tapis… Pas grave. Je sais à présent que j’apporte ma pierre rare à l’édifice.
Donc, Courage les zèbres !
Il existe de nombreux domaines où, comme moi, vous pouvez apporter votre regard tous azimuts et à valeur ajoutée et vous réjouir de la complexité quand d’autres la fuient, et avoir une vision englobante.
Il faut juste suffisamment de personnes « comme vous » dans le domaine, pour que la reconnaissance puisse vous arriver et pas le reproche du « avec toi tout est compliqué ».
Allez, je rends la parole à Chloé et aux autres lecteurs du blog :
vous avez plein de choses à dire ici qui peuvent m’intéresser!
Bonne soirée.
Ulysse26
Coucou !
Ton article c’est exactement le problème auquel je suis confrontée en ce moment. Du coup je voudrais parler un peu de moi (Ca pourrait aider des gend qui sont dans la même situation).
Je suis une très bonne élève et je rêverais d’être écrivain, apprendre pleins de trucs sur la littéraire et être polyglotte. Tout ça me mènerais à être….prof. Ce que je ne veux pas parce que je ne vois pas l’intérêt de répéter la même chose à 3 classes différentes… Ou des voies bouchées aussi. (Ouuin, je veux juste faire ce que j’aime moi)
En ce moment, je dois faire mes voeux d’orientation. J’ai deux choix : entrer dans une prépa réputée parce que j’ai « le profil », que j’ai des bons résultats… ou entrer en fac; à parid même si j’aime pas la ville; dans un cadre plus libre qui me plaierais mieux. Choix difficile, d’autant plus qu’on doit se decider rapidement.
Encore une fois ton article me met du baume au cœur et me rappel qu’une petite dose de risque n’est pas plus mal. Au final, se prendre la tête ne sert à rien. Il faut s’écouter, et surtour faire CE QU’ON AIME ! Personne (même pas un prof, même pas vos parents) ne doit choisir pour nous.
Merci de me l’avoir rappelé !
Waouh.. Bonjour à l’auteur du meilleur blog que j’ai eu l’occasion de lire sur ce sujet, notre sujet à tous visiblement ! Je me suis reconnue à chaque mot, alors que je suis dans une phase d’inertie terrible et suffocante. J’ai le parcours type que tu décris, je voulais être vétérinaire mais à cause de mon comportement au lycée (et pas les notes) on m’a orienté en STG. Tout mes rêves se sont effondrés, mais j’ai excellé, à tel point qu’on m’a offert une place dans la meilleure prépa HEC, mon père ne m’a pas laissé le choix car de toute façon j’étais paumé dans ce que je voulais faire de ma vie (bien que j’ai parlé de psycho, on m’a vite débouté : une voie de crève la dalle sans débouchés). S’en est suivi une école de commerce reconnue et une nouvelle vie dans une autre ville, un apprentissage dans une société de conseil puis un Cdi de consultante, à 24 ans je deviens responsable commerciale en plus, puis à 25 ans, il y a un an pile, j’ai demandé une rupture de contrat après des mois d’ennui et de déprime profonde. En un an toute ma vie a changé, je suis partie en voyage pendant plus d’un mois, j’ai déménagé en plein centre ville, j’ai monté ma boite, et au moment où tout devrait se poursuivre… C’est le chaos. Je ne me sens pas épanouie dans ce que je fais, professionnellement, j’ai envie de tout arrêter de nouveau et je culpabilise, j’ai peur de regretter, de me tromper encore. J aimerai me lancer corps et âme en psycho et faire de la recherche, mais j’ai plein de blocage qui me paralyse et j’en suis épuisée. Ton article me redonne du peps et l’envie d’y réfléchir… merci pour ça
Merci merci merci, ça m’encourage 🙂 Et merci d’avoir partagé ton parcours avec nous. Je te souhaite de réussir à trouver ce qui te fera vibrer, ou au moins ce qui ne t’endormira pas ! Il ne faut pas penser aux regrets. C’est facile de regretter. On imagine la situation qu’on aurait eu aujourd’hui si on avait continué dans une voie que l’on a quittée… Mais tout cela ce ne sont que des suppositions. Si tu as besoin de faire autre chose, fais le. Alors oui, je sais, c’est difficile. Il faut souvent se justifier, auprès des autres, auprès de nouveaux employeurs, auprès de nos proches… Mais je crois que ça vaut le coup 🙂
J’aimerais faire un article sur nos profils jugés « incohérents » car très variés dans les métiers et les secteurs, mais qui pour moi maintenant sont « riches » !
Coucou.. Bon réponse tardive, mais 3 ans après, as tu pu avancer?.. Les commentaires ici me rassurent dans le sens où je ne suis pas seul, mais pas certain qu il y ait une solution au final
Merci pour cet article, je me retrouve actuellement de ce dilemme… Cela fait 6 ans que je bosse dans la même branche ( WebDev etc.) , et j’ai changé 4 fois d’entreprise. J’adore mon métier mais je ne supporte plus l’environnement de travail, je m’ennuie à mourir ( la preuve j’écrit ce message alors que je suis au travail :-p ), il n’y a plus de défis, et seul les incompétents décroche les postes à responsabilités !
Dernièrement, j’ai la lubie de m’essayer à la cuisine, mais j’ai un peut peur de retomber dans le même schéma…. Est-ce-que le changement de profession regèlera vraiment le problème ? Et si c’était simplement moi le problème ? Et comment savoir si la cuisine m’apportera les défis dont j’ai besoins ?
Enfin Bref je sais plus trop quoi faire… Vos retour d’expériences sont les bienvenues 🙂
J’ai eu les mêmes questions… Je les ai encore.
Je peux déjà répondre à une chose : non, ce n’est pas vous le problème !
En revanche, je ne crois pas qu’une autre profession règle vraiment le problème, sauf s’il s’agit d’une véritable passion ou d’une profession qui fonctionne sur un mode totalement différent… Si c’est simplement la même chose mais ailleurs, cela vous remotivera quelques temps, puis ça risque de redevenir pareil… Mais ce n’est pas perdu pour autant, au moins vous aurez fait plein de choses 😉
Merci pour ce billet! Je sens que je vais aller fouiller sur le reste de votre blog…. Je me retrouve dans tellement d’éléments…! Arrêtée depuis qqs mois pour burn out, je fais le point sur ce qui m’a menée là. Et une des professionnels que j’ai consultés a évoqué que selon son expérience un déroulé de 1e séance est souvent révélateur d’un HP, burn out sévère et/ou forte résilience. M’etant toujours reconnue (intuitivement – tiens!) dans les descriptions de HP, ca m’a interpellée. Après en avoir discuté avec ma psy, elle me confirme que j’en présente beaucoup de caractéristiques. Hypersensible, avec un sens de justice, un besoin de sens, une curiosité de l’autre, une facilité d’adaptation, tout en me sentant rarement a ma place, rapidité de compréhension et d’apprentissage. Je me reconnais dans beaucoup de passages ci-dessus. J’ai voulu brièvement être architecte a l’adolescence (le mélange de créativité artistique et de rigueur mathématique) mais ai vite décroché face à la subjectivité du jugement qu’on porterait sur mon travail. J’aurais rêvé d’etre photo journaliste, mais ca ne me faisait peur quant à la sécurité financière (et peut-être de monotonie). Du coup j’ai suivi ma vocation d’enfant: l’humanitaire. Malgré cette vocation qui reste n partie une vidence, je me retrouve dans le CV incohérent. J’ai tenu plusieurs types de fonctions au sein de mon secteur d’activité. L’avantage du secteur est probablement qu’il y est tout à fait normal de bouger au bout même de qqs mois. On m’a déjà reproché d’être brouillon quand je tente de justifier mes propos, ou trop « intense ». Je déteste faire des choses dont je ne conçois pas le sens, ou trop répétitives, suivre des procédures pour le principe des procedures. J’adore par contre réfléchir au développement de programmes, écouter les communautés que nous servons, échanger sur les différentes visions du monde avec mes collègues de différents horizons. Je n’ai jamais compris le gens de mon entourage qui font le même job depuis plusieurs années, qui se contentent de leur voiture et téléphone de société comme critère de satisfaction professionnelle; et eux par ailleurs ne comprennent pas que je fasse qqch qui est considéré comme un truc qu’on fait entre ses études et un « vrai » job. Depuis que je suis arrêtée, j’ai repris un nouveau hobby créatif; je sentais que ca me manquait et ca me fait du bien! J’hésite entre un job qui paie bien dans une grosses structure internationale, me lancer comme consultante a mon propre compte, vivre de mes créations, tenir un blog, ou tout planter pour ouvrir une maison d’hôte dans le Sud…. Et je suis freinée par la peur du regard des autres, l’insécurité financière, ou la peur de l’ennui/des cadres, selon. Bref, ca part encore dans tous les sens, mais je découvre – avec cette fois un (pseudo)diagnostic – les avantages et inconvénients de comment je suis constituée, j’apprends a me connaître, a comprendre mes choix et comportements passés et à m’accepter pour l’avenir. Et de lire vos témoignages, je me sens moins bizarre 🙂
Bonjour,
Je vous comprends tellement ! Je me retrouve aussi beaucoup dans votre commentaire. Et je ne peux pas comprendre non plus que l' »ambition » soit de rester dans le même job plusieurs années, en augmentant de salaire et en se contentant de la voiture de fonction comme critère de satisfaction professionnelle. Je suis entièrement d’accord avec vous. Et en même temps, je fais face tous les jours aux critiques et remarques des gens qui justement se satisfont de ces éléments matériels, et qui me disent que ce que je fais n’est pas un vrai travail, que je dois sûrement me tourner les pouces à « travailler » de chez moi, que j’ai de la chance d’être tout le temps en vacances… Des gens qui ne peuvent pas comprendre les autres modèles de travail.
Je suis également confrontée au besoin de reconnaissance, la peur du regard des autres et celle de l’insécurité financière en faisant un job qui sort des normes. Alors si vous souhaitez en discuter par email, n’hésitez pas, il y a un formulaire de contact en dernière page 😉
Merci! Volontiers pour échanger plus par mail! Je mets quand même une suite ici, car les témoignages des autres m’ont touchée, et j’espère que mon vécu fera du bien a qqn d’autre, comme la lecture des commentaires m’a fait du bien.
Car je me retrouve dans tellement d’autres bribes de témoignages, et ca fait du bien de sentir qu’on appartient à une communauté, même virtuelle: les « a les capacités de faire tellement mieux » des enseignants (et des parents – qui contribuent inconsciemment a cette tendance a croire qu’on ne fait jamais assez bien); un test d’orientation pour l’aide dans mon choix d’études superieures qui disait que je pouvais faire tout ce que je voulais, or c’était bien la que le bât blessait: je ne savais pas ce que je voulais; combiner l’équivalent de 3 fonctions dans mon dernier poste, mais rester convaincue que je n’en fais pas assez; éternelle insatisfaite (combinee a une empathie aiguë pour ceux a qui on vient en aide) au point de faire un burn out; ne plus supporter la souffrance a laquelle on tente un tant soit peu de remédier par ses choix professionnels (et puis s’en vouloir d’abandonner pour s’occuper enfin un peu de soi, de buller, de se découvrir un talent créatif au lieu de continuer à « sauver le monde »); se cramer dans son métier altruiste pourtant si en phase avec son sens de l’équité, parce qu’on a bien conscience que le monde, on ne le sauvera pas, justement, même si on bosse 50-70h/semaine; et pourtant rester convaincue que c’est ma voie professionnelle, celle qui me fait vibrer humainement, tout en assouvissant mon besoin de challenge, de découvertes et de questionnements permanents – car comme Alexis, je suis assez heureuse professionnellement; votre propre épanouissement en combinant différents métiers, qui résonne fort avec mon envie de continuer comme consultante indépendante dans ce secteur pro qui me passionne et dans lequel je pense enfin avoir acquis une certaine légitimité au bout de 10 ans, tout en me ménageant du temps pour les projets perso, créatifs, a mon rythme; savoir que la polyvalence est une des choses qui fait la force de mon CV; petite et étudiante, adorer les cours au point d’en avoir manqué aucun même à l’université, mais détester étudier car on n’apprend plus rien au point de préférer se perdre dans le Larousse illustré même en primaire; ne pas dormir parce que ca tourbillonne dans ma tete; vivre dans 4 pays différents en 10 ans et adorer ca, puis un jour être fatiguée, rentrer, et s’ennuyer du conformisme auquel on aimerait pourtant tant adhérer pour se sentir moins en décalage; se rappeler ce copain d’univ’ qui disait que son ambition était d’être un imbécile heureux et voir cette phrase prendre tout son sens; « Le fait aussi d’avoir l’impression d’être un imposteur, de ne pas être assez bon, assez fort » pour paraphraser un autre commentaire; avoir une certaine facilité avec les langues (que je « sens ») mais pourtant ne pas comprendre pourquoi ma maman me suggère de devenir interprète, car je ne ferais que restituer les paroles des autres sans pouvoir participer au débat; se dire « trop chouette le parcours si décousu de X » en lisant d’autres témoignages; se dire que la confirmation de sa « zebritude » c’est la clé d’un bonheur et de plein d’opportunités a venir, ca donne un éclat nouveau a notre difference, a ce sentiment de décalage; et que comme l’a fait découvrir ma psy, ca peut être une force incroyable (si on arrive à y croire ); et s’étendre beaucoup trop longtemps sur un commentaire a un post de blog parce qu’on a adoré tellement de trucs dans les réactions des autres
Merci donc encore d’avoir créé un espace qui traite de « nous » de manière aussi juste, mais légère; ou on peut se sentir moins seul, moins décalé; qui semble en aider plus d’un qui comme moi se découvre et s’apprivoise enfin
Bonjour a tous
C est.incroyable de se reconnaitre alors qu on a pensé toute sa vie etre folle!! J ai 53 ans et on m a recemment détecté haut potentiel zebre…je comprends enfin ma souffrance, mon instabilité professionnelle, je reste pas plus d un an a un poste, je me prends le chou en p r manence avec ma hierarchie, je n arrive pas a suivre comme un mouton, ou fme fondre ds l entreprise, et j ai tout le temps envie de fuir…ce que je fais…et tout recommence…je souffre de solitude pas d ami ou pas tres longtemps comme les compagnons!!!
Vie faite d exaltation…et de desolation…voila…le probleme est tjs la mais au bout de 50 ans il y a une explication. Je me reconnais a travers vous tous.
Bonjour,
Je me retrouve tellement dans ces témoignages. Et me voilà aujourd’hui (au travail) à lire cela.. en quête de trouver mon chemin. Et bizarrement j’ai cette impression que sans avoir trouver ma voie professionnelle, je ne serais jamais totalement épanouie…
Je sais ce n’est pas la seule chose, mais je fais pas mal de chose à côté, mais besoin comme beaucoup de travailler pour pouvoir manger. J’allais dire vivre.. oui hélas nous avons besoin de travailler pour vivre mais n’est ce pas survivre.. je reviens d’un voyage solo, sac à dos.. je ne rêve que d’une chose: tout envoyer balader et repartir mais je sais, que la solution, ne serait là aussi qu’éphémère…
Pourquoi je me lasse si vite des choses?
Comment trouver sa voie, en tout cas celle qui me correspond aujourd’hui… j’ai des pistes, des envies mais pas facile, je suis solo, j’ai un enfant je dois assumer mon rôle d’adulte..
Cela fait 2 ans et demi que je suis à mon poste (nouveau record!!) je veux partir mais le confort, du salariat, des congés etc… sont agréables… et je n’attends que mes we, congés pour partir découvrir le monde avec ou sans mon fils..
J’ai besoin d’air, je m’encroûte, ne m’investis plus dans mon travail, mais aujourd’hui je suis capable de dire ce n’est pas parce que je suis mauvaise, c’est parce que cela ne me plait plus…
Comment gérer cet ennuie qui arrive tellement vite… comment trouver sa voie lorsque tout nous plait, mais de façon trop courte.. ou pourrais je utiliser cette polyvalence qui est à la fois un poids car non spécialiste mais en même temps tellement enrichissante…. ou, comment puis je trouver des pistes et même un peu plus…
Merci pour cet article, les témoignages. Je me sens moins seule mais hélas je ne sais pas comment et ou avancer.. soit disant cela va arriver comme ça !!! Je ne suis pas si certaine de cela…
Bonjour !
Merci beaucoup pour votre message. Je ne pense pas que « ça va arriver comme ça » 😉
C’est très difficile de quitter les avantages d’un job même s’il ne nous satisfait pas. Dans un premier temps, le temps que vous trouviez ce qui vous fait vraiment plaisir au quotidien, vous pouvez développer des petits projets personnels sur lesquels vous pouvez avancer un peu pendant votre temps libre, et peut-être que ça vous amènera petit à petit à définir « votre voie » (ou vos voies, je pense qu’on en n’a pas qu’une), et à mieux supporter le quotidien d’un travail qui vous intéresse moins ! Vous ferez ce travail pour ses avantages (salaire fixe, congés, etc.) et vous chercherez à vous épanouir avec les autres petits projets !
Qu’en pensez-vous?
(Je n’ai pas d’enfant, j’imagine que c’est compliqué de gérer des projets personnels en plus du travail le soir avec un enfant, mais on sait jamais 🙂 )
Super ce petit texte ! Tout jeune zèbre de 41 ans (je le sais depuis 2 jours) – et papa d’un petit zébrillon de 10 ans – j’ai parcouru beaucoup d’articles inscrivants les HPI dans lesquels je ne me retrouvais pas du tout. Celui-là au contraire c’est tout moi 😀 Et ça fait du bien.
Merci donc 🙂
Mais de rien, merci à vous pour ce message 😀
La vache ! mais ils parlent de moi !!! … je suis tombé sur votre article par hasard en tapant (du travail) « changer de vie » sur Google … J’ai 44 ans, 2 enfants, dont un zébrou « certifié au wisc IV .. réalisé tardivement (CM2) … il vient d’ailleurs de basculer en 5ème après 1 trimestre de 6ème (non sans difficulté)…Bref, Ma femme et moi, nous ne sommes pas rendus (…)
Petit, je voulais être physicien, d’ailleurs ça me passionne toujours … Je lis tout ce que je peux, regarde tout (notamment Klein, Barrau, Villani, les TED…), Obsessionnellement ! Mon obsession du moment, c’est Ettore Majorana … je vous recommande … un génie absolu (avec quelques âneries) et des mystères irrésolus à jamais . Il y avait aussi le dessin, la peinture, j’aurais aimé être dessinateur, je fréquente l’Ecole des beaux Arts ( 2 x par semaine) et suis des cours adultes depuis un an (seulement) … j’adore… m’en lasse pas et ça marche bien… il aura fallu attendre la quarantaine pour prendre des cours …Pour être honnête, j’ai quand même ce sentiment de gâchis dans la bouche.
Malgré ces centres d’intérêt manifestes, ben … j’ai fait 15 ans de finance (controlling, corpo, lbo …) ! super !! en changeant très souvent de secteurs (média, automobile, chimie …etc …) … ça me permettait de tromper l’ennuie … et puis je me suis posé dans une boite sympa … les enfants sont arrivés (+ confort…etc …), d’abord dans mon « métier »: en finance … ma 1ère imposture rémunérée, et vous savez quoi ? j’ai finit par m’ennuyer terriblement …
J’ai construit en parallèle de mon travail un « projet » pour l’entreprise dans laquelle je travaillais (j’y travaille encore) .. un projet qui pouvait me sortir de là : un projet de nouveaux business (… pour tromper l’ennuie, bien sûr .. encore), j’ai attendu un bonne opportunité pour en parler, il était prêt…. un nouveau CEO … un homme ouvert … l’occaz était trop belle ! Bingo !! j’ai donc basculé depuis 5 ans dans du Business Development (2ème imposture mais + sexy que la 1ère) … mais vous devinez quoi ? … a y est … j’ai fait le tour rapidement (comme sur la 5ème planète du petit prince) … je m’ennuis à mourir… ça me déprime….
Tant et si bien qu’aujourd’hui … je me demande si je ne dois pas me faire violence pour essayer de faire de mes journée qqchose que j’aime profondément : du dessin pardi ! de phénomènes physiques par exemple…. quelque chose dans lequel je pourrais m’investir pleinement avec mon libre arbitre, mon feeling, ma sensibilité et ma créativité … j’aimerais tant ! mais pour autant … comme tout un chacun, c’est compliqué … mais finalement pourquoi pas… tout plaquer ! intelligemment ! sans trop de casse et avec un poils de sécurité …pourquoi pas ! je me demande sérieusement.
Encore Merci pour votre article !
J’adore quand on me lit du travail 😉 😉 😉
Je comprends très bien votre ennui et votre dilemme ! (Je suis moi-même passée du contrôle de gestion à l’analyse stratégique, puis à l’illustration… en un temps beaucoup moins long cela dit). C’est difficile de quitter la stabilité et le confort d’un job même s’il nous ennuie à mourir. Tout le monde ne peut pas se permettre de changer de métier, surtout quand tellement de choses nous passionnent… Peut-être que déjà vous pouvez développer un projet sur votre temps libre où vous pourrez exprimer votre créativité et votre sensibilité, et faire la transition tout doucement si ça se passe bien !
bonjour Klez, beaucoup de points communs (informatique pour le côté alimentaire qui sied à mes compétences logico-mathématiques, mais une forte appétence créative tous poils avec une envide de peindre depuis qq temps,… et comme je galère pour trouver LE cours de peinture…je me permets de te demander quels sont tes cours aux beaux-arts ? merci!!
Bonjour Chloé,
Je ne vous connais pas sauf peut-être d’une autre vie.
Comment arrivez-vous à parler de ma vie aussi précisément. Serais-je espionné ?
Blague à part une amie m’a transféré votre post et c’est stupéfiant…
Elle prétend que je dois être un zèbre qui s’ignore… Je vais penser à force qu’elle a raison.
Bonjour David,
C’est que vous n’êtes pas tout seul à fonctionner et réagir comme cela 🙂
Bonjour,
Je suis heureux d’être tombé sur cet article et de voir que je ne suis pas seul ! Cela fait 2, 3 ans que je galère à trouver un emploi qui me satisfait, suite à une rupture conventionnelle. Je travaillais en tant que journaliste reporter d’images et j’ai pu m’investir dans plusieurs profils de postes tels community manager, chargé de communication, assistant marketing… J’ai besoin de pouvoir exprimer mes idées, que ce soit sous forme de supports communicants (rédactionnels, visuels et audiovisuels…) Aujourd’hui je suis un peu dérouté car tout tourne autour de l’activité commerciale.. Ma période de chômage va s’achever et je n’en peux plus de cette situation précaire, je suis à bout!
Bonjour Chloé….comme je me retrouve dans tous vos dires…comme beaucoup je suppose. Dans la pyramide de Maslow, je me sens enfin appartenir à un groupe, celui des zèbres (surtout depuis que j’ai passé le test pour confirmer ma douance). J’ai également changé beaucoup de fois de métier qui n ont strictement rien à voir entre eux: secrétaire commercial serveuse infirmière monitrice auto école etc etc… J adore apprendre, les études.. ça fait du bien aussi de pouvoir témoigner sur votre blog (super bien fait au passage).. je participerai au financement de votre livre car je trouve que votre créativité doit se révéler matériellement (et puis le blog est top donc le livre le sera aussi). Bref, je suis contente d être tombé sur ce blog…
Merci beaucoup Jennifer !!!
Bonjour,
Je me sais zèbre depuis septembre 2016 et plus je lis sur le sujet, plus cela devient une certitude. Votre blog vient encore une fois de me le confirmer. Quand je vous lis, je me vois… intégralement.
Sauf que là je suis dans la phase totalement paralysante de la peur de l’échec et je n’arrive pas à m’en sortir. J’ai lu votre page la concernant, mais ça me semble tellement « impossible » à réaliser. Cette peur est tellement ancrée (et la psychiatre qui me suit, m’écoute et ne pipe pas un mot. J’espérais qu’elle me fasse réfléchir autrement (parce que réfléchir, ça, je sais faire… et même trop parfois), mais elle me regarde, hoche la tête de temps en temps, griffonne un truc sur sa feuille, et puis… se lève « Merci Au revoir à dans 1 mois ! ».
J’ai l’impression d’être totalement bloquée. Ce n’est pas le parcours professionnel qui a été chaotique parce que je n’en ai pratiquement pas eu, c’est mon parcours scolaire qui a pris cher (je voulais être archéologue – égyptologue plus précisément – mais on m’a dit: « Non, fais un bac commerce, ça rapporte plein de sous ! ». Résultat : que nenni. Domaine aussi inintéressant que possible avec une certaine malhonnêteté, absolument pas pour moi, ma personnalité a été totalement hermétique. Puis je suis partie en fac d’économie, j’ai changé entre deux pour l’histoire, j’ai tout raté, l’année suivante je suis partie en langue : raté encore, puis en droit : grave dépression dès les premiers mois… une horreur. Puis une formation informatique, terminée et diplômée mais bouchée et au final après avoir travaillé deux années cette branche, ennui total, incompatibilité avec les autres, je ne les supportais plus !) .
Et je n’ai toujours pas trouvé ma voie !
Je vis ma zèbritude à la fois comme une malédiction et comme un don. Mais je n’arrive pas à en tirer profit. Faire quoi ? Je suis une contemplatrice, je peux passer de longs moments dans la journée à écouter les oiseaux chanter, ou ressentir la brise caresser ma peau, rêver…
Pour moi, le travail tel que le conçoit la société actuelle, c’est juste pour occuper et tenir sous sa coupe les milliards de personnes qui vivent sur Terre.
Un jour que j’écoutais un audio de développement personnel, il a été fait mention d’un événement que l’auteur a vécu. A l’époque, elle travaillait dans un centre pour handicapés mentaux. Elle est alors sortie se promener 5 minutes pendant sa pause, et durant sa promenade, elle croise un collègue. Il surveillait un groupe de jeunes handicapés mentaux, qui semblait creuser dans un tas de terre et qui le déplaçait à un autre endroit. Elle fit le tour du bâtiment comme à son habitude et son chemin la fit recroiser le même groupe, qui effectuait la même tâche mais pour un autre emplacement. Intriguée, elle a demandé à l’employé ce que pouvait bien faire ces personnes. Voici ce qu’il a répondu : « On les occupe ». Elle a alors été sidérée considérant que ces personnes avaient probablement autre chose à faire et à vivre de bien plus intéressant que de déplacer un tas de terre.
Lorsque j’ai entendu ça, j’ai fait le rapprochement avec notre vie professionnelle. Nous ne faisons que nous occuper ! Peu de personnes travaillent réellement par plaisir, par passion et s’y épanouissent.
Dans mon rêve idéal, pour moi-même j’entends, je ne travaillerais pas. J’aurais suffisamment d’argent pour vivre sans crainte du lendemain et je pourrais m’adonner à tout ce qui m’intéresse (une quantité d’activités aussi diverses et variées) sans pression, sans délai, prendre le temps de respirer le parfum des fleurs de la vie… mais ça ce n’est qu’un rêve. Il nous faut payer factures et autres besoins courants et on ne le peut pas sans argent.
Alors je suis malheureuse parce que j’aimerais vraiment que mon travail ait un sens, qu’il me donne envie de me lever avec le sourire. Mais quoi ? Etre une contemplatrice ça n’aide pas ^^
En tout cas merci pour votre blog parce que je ne me sens plus seule, je ne suis pas bizarre et j’ai même des qualités. Ça fait 1 an et demi que je sais être un zèbre, ça m’a permis de comprendre certaines choses mais je n’ai pas encore découvert ce qui me manque et que je cherche depuis plus de 20 ans. Plus qu’à espérer que ça viendra vite.
Bonjour, et merci pour cet article.
Il permet de répondre à certaines interrogations. Globalement, ma vie s’est toujours bien passée et je n’ai jamais ressenti de besoin de poser de diagnostic. J’ai toujours mené de front beaucoup de choses (entre autres boulot, études et grossesse puis bébé). Mon credo a souvent été : « pourquoi choisir quand on peut tout faire ? ». Tant que j’arrivais à caser quelque chose dans mon agenda, rien ne semblait impossible. Mais il y a un an, j’ai terminé des études en cours du soir, obtenu un nouveau diplôme. J’avais deux mi-temps assez différents, l’opportunité de rentrer le soir sans plus avoir rien à faire d’autres que de profiter de ma famille, aller faire du sport, etc. Mais depuis quelques semaines, je m’ennuie au boulot (des deux côtés). Je n’apprends plus rien, ou plus grand-chose. Je sais d’avance que quand il y a quelque chose à faire, je le ferai vite (mais bien). Je m’estime heureuse d’avoir deux mi-temps car à temps plein ce me serait tout simplement insupportable.
Je ne savais pas pourquoi je me sentais mal au(x) boulot(s), mais grâce à ce blog, maintenant je sais. Ou du moins ça confirme des remarques entendue tout au long de mon parcours selon lesquelles je comprends vite, je travaille intelligemment, etc.
De mon côté, plutôt que de « fuir » (car quand on quitte un emploi, encore faut il en trouver un autre, je pense parler de ça avec ma direction lors du prochain entretien de fonctionnement (mais c’est parce que je sais que le dialogue est possible). J’ignore concrètement ce qui pourrait être fait, mais, comme on dit : « qui ne tente rien, n’a rien » (de toute façon ma chef m’a dit suffisamment souvent qu’elle ne voulait pas que je parte (j’ai eu plusieurs opportunités) pour savoir qu’elle n’attendra pas le mois de novembre (date de fin de CDD et logiquement début de CDI) pour réagir.
Bref, merci et bonne continuation 🙂
Any
Bonjour,
En cherchant un métier pour les zèbres je suis tombée sur votre blog.
Ça m’a ramenée quelques années en arrière lorsque notre fils a été étiqueté ainsi puis ses soeurs… J’ai alors pris conscience que j’étais un drôle de zèbre moi aussi. Un parcours scolaire, professionnel patchwork, sensibilité, et absolument tout ce que vous décrivez ici.
Les associations spécialisées peuvent aider, surtout les enfants.
Actuellement en n’ième étape de brain-storming pour changer de vie, je suis confrontée aux difficultés de faire un choix et, comme d’autres zèbres de montrer un parcours qui puisse convenir pour un emploi convoité.
Et j’hésite… Plusieurs possibilités. Le grand écart entre mes envies. Peur de me tromper et de regretter. Besoin de me lancer à fond.
Pour les zèbres la route est difficile à suivre. Comme si on était fait pour aller sur des chemins bordés de mille papillons et bêtes à regarder en traversant des paysages changeants. Ne pas s’ennuyer…
Alimenter son cerveau son coeur avec une harmonie et de la créativité.
Aider les autres aussi.
Je dirais que si l’on était conscients de qui l’on est assez tôt et accompagnés cela serait formidable. Pour nous, nos enfants, nos conjoints et même pour la Société.
C’est énorme…
Tout ton blog, et cet article en particulier… j’ai les larmes aux yeux alors que j’arrive à la fin de la page. Choisir a depuis toujours hanté ma vie, chaque choix a été, et est toujours, un déchirement profond. Beaucoup de mes choix depuis tout petit restent ancrés dans ma mémoire.
Merci de mettre des mots sur tout ça ! Je ne sais pas comment exprimer ma gratitude.
ça fait tellement de bien de se reconnaître, on se sent beaucoup moins seul dans le fonctionnement de notre cerveau.
Pour ma part j’ai pris conscience de beaucoup de choses dont tu parles grâce à l’utilisation de psychotropes hallucinogènes (champignons, LSD…), dont je ne recommande l’utilisation qu’avec parcimonie et grande réflexion à ceux qui pourraient me lire, car en cas d’utilisation déraisonnée c’est la porte ouverte à toutes sortes de problèmes psychiques, encore plus pour nous zèbres, dont le cerveau tourne à mille à l’heure. Les hallucinogènes sont en quelque sorte mon propre psy, car ils me font dialoguer avec mon propre inconscient.
Longue vie aux passionnés, aux curieux, aux sensibles ! On peut le faire <3
Merci pour votre article et ses pertinentes illustrations.
Je m’y retrouve à 100 %!
Je n’ai pas encore trouvé LA voie qui me convient pleinement.
Et j’ai déjà 50 ans…
Ne désespèrons pas !
L’avantage de notre siècle de haute technologie est de permettre une ouverture multi directionnelle.
Merci beaucoup Béatrice 🙂 Et merci de me lire !
50 ans ça laisse beaucoup de temps encore pour exploiter son potentiel 🙂
Ouah…
Je ne laisse jamais de messages sur les forums d’habitude mais là vous touchez droit au but. C’est totalement moi. Je n’ai pas le temps de développer mon parcours mouvementé et torturé. Mais bravo et surtout MERCI, sincèrement. Merci beaucoup.
Marc
Merci sincèrement à vous d’avoir pris le temps de m’écrire ce message, qui encourage et fait chaud au coeur 🙂
Merci d’avoir si bien (et si simplement) résumé le quotidien d’un zèbre. Je me tape la tête contre les murs à travailler avec des gens « normaux » et avoir une N+1 sans éthique. 10 ans au même poste, sans reconnaissance, à servir de larbin dans une enorme entreprise sans âme. Mais il faut faire bouillir la marmitte, et à 45 ans, pas évident de tout envoyer balader. Ma femme me reproche toutes mes particularités de zebre tout en les niant. J’aimerai etre moins rebelle, moins refractaire à l’autorité, faire plus de compromis. Mais je suis comme je sais et votre post, m’aide à l’accepter. Mais diantre, comment faire pour travailler avec des beaufs, à l’humour de beaufs qui vous prennent pour ET. Mon humour décalé, sarcastique dérange tellement. Enfin j’arrete là 🙂
Merci beaucoup 🙂 Et bon courage !
Bonjour à tous ..
Merci, je me retrouve dans ce texte et j’ai hâte de lire le reste. Merveilleuse découverte aujourd’hui, alors que je suis au travail et que je m’y ennuie.. Je n’arrive pas à trouver ma place. Je ne sais pas si c’est parce que je suis un zèbre, on ne m’a jamais dit que j’étais douée dans quoique ce soit, j’ai d’ailleurs tendance à penser tout le contraire.
Après le bac, j’ai décidé de faire des études en journalisme, pouvoir travailler sur différents sujets, rencontrer du monde, voyager .. C’était bien loin de la réalité du pigiste. Je suis donc partie vivre 2 ans à Mexico city.. Je suis rentrée et j’ai repris des études universitaires.. licence en sciences politiques, licence en socio-anthropologie, master en anthropologie de l’environnement qui m’a amenée à travailler en tant que stagiaire dans la recherche (milieu tellement difficile à atteindre par la suite…). J’ai accumulé des boulots divers et variés, j’ai déménagé encore et encore. Aujourd’hui, j’ai signé un cdi comme assistante juridique, dans le sud de la France. L’endroit me plait mais pas le travail où, après 4 mois, je m’ennuie déjà. J’ai fini hier une formation à distance, que je suivais depuis un an. Je ressens un énorme vide, me sens incapable de réaliser quoique ce soit. J’ai bien de multiples formations, mais ne me sens pas prête à réellement assumer de responsabilités. J’essaie de me raisonner, ne pas quitter cette stabilité, essayer de m’épanouir avec des activités en dehors du travail. Mais .. agent immobilier.. commercial en voyage… institutrice… etc. Pourquoi pas ?
Comment trouver sa place… ?
C’est épuisant, je ne suis jamais bien là où je me trouve.
Merci de m’avoir faire comprendre que cette si grande sensation d’ennui au boulot, la procrastination, le dégoût-parfois- pour ce que je fais et cette si grande recherche de sens au travail (qui peut rendre bien malheureux) ne sont pas des anomalies chez moi!!
Oh non, ce n’est pas une anomalie 😉 Il y a d’ailleurs un peu toute une génération qui s’y reconnaît, pas seulement les zèbres 😉
Bonjour, je me retrouve parfaitement dans ce qui est écrit dans cet article bien que je ne sois pas officiellement diagnostiquée en tant que surdouée. Je travaille actuellement en tant qu’ingénieure en Informatique mais suite à une « crise existentielle » je me suis découvert une vocation pour la philosophie. J’aurais aimé reprendre des études dans ce domaine mais le service de formation continue de l’université de ma ville a tenté de me décourager en me disant qu’il ne fallait pas envisager de reprendre des études si on n’avait pas de « projet professionnel ». Je sais que c’est une voie assez bouchée professionnellement et même si je réussissais je ne sais pas si j’aurais envie de devenir professeur. Je me vois davantage écrire des livres. Bref, en ce moment je suis totalement confuse et je ne sais pas quoi faire.
Bonjour, il y a peu j’ai entendu parler des zèbres et j’ai voulu savoir ce que c’était… et après quelques lectures je tombe sur votre blog et là : REVELATION ! Je fais très rarement de commentaires mais votre article m’a touché droit au coeur ! Moi qui pensais être un OVNI je m’aperçois que plein d’autres personnes sont dans le même marasme que moi… Je ne me considère pas comme « surdouée » mais j’ai tous les comportements que vous décrivez dans votre article. J’ai pourtant un caractère optimiste mais le monde du travail actuel ne répond pas à nos attentes. Heureusement avec internet et les nouvelles technologies il y a de plus en plus de possibilités (comme Béatrice le dit plus haut). Je suis entrain de créer mon job nomade (avec beaucoup d’interrogations) et en parallèle j’ai besoin d’un job salarié pour subvenir à mes besoins (je suis de retour de 2 ans à l’étranger et je n’ai aucun revenu). Cette position est difficile car mon cerveau doit à la fois accepter le fait d’être encore salarié et de trouver un job alimentaire dans lequel je ne vais pas me plaire et en même temps créer de toute pièce un job qui j’espère me comblera en passant par toutes les étapes de doutes et de peurs. Sortir de ma zone de confort ne m’a jamais fait peur mais à 45 ans je suis un peu lasse de toujours me battre contre le courant…même si c’est très enrichissant. Mon commentaire qui manie les contradictions reflète bien toutes les émotions avec lesquelles nous devons jongler chaque jour. En tout cas je vous remercie d’avoir éclairer ma journée et de me sentir moins seule pour avancer.
Merci beaucoup Sonia, vous n’êtes pas un OVNI (ou alors, on est plein d’OVNI) 🙂
Bonjour
Vous avez envoyé votre livre, je l’ai lu avant de le mettre en rayon… Alors déjà, merci beaucoup.
Je ne sais pas si je suis zèbre, mais je me retrouve tellement dans vos écrits que je me dis que peut-être bien que oui. Si c’est ça, j’en ai beaucoup souffert à l’adolescence mais maintenant j’ai réussi à trouver un équilibre et je suis pleinement heureuse. Mais dans ma vie professionnelle, cela me pose encore problème. Je passe mon temps à passer des concours, faire des formations, reprendre des études, etc.. Rien ne me semble trop difficile, sauf l’ennui qui me guette et me paralyse. Si cette tendance « boulimique » se gère bien dans ma vie personnelle car à un mari aimant et compréhensif (même si je l’épuise parfsoi avec mes obsessions), au travail j’ai beaucoup plus de mal à trouver ma place. Je culpabilise de demander des tâches supplémentaires par rapport au regard des autres et parce que j’ai peur d’échouer. Je me traîne ce syndrome de l’imposteur à chaque fois que je m’attelle à une nouvelle tâche et je suis hypersensible si on me laisse entendre que ce n’est pas parfait… Bref. Difficile à vivre. Heureusement, j’ai un supérieur hiérarchique que j’admire beaucoup et qui a le même genre de fonctionnement. Mais avec mes pairs, c’est plus difficile… Bref, merci pour votre livre, votre blog et votre patience si vous avez réussi à lire tout ce pavé!
Merci à vous d’avoir accueilli mon livre ! Il est là pour être partagé, prêté, mis à disposition des gens, alors rien que de savoir qu’il vous a questionné sur vous-même ou peut-être apporté un peu de réconfort, ça me donne des frissons ! Merci beaucoup, et bon courage !
Bonjour et merci!
Je vais bientôt exercer mon 6e métier en créant pour la deuxième fois une entreprise (avec tous les doutes qui vont avec, évidemment)… J’ai souvent l’impression de devoir « m’excuser » de ne pas avoir un parcours classique. Ça fait du bien de se rappeler de temps en temps que nous ne sommes pas seuls, que c’est lié à notre fonctionnement particulier mais que ça ne fait pas pour autant de nous des extraterrestres…
Sophie
«montagne de papiers administratifs qui attend les entrepreneurs peut s’avérer problématique pour le zèbre».
Bonjour,
Je découvre votre blog depuis quelques jours et je le trouve très intéressant. Un grand MERCI! Une petite question: avez-vous développé un article au sujet de cette petite phrase innocente lancée et que je me suis permise de copier plus haut? 😉
C’est article décrit une bonne partie de ma vie, aujourd’hui encore. Avant d’entrer au collège je voulait devenir pianiste, concertiste, mais on m’a dit qu’il fallait partir en pensionna avec le petit regard culpabilisant habituel qui dit « tu sera loin de nous tu va nous manquer tu est trop petit pas assez mature..etc » alors j’ai pris le chemin classique pour finir développeur d’applications mobile, puis développeur web fullstack puis lead développeur à tout faire… J’adore apprendre alors ça passe, mais comme décris dans l’article, j’ai bien enchaîné les entreprises, soit car j’avais fais le tour et que je stagnais soit car je n’arrivais pas à rentrer dans le cadre. Après je pense être un cas un peut à part et pas dans le sens positif. Je me suis découverts zèbre récemment par le biais de ma psy + tests, j’ai malgré tout toujours l’impression d’être stupide ou mal adapté. Ayant un profil complexe le complexe de l’imposteur est bine présent : Je suis pas différent mais juste plus stupide que la moyenne. C’est ce que je me dis encore souvent malgré moi. Et donc oui l’ennuie est bien présent quand la nouveauté et l’apprentissage ne sont plus là.
Bonjour Starkk,
Je me retrouve également dans l’article mais aussi dans les commentaires … et en particulier le tient vu la ressemblance de ton parcours avec le mien. (je suis moi même développeur web)
Je travaille actuellement dans un grand groupe bancaire et pour reprendre ton expression : Je ne rentre pas dans le cadre… (mais vraiment vraiment pas), l’entreprise est blindée de process compliqués et interminables, de journée presque entièrement passée à rédiger des mails pour aller à la pêche aux infos ou pour obtenir des validations de ceci ou cela, et surtout la répétitivité des tâches qui sont confiées à mon équipe et à moi (on ne fait que du CSS si ça te parle…) …
Je me sens complètement stupide, inadapté à ce système et avec un syndrome de l’imposteur très important, et parfois à raison je pense, je trouve certaines choses tellement désuètes et ennuyeuses à mourir (les process très stricts notamment) que je ne les fait pas ou bien à la dernière minute … (je n’en suis pas fier, loin de la mais je n’arrive pas à passer au dessus)
La différence entre ton parcours et le mien c’est que de mon côté, le fait que je sois zebre n’est pas « diagnostiqué » à proprement parler, je suis une thérapie en ce moment avec une coach en développement personnel qui m’a fortement conseillé de faire les tests en question (qui vont arriver au mois de Mars) car elle pense que je suis zèbre moi aussi, et là encore, même si je me retrouve beaucoup dans ce que je lis un peu partout, dans mon cas je me dis que ça n’est pas possible vu ma situation et ma sensation d’échecs permanents et que je suis complètement fou (pour pas dire autre chose) voir même vraiment très prétentieux d’aller faire ces tests…
Merci pour cet article qui expriment tant de choses qui me parlent.
Il semblerait que beaucoup de zèbres partagent des parcours similaires. En ce qui me concerne, j’ai changé trois fois de voie professionnelle en l’espace de 6 ans avec 2 bac+2 et un bac +5, tous dans des voies radicalement opposées. Je dois dire que j’ai enfin trouvé un métier qui me satisfait tant il exige de moi de me mettre à jour extrêmement régulièrement et me permet d’acquérir toujours plus de nouvelles connaissances. Mais parfois, c’est l’entreprise qui me bride, son fonctionnement et là, j’ai effectivement envie de partir, sans compter évidemment les rapports hiérarchiques qui ne sont vraiment pas tout le temps aisés.
Bref, c’est ce parcours atypique et les attitudes de mes enfants qui m’ont mis la puce à l’oreille et décidé à me faire dépister dans le but de pouvoir mieux me comprendre et les aider à mieux appréhender cette particularité s’ils en ont hérités.
Je dois dire que pour la première fois de ma vie, j’étais terrorisé par une évaluation (la WAIS IV en l’occurence), mais cela a débloqué tellement de choses. Je conseille à tous ceux qui ont un doute de se faire dépister. En ce qui me concerne, ça a été plus stressant que tout ce que j’ai connu, ça a été également douloureux car on reconsidère toute sa vie à la lumière de cette nouvelle donnée mais tellement libérateur. J’ai enfin été en mesure d’admettre que je n’étais pas bizarre mais que mon mode de pensée était seulement différent et que par conséquent, mes besoins l’étaient aussi également.
Bref, je souhaite juste que les personnes qui sont actuellement dans la situation dans laquelle j’étais il y a peu s’autorisent à faire une démarche qui les aidera tant.
Vraiment bravo, chaque page du blog c’est comme si ma vie était racontrée..c’est stupéfiant!
Pour ce qui est de la voie professionnelle..ouf..l’angoisse de ma vie
Je suis passée de vente au détail à gérante en télécommunications, au domaine des luminaires, médecine vétérinaire, libraire,spécialisée , ayurveda …et j’en passe..et j’ai seulement 32 ans et tout ça car j’ai écouté les autres au lieu de moi. Maintenant j’ai trouvé ce qui me permettait de laisser la petite flamme de la passion allumée et c’est la recherche académique. Maintenant à la maîtrise en religions anciennes ( pour répondre aux questions existentielles constantes de mon cerveau) J’ai même changé de pays et ca me fait un bien fou…je crois que la force des Zèbres c’est qu’ils excellent dans ce qui les passionnent et à ce moment là les chances de pouvoir en vivre sont assez élevées, il ne faut juste pas douter de soi ( comme c’est si facile de le faire) Faire de la recherche ne m’enlève toujours pas l’angoisse du <> mais cela m’ouvrira certainement bien des portes. J’ai finalement accepté que je ferai toujours plus d’un métier à la fois et que j’aurai un mode de vie pas ordinaire et ça fonctionne…je suis de plus en plus à l’aise et je ne manque jamais de rien. Je dois dire que j’ai un partenaire merveilleux pour me soutenir là dedans. Merci pour le blog!!
Tellement ça !
C’est en effectuant un bilan de compétence, avec une personne génialisime, et parce que je m’ennuyai encore une fois de plus dans on boulot… que cette personne m’a évoqué la douance, le wais 4…
4 ans plus tard, et après avoir changé 2 fois de boulot et 2 fois de région, j’ai passé le wais 4, parce que je me questionnait et pour d’autres facteurs externes. Bim… Flippant et salvateur à la fois.
Alors me voici ici, à lire ce post, qui me fais tellement sourire… Moi qui me croyait juste originale et atypique à tout le temps vouloir changer de boulot, je suis finalement juste dans le spectre de la douance, et ca explique beaucoup !
Merci !
Bonjour où pouvons nous passer les tests? J’habite Nice et je cherche à être guidée. Une fois diagnostiquer comment on trouve notre place dans tout ce bazar?
Bonsoir,
Encore une qui se reconnait …. Etudes dans l’industrie graphique (par hasard …), opérateur PAO, ventre de faire part, pose de vinyl adhésif, comptable, préparatrice de commandes, masseuse. Le tout en alternant CDD, CDI, SARL et micro-entreprise.
Jamais plus de 2 ans !
Je me pose quelques questions … On est combien ? On a l’air de pulluler quand-même.
Et si on en croise un au boulot, ça fait quoi ? Un conflit d’intérêt ? Car je me remet en question assez souvent, je doute, donc je me demande ce qui motive certaines décisions de mon entourage professionnel. C’est super intéressant d’être tombée sur votre article car du coup mes questions sont différentes.
Je dois quand même dire qu’à 46 ans, je le vis toujours assez mal et j’ai l’impression de faire des caprices et d’être en colère non stop, d’être l’éternelle insatisfaite. Le plus dur est de donner une notion de persévérance à mes filles.
Votre article va certainement aider à faire comprendre notre façon de « gérer » notre vie pro.
Merci
Sophie
Merci Sophie, oui, j’ai l’impression que nous sommes nombreux… !
Un énorme merci pour ce miroir tendu.
Je continue néanmoins ma quête de la plus pertinente façon de remplir son frigo^^
Excellente journée à vous.
Bonne quête à vous 😉 Je pense que vous n’êtes pas seul(e) à poursuivre cette quête 😉
Moi qui cherchait comment m’adapter au travail en commençant par « comment travailler avec quelqu’un de curieux? » (Trop axé curiosité mal placée, intrusif)
« Travailler avec un perfectionniste/trop impliqué? » (Tombe dans la case de ceux qui cherchent la perfection alors que je constate seulement me donner à fond sur ce que j’entreprends par rapport aux collègues, même des tâches « banales » où j’ai conscience des détails)
Finalement je prends le problème autrement en me rappelant que je remplis certaines cases des « surdoués » (mais le stéréotype est tellement présent que j’ai du mal à accepter ce terme, « surdoué »).
Et en fait c’est en plein dedans. Ça me permet de mettre des mots, d’avoir un avis extérieur sur ces impressions que j’ai (implication, besoin de faire évoluer, améliorer, développer, la curiosité, le côté touche à tout qui visiblement agace beaucoup- alors que je ne comprends pas fondamentalement pourquoi être curieux est dérangeant tant qu’on ne bassine pas les gens avec nos recherches/questions/etc… -)
Ça fait du bien de se reconnaître, de garder sa particularité mais de savoir qu’on est pas le plus zarbi du monde.
Mais il faut quand même s’adapter aux autres pour travailler ensemble et comprendre leur logique (aimer son boulot mais sans s’impliquer trop, se poser des questions sans chercher de réponses, voir les problèmes sans chercher à les résoudre…)
merci beaucoup à vous tous pour les témoignages convergents, et bravo pour vos dessins émouvants dans le blog rayures et ratures. Après 20 ans d’enseignement, un grand congé maladie, un burn out, une suspicion forte de zébrure par la psy (non je ne fais pas les tests car je commence à y voir clair) il apparaît que je m’ennuie, cela me déprime, malgré 3 carrières en une; quand j’ai dit à la dame des ressources humaines de mon administration à quoi j’aspirais professionnellement, je crois qu’elle a réellement pris peur. Je tourne en rond sans savoir quoi faire si c’est 1/ pour m’ennuyer au bout de 4 ans comme d’habitude 2/ souffrir du conformisme et du la médiocrité admise comme norme 3/ être mal payée (je suis agrégée et ça au moins c’est un salaire fixe) 4/ rechercher désespérément un appui et de l’encouragement dans mon travail qui n’arrivera jamais. Je voudrais exactement un poste comme dans votre dessin avec « not found » à la fin 🙂 du coup je dessine (bin oui aussi) je lis des tas de trucs, je revois mes amis, je discute énormément, je fais de la danse, je vous lis et j’apprends à m’occuper de moi sans me soucier de mon utilité sociale. Mais ça ne peut pas durer éternellement…. je suis trop jeune pour la retraite.
Aucune idée de la suite, du coup j’ai décidé d’investir dans les services d’un coach professionnel certifié reconnu (présenté par une amie) avec qui j’ai un excellent feeling, pour tenter d’y voir plus clair. Et
soit accepter l’imperfection de mon poste actuel et faire à côté tout ce qui m’intéresse beaucoup plus( mais le hic c’est que l’ennui de mon poste _ qui pourtant fait rêver beaucoup de mes collègues envieux_ m’épuise et me vide de toute énergie)
soit tenter une autre voie en tenant compte des particularités zébrées de mon fonctionnement , sans attendre non plus de miracle
soit trouver un mécène pour toutes mes envies!!
Certains de mes élèves attendent mon retour le pied ferme , ils sont choupinous, mais je crains de faire empirer mon état de santé à y retourner…. bref, je vous laisse avec cette remarque d’un élève « qui trouve que ma passion et mon expérience lui manque »; j’ai dit que je reviens seulement si on fait une chaîne youtube ensemble 😉
Un immense merci pour ce texte d’une très grande justesse ainsi que tous ces témoignages ! C’est réconfortant de voir qu’au moins quelque part, on puisse se sentir compris pour ce que l’on est, sans filtre et authentique.
Cette description, c’est tout moi : presque la quarantaine, et toujours le cigare qui tourne à 100 à l’heure. Et que des trucs dont le monde « normal » se fout.
J’adore la peinture, la cuisine, le thé, le café, le vin, la psycho, les maths, la littérature, l’écriture, la géo-politique, les langues, la danse, les arts martiaux, l’escalade, la montagne, la bio-mécanique, le bushcraft, l’archéologie…
« La spécialisation, c’est bon pour les insectes » comme dirait l’autre !
Je capte super bien les « signaux faibles », et c’est super ! Mais ça bouffe la vie surtout…
Deux ans de chômage et aucune idée de ce que je vais faire. En un mot, inadapté au boulot conventionnel…
Je trouve notre société laide mais j’aime les gens qui la composent !
Il y a des jours où l’on se dit que c’est cool de pouvoir parler avec tout le monde de tout et n’importe quoi ; et puis il y a d’autres jours où c’est la solitude qui nous gagne…
Bonjour Momo
Je ne suis pas surdouée (enfin, je ne crois pas ) mais je me reconnais dans beaucoup de ces caractéristiques. Moi aussi, je m’intéresse à beaucoup de domaines. Mais je commence plein de trucs sans jamais rien finir. De ton côté, réussis-tu à avoir une connaissance experte de tous les domaines auxquels tu t’intéresses?
Je trouve ce texte très intéressant.
Pourtant, je ne suis absolument pas surdouée. J’aurais bien aimé…
J’aurais enfin trouvé une explication à mes crises d’indécision. Car, c’est tout ce que je suis…une indécise…Et je cherche désespérément ma voie.
Absolument génial ! je ris ris ris… !!! J’en pleure ! Vos dessins c’est de l’humour zèbre à 300 % ,et déjà là on sait qu’on est de la même « famille » ! Je suis HPIC (complexeà et ne le sais que depuis 2 ans (j’ai 62! ans). J’ai changé de métiers toute ma vie, de régions aussi, la vie « de famille » n’en parlons pas, ça appartient carrément à un autre monde (je suis plutôt du mode « tribu » quelle différence entre mon cousin et quelqu’un que je n’ai jamais vu ah bon mon voisin c’est un étranger pas un membre de ma « famille » justement ?!? Bref, vous voyez tous les problèmes et DÉCALAGES que ça peut poser au quotidien ! Je suis artiste (écrivaine) et j’ai galéré toute ma vie professionnellement (j’étais toujours « trop », et le fameux « ennui », n’est-ce pas ! quant à l’argent, mon dieu à quoi ça sert ? La seule chose qui compte c’est d’apprendre d’apprendre encore d’apprendre, et de transmettre, donner, lutter pour la justice etc. Alors se battre pour des thunes ou des radis, mon dieu quel temps perdu ! Du coup je me retrouve sans rien pour vivre à la retraite, alors que j’ai travaillé comme une folle et donné à fond de ma personne toute ma vie… mais souvent bénévolement ou pour des clopinettes. Ou comment apprendre que la générosité ne paie pas ! (au sens littéral du terme : quelle découverte ! j’ai mis 60 ans à le découvrir, comme quoi on n’est pas HP en tout ! (humour zèbre).
Bref, je viens de reprendre des études (master professionnalisant) en fac, et je carbure entre 17 et 18 de moyenne : qui a dit que le cerveau ramollissait avec l’âge ? En tout cas pas ses rayures ! D’ailleurs j’adore littéralement vos t’tits dessins de cerveaux ! Trop choux, vos cerveaux !
J’ai lu le témoignage de la dame sénior, et c’est tout à fait ça ! Oui, on « revisite » sa vie, et soudain tout s’éclaire, mais c’est bien sûr, Euréka ! Alors on pleure un grand coup, ça peut même durer plusieurs semaines, et revenir… L’émotion, le choc. Mais aussi: « si j’avais su plus tôt, j’aurais eu le code pour mon gouvernail, et j’aurais mieux trouvé ma route et moins souffert… » N’empêche, c’est quand-même extra de savoir et de comprendre enfin, quelque soit l’âge de la « révélation ». Sentiment d’avoir une « résille en or » dans le cerveau, « ceux qui ont reçu un cadeau » comme disent les Anglais pour parler des HPI !
Y’a une t’ite new letter de Rayures et Ratures quelque part ?
Et si ça peut vous être utile vous plaire vous faire dessiner nous faire tous rire, je suis aussi OK pour un témoignage !
Bisous zébrés !
Bonjour Ghislaine !
J’adorerais écouter votre histoire qui m’inspire déjà à la lecture de ce commentaire ! Je vais vous envoyer un mail 🙂
Je n’ai pas encore de newsletter mais vous êtes plusieurs à me le demander alors je vais y songer !
J’adore votre parcours et j’ai hâte d’en savoir plus ! Belle journée à vous,
Chloé
Bravo pour ce CV illustré, c’est tellement moi. Dans mon parcours tout part dans tous les sens. Je m’ennuie très vite et change d’avis régulièrement et je reviens sur mes choix en fonction des autres. Je viens juste de découvrir que moi aussi j’étais zèbre après mon fils et mon mari. Jamais je n’aurais imaginé ça, tant on m’a programmé pour ne pas être intelligente, enfin pas trop quoi. Finalement j’ai été prof, journaliste, sophrologue, coach…et maintenant je découvre que tout ça n’a rien d’un hasard et que j’aurais pu faire plus. Alors votre blog tombe à pic pour moi et je vais poursuivre ma lecture avec plaisir 🙂
J’adore votre parcours 🙂
He bien voilà qu’il est rassurant de ne plus se sentir seule face à ce HP qui vous donne le vertige. Mon dernier directeur (echos des trois precedents ) m’a dit peu de temps avant que je ne quitte sa structure que j’étais dynamique, brillante, compétente, mais qu’il fallait que j’entre dans le moule si je voulais aller plus loin encore. Bon je voulais être coiffeuse à la base et je me suis retrouvée docteur en droit …alors plus loin où je lui ai demandé avant de lui claquer la porte au nez. Bref merci pour ces billets d’humeur/our qui font de notre Handicap Psy un vrai talent.
Bonjour, votre livre est-il toujours disponible? je vous remercie ,Bonne journée
Bonjour ! Il est actuellement en rupture de stock mais je dois en recevoir des nouveaux en fin de semaine ! Je vous tiens au courant 🙂 Belle journée à vous,
Chloé
Bonjour!
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ton article (je te tutoie, j’espère que cela ne te dérange pas) et je trouve le concept de tes publications génial (les illustrations sont vraiment originales, ça rythme la lecture et ça accroche l’attention).
Pour ma part, j’ai 27 ans, je suis un adulte « surdoué », avec des guillemets car j’ai depuis bien longtemps l’impression de stagner dans mon existence. J’ai été scolarisé à distance, car dépisté HPI (mon QI frisait les 150) à 3 ans, âge où j’étais déjà capable de lire, ce qui avait mis la puce à l’oreille de mes parents. Du coup, j’ai sauté 3 classes d’office et j’ai fini par obtenir un bac littéraire à 14 ans (littéraire, car mes facilités ne s’appliquaient pas du tout aux mathématiques). Après cela, on m’a dirigé vers un cursus d’anglais qui s’est achevé par mon obtention d’un master de traduction (bac + 5) à 20 ans.
Par ailleurs, mes activités parallèles ont eu leur lot de positif, mais aussi de négatif. Pendant mes années d’université, j’ai perfectionné mon anglais, et aussi appris l’italien et l’allemand. C’était le début d’une passion énorme pour les langues étrangères qui se poursuit encore aujourd’hui, vu que je parle russe couramment et apprends des bases de chinois.
Pour ce qui est des moins, à partir de l’adolescence, je me suis aussi collé des sacrés boulets aux pieds, car souffrant de la solitude, de l’ennui et d’un manque cruel d’estime de soi, j’ai développé des comportements addictifs qui m’absorbaient et me fournissaient un pic « dopaminergique », tels que l’alcool et le tabagisme en soirée, les jeux-vidéo MMORPG en ligne et d’autres choses moins sympas sur Internet. Ces mauvaises manies me poursuivent pour certaines jusqu’à aujourd’hui, et vont à mon sens de pair avec un mal-être et un ennui chronique. Bref comme dirait l’autre, je suis apparemment aussi TDA/H, et je referme ma parenthèse.
Après la fac, lorsqu’il s’est agi de me mettre dans le grand bain de la vie professionnelle, cela s’est compliqué nettement. J’ai été traducteur pendant 6 mois, puis j’ai voulu changer de voie, alors j’ai essayé une formation dans l’hôtellerie, assez peu ambitieuse car j’allais être simple réceptionniste, qui s’est de tout façon mal passé vu ma gestion du stress dans l’hôtel où j’ai commencé à travailler. En fait, mon directeur était quelque peu autoritaire, ce qui m’avait mis au quatrième dessous. Je suis parti et j’ai connu une longue période de chômage. Passé un concours pour devenir gardien de la paix. Réussi l’écrit, le sport un peu moins… Allez, on continue.
Après huit mois passés sans emploi, je pars travailler à l’accueil d’un monument historique sur recommandation d’un ami de la famille. Je me fais des amis quarantenaires, je surprends un peu tout le monde par mon polyglottage. A la fin de mon contrat d’un an, je pars faire un stage en Allemagne pour parler l’allemand et quitter un peu mes parents. Je me fais des amis cinquantenaires. On parle politique dans les brasseries. Je veux rester à n’importe quel prix, et me désespère car 3 mois, c’est un peu court pour trouver un job qui me permette de ne pas revenir en France, surtout qu’un CV déposé à l’arrache m’avait valu l’intérêt d’une entreprise parisienne.
Je reviens en France la queue entre les jambes. Mes parents sont contents. Je vais à l’entretien attendu. Je suis accepté dans l’entreprise dont je parlais, et là ça fait quatre ans que j’y bosse en tant qu’assistant de direction (certes en théorie multilingue) que j’envoie les mêmes mails à longueur de journée, le nez collé à l’écran 7 heures par jour, tout ça quand même pour un bon salaire et une autonomie sans précédent. En effet, il faut bien signaler que je me suis marié, que j’habite seul avec ma femme, que j’ennuie d’ailleurs régulièrement avec mon insatisfaction et ma morosité!
En fait, vu que j’ai toujours été un adepte des écrans parce qu’ils me fournissaient une source intarissable de contenus, pour la bonne et mauvaise cause, ceci ajouté au travail de bureau, sur le long terme je finis par saturer . Mes yeux sont trop sollicités et parfois, en revenant chez moi, je me sens abruti et je n’ai même pas de goût à lire ou consulter quoi que ce soit. De plus, mon perfectionnisme de surdoué m’a fait avoir des tocs de vérification assez fatiguants, histoire ne pas faire d’erreur dans la routine de mes échanges d’emails ou traitements de documents chiffrés.
Tout ça pour dire que ton article me colle à la peau et qu’en effet, se retrouver coincé entre la stabilité, le confort de son emploi, et puis l’ennui mortel, le sentiment de perdre sa vie à la gagner, d’y laisser un peu de sa santé, et d’être en manque total de sens, c’est pas cool. Horrible de s’imaginer qu’on peut se retrouver comme ça encore à 50 ans si on ne fait rien!
Est-ce que tu aurais par hasard des choses à me conseiller, comme des bilans de compétence, coachings en reconversion professionnelle, accompagnements divers et variés, qui ne soient pas de simples entreprises de commerce et qui soient de surcroît adaptés aux zèbres?
Merci en tout cas de me lire, à toi ainsi qu’à tous ceux qui en auront eu le courage!
Bonjour ! Merci beaucoup pour ton message et ton partage d’expérience. Je ne peux malheureusement pas conseiller de coaching ou bilan de compétence car je n’en ai jamais fait, en revanche je sais qu’il existe plein d’accompagnements spécialisés pour les zèbres, peut-être trouveras-tu quelqu’un qui en a déjà testé et pourra te conseiller ! Bon courage
Bonjour,
Jai 34 ans et je suis ce que ma psychiatre appelle une surdoué déffréchie… pour couronner le tout, mon hypersensibilité a fait que petite je me suis construite une personnalité anxieuse et obsessionnelle. J’ai fait quelques boulots a l’adolescence et le changement a cette epoque ne me faisait pas peur. Jusqua ce que je trouve mon premier boulot important pour moi qui a duré 9 ans et ou je suis partie en burnout suite a des problèmes avec le favoritisme, l’injustice et une hiérarchie complètement a l’opposé de mes valeurs.
. A chaque changement de vie je developpe une nevrose obsessionnelle avec crises d angoisse, doutes obsessionnels… pour ma psy cest la peur du changement qui en decoule. Apres 1 an jai retrouvé un poste dans la meme branche et au bout de 5 mois, ennui, crises d angoisse, trouble de l’adaptabilité. Le changement me fait tellement peur que jen ai des pensées morbides. Donc la je suis en arrêt et je me demande ce que je vais pouvoir faire de ma vie… jai pensé a devenir naturopathe car ca allierai mon besoin dindependance, d’aide aux autres et que ca touche pleins de domaines differents. Mais ma hantise est de reproduire le meme schéma et de n’être jamais epanouie professionnellement. Le probleme cest que jen ai besoin pour me sentir vivante. Sinon comme tout le monde jai toujours été en décalage avec le systeme scolaire, je mennuyais mais avait toujours des bonnes notes car j’avais un sens de memorisation exacerbé. Poussée par mes parents jai fait une licence de lettres ou je me suis ennuyée comme pas possible. Personne autour de moi ne me comprend et me dit mais ce nest qu’un travail change oui mais pour quoi? Pour faire depression sur depression et ne pas se sentir a sa place a un point ou on remet sa propre vie en cause.
Dans tout cela comment peut on être guidé pour trouver notre place et vivre heureux?
J’habite Nice
Doit on diagnostiquer le côté zèbre pour ensuite se faire accompagner guider? Au niveau du travail comment peut t on faire? Je suis très vite fatiguée de penser fatiguée de tout.
Ce blog est une vraie révélation pour moi. J’ai sauté une classe étant petite (je suis passée de la moyenne section au CP directement) car j’ai su lire très tôt et toute seule. Sur tous mes bulletins scolaires et dans toute ma scolarité, mes professeurs commentaient « très bonne élève mais dans la lune », et ça n’a pas changé…
Aujourd’hui, dans le milieu professionnel, je n’ai pas eu UNE expérience où je me suis vraiment épanouie. J’ai l’impression de n’avoir plu à aucun manager, car ils ne me comprennent pas. Je m’ennuie constamment… Je suis actuellement dans un poste où je pensais pouvoir enfin m’épanouir, mais 10 mois plus tard, c’est la déprime totale, l’impression de ne servir à rien… Je suis très empathique et je ne supporte pas les tensions, constantes dans mon poste actuel… Ce n’est pas évident tous les jours. En tout cas, ton blog me fait énormément de bien, merci beaucoup Chloé !
Merci encore Chloé, hâte de lire le reste de tes articles 🙂
Merci beaucoup Amélie pour ton commentaire ! Je vais aller regarder ton blog 🙂
Ton témoignage me parle beaucoup, je m’y reconnais…
Bonjour,
Merci pour cet article très intéressant et ce sentiment de miroir apporté avec compréhension et bienveillance.
Voici mon résumé jusqu’à ce jour:
Enfant différent / Élève modèle
Lycéen entouré d’amis / Redoublant
Étudiant moyen en études courte pour toucher le concret rapidement.
Papa d’un enfant zèbre détecté à 4ans qui a été révélateur pour moi
12 ans de carrière
5 employeurs toujours dans des postes en évolution
Et là, après 1,5ans, je m’ennuie…
Je connais la suite, faire jouer le réseau, changer, mais qu’adviendra-til dans 1,5/2ans, la même chose, sûrement…
Plus les projets sont longs, plus l’ennui arrive vite, si le travail est contraint en temps, stimulant et plus il est intéressant.
La hiérarchie elle aussi doit être intéressante en tant que mentor et source de savoir.
Petite pierre au milieu des nombreux commentaires mais bonne continuation…
Bonjour,
Merci pour votre article et l’ensemble de votre travail !! Ma vie n’a jamais été un long fleuve tranquille, mais chaque expérience m’a appris à écouter, voir, comprendre, m’adapter et naviguer sur des eaux que je ne connaissais pas …. et c’est grâce des écrits comme les vôtres que l’on apprend à faire cela ….
Concernant le côté où on se sent « imposteur », « non expert » dans tel ou tel domaine etc etc et pour appuyer sur la « polyvalence », je vous dirai de regarder les choses à « L’ENVERS » dans « L’AUTRE SENS » et je vais vous donner 3 messages à méditer …… :
a) 20% de notre travail au quotidien nous rapporte 80% de nos réussites (Loi de Pareto)
b) « plus on est expert dans un domaine, plus on devient prisonnier de ses stéréotypes » (Erik Dane, professeur à Rice)
c) Je m’identifie à ce que je suis et non à ce que je fais : ainsi je n’ai pas à en faire plus pour « être plus » (outil de développement personnel : 35 indicateurs clès pour évaluer votre gestion du temps » )
Voilà, j’espère que ces messages pourront éclairer certaines et certains comme cela m’a éclairé lorsque je les ai compris ….
Bien à vous
Bonjour à tous,
Merci pour ce post vraiment très bien fait –
Suis je la seule à parfois me sentir totalement incomprise par mes collègues ? Lorsque des problèmes sont posés au travail, je réponds complétement à côté au point que l’on ignore parfois mes remarques.. J’en souffre enormément. Au lieu d’aller à l’essentiel, je m’arrête sur des points de détails qui me troublent.. jusqu’à oublier le reste. Je ne peux pas avancer sans que toutes mes questions ne trouvent une réponse, et il y n’a en général pas assez de temps pour répondre à toutes me questions du coup je décroche complétement du meeting.. Cela a un profond impact sur ma confiance en moi, car j’ai le sentiment que mes interlocuteurs trouvent mes questions stupides et que je suis inadaptée. J’écume les différents forum ou articles, lesquels decrivent en permanence l’adulte surdoué comme reflechissant très rapidement. Dans le cas présent et ce genre de situation, je serais plutôt du genre à ralentir le groupe avec mes milliers d’interrogations.
Je vous souhaite une excellente journée !
Bonjour,
Je viens de tomber sur votre site en cherchant « métier pour surdoué » et là, je me reconnais à 1000%.
Apprentissage de la lecture seule à 3 ans, saut du CM2 suite à plusieurs hésitations des directeurs d’école car beaucoup de déménagements et ils ne voulaient pas prendre le risque de me mettre dans une classe supérieure sans me connaître… Des heures en CP/CE1 à m’ennuyer et jouer à l’ordinateur en classe car j’avais fini tous les exercices. Une excellente mémoire sans la travailler qui m’a permis de réussir une grosse partie de ma scolarité sans jamais apprendre un seul cours.
Arrivée en terminale, j’ai dû choisir une orientation, je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire, mes profs me conseillaient prépa. Je suis partie en prépa bio-véto pour conserver un maximum de matières, comme au lycée. L’environnement de la prépa m’a un peu dégoûtée, la compréhension passant après le bachotage des cours qu’il fallait savoir recracher pour les concours. J’ai découvert la chimie pendant mes deux ans de prépa et ai donc décidé de suivre une licence de chimie. Je me suis ennuyée, j’ai fait une année de L3 de physique appliquée que je n’ai pas validée car ce n’était pas pour moi. Retour en L3 de chimie, M1 en synthèse organique, M2 en sciences du médicament pour avoir un côté plus concret… A la fin de mes études, je pensais que j’allais trouver un travail qui me plaisait, contribuer à développer de nouvelles molécules à activité thérapeutique, mais c’est très difficile de trouver du travail dans ce domaine surtout quand on est junior…
Deux stages en labo universitaire où je réfléchissais sur mes synthèses et les analyses : j’aimais bien mon « travail » mais ce n’était pas assez reconnu, peu de débouchés, une ambiance particulière et surtout une intolérance aux solvants.
Un an d’enseignement de physique-chimie en collège/lycée : j’adore enseigner mais définitivement pas au collège, pas pour surveiller des élèves et rendre des comptes sur tout.
J’ai donc entrepris une formation d’attachée de recherche clinique (3000€ autofinancée) pour faire ce métier qu’on me vendait comme étant scientifique et dynamique (déplacements), avec un bon salaire de surcroît (3000€ bruts en entreprise !).
Premier emploi d’ARC : je me suis ennuyée au bout de deux mois, quand j’avais assimilé tous les protocoles et que mon travail consistait en des tâches administratives. L’ambiance avec mes collègues et mes relations avec une cheffe de projets ont conduit à une rupture de la période d’essai par ma manager (ce qui n’était pas si mal, ce travail me rendait malade et je n’avais aucune envie de m’y rendre le matin).
Ne pouvant pas rester au chômage, j’ai choisi un poste d’ARC à l’hôpital, d’où je vous écris en ce moment : on m’a vendu un travail plus scientifique au contact des médecins. Je passe mes journées derrière mon écran d’ordinateur et essayer de m’occuper quand je n’ai pas de données à saisir. Je déprime.
J’hésite tous les jours à quitter mon nouveau travail. Et hier, une collègue est passée, elle aussi surdouée, et m’a dit de ne pas hésiter à partir. Alors j’ai commencé à regarder les idées de métiers que je pourrais bien faire. Et je suis tombée sur cet article dans lequel je me reconnais tellement… Il me faut un travail non répétitif, utile, où j’apprends constamment, sans trop de hiérarchie à qui je dois rendre des comptes lors de réunions inutiles. C’est un vrai questionnement et j’en souffre. Je vais continuer à lire ce site en espérant que cela m’aidera.
Merci encore et bonne journée à tous !
Merci pour votre message ! Je vous souhaite de réussir à trouver ou à créer le métier qui vous épanouira 🙂
Parfois, on teste, on tâtonne, puis on finit par trouver 🙂 Bon courage !
J’ai été également ARC et professeur de mathématiques et physiques-chimie, 9 ans en tout. Les temps sont durs, je vous conseillerais de garder votre job d’ARC hospitalier, qui est le moins anxiogène des métiers que j’ai eu, à moins que vous ayez de vraies compétences pour exercer une autre activité. Repartir à chaque fois de zéro demande énormément de temps et d’énergie, à un moment donné vous allez devoir cibler, surtout si vous n’êtes pas un bourreau du travail comme moi. Je suis actuellement en formation pour être développeur free-lance mais 3 ans pour monter en compétence, c’est long. C’est plus confortable d’avoir un salaire à côté sachant que vous n’êtes pas sure de savoir si l’activité que vous aurez choisie vous plaira. Je vous conseillerais de ne sauter le pas que lorsque vous serez prête.
Bonjour,
C’est toujours un plaisir vos articles. Ça me fait du bien ! Je me sens un peu moins seule et je réalise que ce que je vis souvent fait partie de ma singularité.
J’ai 37 ans et j’ai découvert que je ne n’etais pas folle mais juste une personne atypique (zèbre) il y a quelques mois.
J’ai été diagnostiquée par une neuropsy…. j’ai fait cette démarche pour moi mais aussi pour ma fille de 3 ans qui semble avoir les mêmes capacités que moi.
De mon côté le travail c’est super difficile ! J’ai toujours fait ce que les profs et mes parents me disaient ! M’obligeant à ne pas écouter mon instinct, à ne pas m’écouter tout court. Ce qui a généré beaucoup de frustration en moi. Ce qui m’a conduit à me dévaloriser, à penser que je n’étais capable de rien.
Et pourtant quand je regarde mon cv, mon parcours je n’ai rien lâché et j’ai bossé ! Mais je n’ai pas fait ce qui me plaisait.
Depuis plusieurs années je me laisse aller en écrivant des projets professionnels…. je reprends le dessin, la musique….. je rêve d’etre Artiste et beaucoup de personnes de mon entourage me disent que je suis…
Je souhaiterais ne plus avoir de hiérarchie être libre dans ma façon de travailler, de gérer mon temps…. mais où trouver cela, comment faire ?
Merci de m’avoir lu
Bonjour Johanna !
Je comprends tellement pour le travail… je ne pourrai pas vous aider car je ne suis pas formée pour ça et c’est vraiment différent pour chaque personne, mais je ne peux que vous encourager à développer tous ces projets en parallèle de votre travail qui ne vous épanouit pas, et qui sait, peut-être que l’un d’entre eux décollera d’un coup 🙂
Pour ma part, me mettre à mon compte a été un réel épanouissement et soulagement, mais ça ne correspond pas à tout le monde car la tâche administrative est colossale !
Bon courage,
Chloé
Bonjour Chloé.
Merci pour votre réponse.
En effet je pense aussi que réaliser mes projets me permettront de m’épanouir. Je travaillerais dans un premier temps en parallèle pour ensuite être à 100% dans mes projets. Je compte me mettre à mon compte. L’administratif … je connais bien avec mon boulot.
Merci a vous.
Johanna
La question est : comment alors trouver sa voie ? Après un Master réussi pour me lancer dans l’enseignement (chose que je projetais depuis la 3ème) j’ai finalement freiné des 4 fers après une expérience désastreuse. Je me suis lancée par défaut dans le commerce. D’abord en tant qu’hôtesse de caisse, puis j’ai pris en charge le rayon presse et ai été formée au drive. J’étais contente, j’ai appris des choses mais maintenant j’ai fait le tour et la lassitude me guette. Je pense chaque jour à quitter le travail, je m’imagine faire ceci ou cela, puis je me dis que je ne suis pas légitime dans ce domaine etc etc… Puis je pense à autre chose mais j’ai tellement peur que ça ne colle pas (comme mon expérience dans l’enseignement) que j’en suis paralysée. Et puis je suis maman donc je me dit que je ne peux pas me lancer dans quelque chose comme ça sans être sûre… Et pour finir je me dis que si on arrive à avoir notre 2ème petit bout je profiterai du congé mat pour y réfléchir sérieusement. Bref. J’ai l’impression qu’en vous lisant j’ai lu un descriptif de ma vie. Sauf que je suis complètement paumée et que j’y pense sans arrêt, ça commence à me prendre vraiment la tête. HELP !
Parfois c’est effectivement une période d’arrêt forcé (congé mat, chômage, convalescence, etc) qui permet de trouver ! Mais j’aurais dû écrire « trouver ses voies » car je suis persuadée qu’il n’y en a pas qu’une seule. Sinon, il y a des professionnels qui peuvent vous aider à faire le point 🙂
Merci de cet article juste et drôle !! Je pense que je saurai ce que je voulais faire (vie pro) une fois à la retraite lol
Merci pour ce très bel article complet et si bien illustré! L’image des casquettes me parle beaucoup. Après avoir réussi à choisir, quelle joie de pouvoir se réaliser en suivant la voix de son coeur! On me parlait sécurité de l’emploi (être prof par exemple) et cela me titillait. Et pourtant aujourd’hui dans ma place de thérapeute, je sais que je ne serais pas mieux ailleurs! Alors une fois libéré des attentes de l’autre, il nous est possible de s’épanouir professionnellement, à condition de se connaître et de s’accepter 🙂
En ce qui me concerne, j’ai la chance d’être dans un secteur où il y a pénurie de gens ayant mes compétences et je crois que c’est ce qui me sauve. Je change d’entreprise environ tous les 2 ans car je vis exactement ce cycle de découverte, excitation, maîtrise et puis ennui. Je suis en plein dans la phase d’ennui actuellement, d’où le fait que je sois sur cette page, et c’est rassurant de se sentir conforté dans l’idée que je n’en suis pas responsable car ça créé à chaque fois pas mal de tensions avec mon entourage professionnel car je perd toute motivation.
En tous cas, merci encore pour vos articles, ils font vraiment du bien dans les périodes un peu difficiles.
Bonjour Franck, tu bosses dans quoi ? Ça m’intéresse…
Bonjour Franck, que fais tu exactement, ça m’intéresse…
Bonjour ,
Article vraiment intéressant je m’y reconnais pleinement comme dans beaucoup de témoignages. J’ai de mon côté commencé un bilan de compétence depuis 3 mois car j’avais l’impression d’être dans une spirale infernale : changement de poste , découverte, motivation et ennui au bout de quelques mois sans compter le manque de reconnaissance et l’injustice des décisions managériales … mon dernier en changement en février mais je n’en pouvais déjà plus en Mai. J’espère que ce bilan m’aidera à me stabiliser un peu. Je ne sais pas si certains ont pu entrevoir une lumière avec ce type de démarche.
Bonjour ! J’ai eu quelques messages privés ces derniers mois de personnes dans la même démarche que vous, et cela semblait les avoir aidées ! J’espère qu’elles vous contacteront en commentaire ou en privé pour vous faire part de leur expérience 🙂
C’est tellement cela ^^ J’ai résolu ce problème de l’ennui au travail, et dans ma vie, en ayant plusieurs activités (deux entreprises, bénévolat, reprises d’études, engagement politique…) en parallèle. Et en me fichant du jugement des autres qui m’ont toujours trouvée instable 🙂
Coucou,
J’ai acheté ton livre et je l’adore !. Je suis tombée sur ton site internet en mars dernier, il me semble.Parcours atypique aussi et peu cohérent, mais toujours dans l’aide aux autres quelque part comme : l’hôtellerie/ restauration, le commerce, assistante dentaire et agente d’entretien à domicile ( indépendante et en entreprise ), 1 an dans une école d’art . Je suis maintenant à mon compte en tant que Tarot-Thérapeute à distance. J’ai fait des petits jobs aussi. Beaucoup de mal avec la
hiérarchie et l’autorité. Tes illustrations j’aime beaucoup. Je me suis découverte par mes propres recherches, ensuite ma psychothérapeute à confirmé mon intuition d’être une adulte zèbre ainsi qu’une autre personne. Avide de savoir et dans la quête de la vérité, j’aime chercher les informations qui m’intéressent, dans mon monde, retour chez mes parents en août dernier, pas le permis, j’ai du mal à trouver quelques heures de ménage pour le moment à côté de ma nouvelle activité professionnelle que je développe. Sa viendra je ne désespère pas. Et oui ce besoin d’avoir cette sécurité financière est importante pour nous, même en faisant une activité que l’on aime à côté. Souvent partagé entre plusieurs ou deux emplois. L’incompréhension de notre entourage proche, de la manière de nous y prendre et de mener notre vie. Rejeté, humilié et mis de côté, car ne répondant pas aux normes de la société ou de la famille. Mais ils à des atouts surtout quand il s’agit de nettoyer, purifier et épurer les schémas familiaux toxiques, épurer ces vies antérieures, souvent plus avancé que les siens, il est éveillé et conscient de l’être. D’ou ce décalage et cette frustration. Il sait ce qu’il à faire, et d’ou vient le déséquilibre dans la famille, observateur et analytique. Il porte les fardeaux de sa famille sur ses épaules, les mémoires. Merci et bonne année 2020 !
Bonjour !
Merci pour cet article dans lequel je me retrouve entièrement et ses formidables illustrations !
Ayant passé plusieurs heures aujourd’hui à « chercher du travail » sans parvenir à engager quoi que ce soit, car ce système me parait totalement absurde, je me permets de vous demander (à vous tous qui lirez ces lignes), des conseils. J’ai 33 ans, je vis à Bordeaux et j’ai un doctorat en Sciences humaines, mais n’ai pas continué dans la recherche car j’avais grand besoin de changement et de liberté. Aussi, j’accumule les petits boulots en intérim, au SMIC et les phases de déprime qui vont avec… A chaque fois on me propose de rester, un CDI, etc, car je m’adapte vite mais rien de cela ne m’intéresse. Les seuls intitulés de tous les postes que je vois sur le net me désespèrent, tant ils sont politiquement corrects et vides de sens à mon goût, reflétant l’absurdité de beaucoup d’aspects de cette société… Sans parler de tous les problèmes conjoncturels, environnement, politique…!!
Merci encore de toutes les pistes que vous pourrez partager 🙂
Belle soirée à tous,
Marion
Pas tout à fait sûr d’être un zèbre, mais je me retrouve à 100% dans la description. Curieux de tout, j’ai touché à des domaines qui avaient tous un lien avec les sciences et les chiffres. A 41 ans, je pense être un littéraire refoulé. Vous imaginez le choc. J’adore la philosophie, la théologie, la langue française, la culture en général et les belles histoires. Pourtant ma logique m’empêche d’être véritablement un artiste des mots. Mes stratégies pour libérer ma créativité ressemblent plus à des algorithmes mon formatage aux chiffres est une prison mentale mais je ne désespère pas d’arriver un jour à écrire quelque chose qui donne du plaisir au lecteur. A mon âge, on a envie de se poser, les reconversions professionnelles à répétition finissent par lasser et deviennent de plus en plus difficile. On apprend énormément en changeant de milieu professionnel mais au final on retient la même logique économique qui recherche le profit par des moyens de plus en plus élaborés. Rien d’épanouissant pour quelqu’un d’attiré par l’altruisme et la simplicité. Avoir simplement ma place dans la société et rester fidèle à mes valeurs, c’est mon casse-tête quotidien. Parfois, je me dis que je devrais d’abord écrire un blog et me faire la main en tant qu’auteur plutôt que de perdre mon temps dans une rat race que j’ai perdue définitivement Bises
Choisir….. Choisir une voix et renoncer aux autres. Tout d’abord il y a l’euphorie. l’euphorie de la découverte, de la stimulation, l’espoir insensé d’avoir enfin trouvé sa voie, celle qui va nous permettre d’accomplir de grandes choses de vivre enfin en accord avec sa même. Et puis très vite, au delà de l’ennui vient la déception et la désillusion. Toujours les mêmes mécanismes humains , toujours les mêmes codes, toujours ce cadre. A 40 ans je viens d être diagnostiquée Zèbre, TDAH et dyspraxique. Vingt ans d’errance d’un psychiatre à un autre, vingt ans de thérapies à coté de la plaque, à rechercher des causes ou des responsables là où ils ne sont pas, à cette inadaptation, à ce besoin récurrent de tout recommencer pour trouver enfin , ce qui m’anime. Vingt ans à subir la réprobation ou l’incompréhension de l’entourage. « Vas au bout des choses pour une fois » , »Tu ne t investis pas assez », » Ne sois pas défaitiste,bien sur que tu t en sortiras, tu rebondis toujours » « Regarde les autres, comment ils font, eux? » » Mais enfin, tu seras donc toujours insatisfaite? Il faut savoir faire des concessions dans la vie ». Des concessions. comment leur expliquer que ce qu’ils vivent comme une concession est un déchirement pour moi.
Jusqu’à ce jour où je tombe sur une émission sur France Culture qui parle du TDAH. Au fil des témoignages quelque chose s’ébranle en moi: tous ces gens me ressemblent ! Les mêmes parcours, les mêmes souffrances , et au bout du compte, le même sentiment d’être un ovni. La sensation de mettre en fin le doigt sur quelque chose. Alors, je me documente, des jours, des nuits durant sur ce trouble dont on parle si peu, et qui semble en France ne toucher que les enfants et s’évaporer à leurs 18 printemps. Et je décide d’entamer une démarche de diagnostic. Dix mois après un parcours du combattant (et un notoire allègement de mon porte monnaie), je suis face à la neuropsychologue pour la restitution des entretiens et bilans .
Et le mot est lâché: les tests ont bien mis en évidence un TDAH. Soulagement! Je le savais bien au fond de moi, que je n’étais pas la faignante, et inconstante rebelle que l’on voulait bien me faire croire! Mais il n’y a pas que ça, ajoute la professionnelle. Les tests ont également mis en évidence un très haut potentiel. Incrédulité. Qu est ce que cela veut dire? Ce n est pas moi ça. Impossible. Tous ces échecs scolaires et professionnels… Un très haut potentiel, comme son nom le suppose ,n’est il pas censé réussir de manière exceptionnelle? Il me faudra encore des lectures, ouvrages de professionnels et témoignages de zèbres pour faire tomber le préjugé et comprendre que c’est souvent tout l’inverse qui caractérise notre parcours. A la lumière de ce nouvel éclairage, je commence à comprendre ce qui m’anime et me déchire depuis toutes ces années et commence à m’envisager sous un nouvel angle, plus bienveillant et plus tolérant . Mais cette terrible question est toujours sans réponse: que vais je faire de ce nouvel élément de connaissance? Maintenant que je sais pourquoi il m’est si difficile de m’adapter, pourquoi l’ennui arrive si vite, pourquoi je suis si déçue de la réalité chaque fois que je concrétise un nouveau rêve, une nouvelle envie, comment vivre en accord avec moi même? Parce qu’au delà d’un regard bienveillant sur soi même il y a la réalité du monde qui nous entoure, il faut bien vivre… se loger , se nourrir, subvenir aux besoins élémentaires. Et sans un salaire un minimum décent, cela est bien compliqué. Après avoir tenté des études de droit, de langues, de commerce, de tourisme, d éducatrice, j’ai multiplié les jobs alimentaires. Lasse des échecs répétés dans des parcours scolaires longs que je n’arrivais à mener à terme, j’ai décidé d’apprendre un métier manuel: la coiffure. Mon CAP en poche je me suis formée de manière autodidacte en maquillage artistique, car hors de question pour moi de passer mes journées à reproduire inlassablement les mêmes techniques sans la moindre créativité. J’ai fait taire la perplexité de ma famille en leur prouvant un an après que ce n’était pas une utopie lorsque mon nom est apparu au générique d’un film télévisé. Mais la déception était déjà là. Encore un milieu compétitif, où chacun marcherait sur la tête de l’autre pour prendre sa place, avec des codes, une hiérarchie qui impose au larbin de la fermer sous peine de ne plus être recontacté une prochaine fois. Et l’insécurité permanente du statut d’intermittent. J’ai beau aimer créer et jouer de mes pinceaux, cela est tout simplement invivable pour moi. Quelques années plus tard je décide de tenter une autre aventure.: puisque il m’est si difficile de travailler au contact des humains, soit, je vais travailler avec les animaux! Nouveau projet, euphorie, en un an j empoche un diplôme d’assistante vétérinaire avec mention très bien. La formation me passionne, je suis félicitée par mes enseignants et maîtres de stage. Ca y est , j’ai la sensation d’être enfin bonne dans (à) quelque chose. Mais une fois encore la déception arrive au moment où l’expérience se concrétise sur la terrain. J’enchaine les remplacements, toujours les mêmes gestes, les mêmes missions, sans stimulation intellectuelle, je m’ennuie.Mais surtout, le comportement de mes employeurs m’est insupportable. Je dois être une bonne exécutante soumise qui ne réfléchis pas trop et bien rester à ma place. Surcharge de travail , propos condescendants voir humiliants devant la clientèle, et salaire de misère. Ces chefs d’entreprise rognent sur les dépenses pour maximiser leurs profits et les animaux hospitalisés sont souvent les premiers à en souffrir . Colère. Tout ceci n’a pas de sens! Qu’à cela ne tienne, l’envie de travailler auprès des animaux est tenace, je vais réaliser mon rêve de gosse: bosser dans parc animalier, avec des loups! Mais pas n’importe où. Il me faut trouver un parc avec des valeurs éthiques de conservation et de protection de la faune sauvage. Après de longues recherches , je dégote enfin un stage, dans un parc n’accueillant que des espèces européennes, vivant en semi liberté, avec un joli projet de conservation et de réintroduction. Joli sur le papier seulement. Un projet vitrine. La réalité cette fois ne me déçoit pas simplement. Elle me meurtrit. Et c’est en pleurant que je rentre des mes journées de stage à observer des animaux stéréotypés tourner en rond dans des enclos minuscules. Quelques années et autres projets avortés plus tard, me voilà au même point.
Avec des élément de compréhension en plus, et un sentiment désormais confirmé. Je ne pourrais m’adapter à ce monde du travail normé et tourné vers le profit . Je ne supporterai pas non plus la pression d’une « auto entreprise » comme cela est mentionné dans votre article. Et je n’ai pas les moyens financiers de reprendre les longues études qui pourraient me permettre, peut être , un jour, de m’épanouir dans un domaine en accord avec ce qui m’anime.
Les témoignages précédents sont éloquents. Pour la plupart d’entre nous, cela va bien au delà de la question du choix. C’est de survie dont il s’agit. Et s’il nous est impossible de rentrer dans une case, comment s’inventer une place au soleil?
Bonjour à tous !!!!!
Je crois avoir déjà écrit une fois sur ce superbe post plein d’espoir mais je recommence aujourd’hui (La question de l’orientation étant une belle grosse souffrance depuis de nombreuses années 🙂 .
Je suis à la fin de mes études de master 2 Patrimoine et Musées et en stage à Paris dans un petit musée pour enfants en tant que médiatrice culturelle. J’ai commencé en janvier et je me lasse déjà (des tâches). Il faut dire que 3 principales missions sont à l’ordre du jour dont : surveillance de salle (ce qui est en fait tourné comme de la surveillance-médiation libre pour les visiteurs.) Ce principe m’avait beaucoup plu au début car le fait d’accompagner les visiteurs pour leur offrir du temps rien qu’à eux me semblait être une idée novatrice. Cependant, je m’ennuie… J’aime le contact avec les gens mais je me retrouve face à la bêtise humaine ou à des réactions que je ne cautionne pas. Cela peut être des adultes qui parlent mal à leurs enfants ou sévissent devant moi, des personnes âgées qui entrent dans le musée en décrétant que, de toute manière, elles n’aimeront pas l’expo et resteront sur cette position jusqu’à la fin, des parents qui pensent que le musée n’est pas adapté à leurs petits anges (alors que c’est un musée pour enfants quoi, enfin bref… ) mais qui refusent de voir que leur petit est peut être un peu moins éveillé que le commun des enfants de son âge etc… Nous fonctionnons beaucoup entre stagiaires également. Parfois j’ai du mal à accepter de me faire sermonner par de plus jeunes que moi. J’ai le sentiment d’avoir déjà tout vu, tout appris et d’avoir fait le tour de ce stage qui ne fait que commencer. Par ailleurs, je suis de nature fragile (santé pas au top) et je me fatigue énormément dans les transports et en restant debout toute la journée à demander aux adultes (eh oui… ça craint) de NE PAS TOUCHER CE FICHU TABLEAU !!!!! Ça me laisse perplexe pour la suite. Je doute trouver un poste rapidement car le milieu de la culture est particulièrement bouché et j’ai pourtant (et paradoxalement) besoin de sécurité et de stabilité dans ma vie. Je pense aux professions libérales (pas de patron, pas de collègues…ahhhh) mais je dois payer un loyer (j’ai 24 ans et marre de faire des études) et je ne me vois pas recommencer un parcours d’orthophoniste par exemple. Donc j’en suis à réfléchir, me torturer l’esprit encore et encore (et je l’ai énormément fait vis à vis des études et des horribles « choix ») pour enfin trouver une voie.
Voilà, c’était juste pour partager un peu de mes doutes avec vous :p car parfois il est bon de savoir que d’autres personnes vous comprennent. Merci encore Chloé pour tout ce que tu fais, pour ton blog si positif, si novateur et tellement agréable à lire. Merci pour ta bienveillance, ta patience d’ange et tes ouvrages qui nous permettent ( je dis « nous » mais je ne suis pas testée du tout ^^’ hihihihihihi) de nous sentir mieux dans nos peaux tous les jours ! Continue surtout parce que nous serions trop triste sans toi !!!! <3 Ariane
[…] http://rayuresetratures.fr/trouver-sa-voie-professionnelle/ […]
Pffff! Ah bah oui ….et NON et non, c’est trop dur.
A 46 ans, j’y arrive toujours pas… y a pas une autre terre?
Partout ou je vais, c’est les mêmes remarques, les même critiques, les mêmes problèmes.
Ils, les autres… paraissent et semblent être heureux dans leurs sociétés toutes droites, toutes moches sans couleurs de vies, on dirait que ça leur plait, et pis qu’y faut faire comme ils disent.
Vivement la révolution du Zèbre, qu’on nous représente comme la synthèse de tout ce que le normalpensant cherche en vain; Car oui, nous, nous le sommes sans rien faire …pire on cherche à être normal …AIE AIe Aie aie!!!
J’étudie et pratique la philosophie, les sciences et les arts depuis l’âge de mes 6ans(c’est ma pratique journalière de vide intergalactique) mais j’ai jamais consentis et adhéré à système scolaire, donc échec et bagne, le bagne parce que, pas mal de boulot de merde, bref… J’entends des gens me dire , Hey Tony tu fais pleins trucs, c’est fou… et moi, Ah, bah non c’est pas fou(je ne suis pas fou), c’est normal. J’fais rien en faite, j’peux pas vivre sans oxygène.
…bon, allez j’arrête là, vous savez comme moi, et puis ça aussi vous le savez, puisque je suis ici avec vous! AH Ah ah….
Salutations mes amis que je ne connais pas du merveilleux troupeau Zèbre …Ah oui, dernier truc, j’ai mis 40ans à réaliser que je n’étais le seul, STUPÉFIANT! si bien, que lorsque j’étais enfant, je croyais que je venais d’une autre planète, que mes parents m’avaient adoptés. Imaginez vous ma souffrance, et les millions de milliards de trillons de questions que j’ai formulés sur ce monde et son origine!
Ouf, j’ai bien vite compris que j’allais pas péter un plomb, mais que mes neurotransmetteurs sont en or, cachés dans une vulgaire scorie d’une montagne.
A l’aventure donc…
[…] Sélectionnez une voie en accord avec vos motivations personnelles. Source : rayures et ratures […]
Bonjour,
Après de nombreuses thérapies de toutes orientations et un travail qui répondait à mon besoin de sécurité (fonction publique hospitalière) j’ai rencontré un spécialiste HP grâce à qui j’ai compris ma différence, j’ai alors commencé des activités artistiques qui réponde à mon grand besoin de créativité .
Maintenant je suis accompagnée depuis quelques temps (18mois) par une Gestalt thérapeute que je vois quand je veux et pour longtemps encore car j’ai l’impression que c’est la seule personne qui me comprenne vraiment.
Aujourd’hui je sais que je suis une artiste et lance mon auto entreprise en céramique… cependant je crois qu’il m’en faudrait plusieurs car mes clients réclament toujours le même type de créations et moi je veux en changer!
Framboise 57 ans
Bonjour à tous,
Je m’excuse par avance pour ce très long commentaire, mais ce n’est pas évident de résumer tous ces questionnements !
Merci beaucoup Chloé pour l’ensemble de ton blog qui m’apporte beaucoup de réconfort.
Je viens tout juste d’oser entamer les démarches pour passer le test et tenter de trouver des réponses. Je ne me suis jamais posé la question de la douance étant enfant. Je faisais ce qu’on me demandait, c’est-à-dire être la première de la classe, sans jamais rien remettre en question, et ce afin de satisfaire les attentes de mes parents. Lorsque ma petite sœur, diagnostiquée enfant précoce, a sauté une classe, je crois que j’étais même rassurée de me dire que cela ne me concernait pas, que j’étais « normale » et que je n’avais pas à affronter ça.
S’ensuivit un parcours scolaire irréprochable, un bac scientifique et des études de droit. Sans conviction particulière mais parce qu’on m’y poussait puisque j’en avais les capacités. J’avais même hésité à suivre une double licence droit-histoire de l’art, mais m’étais ravisée, craignant de me spécialiser trop vite et d’être coincée.
Je me suis beaucoup retrouvée dans certains des témoignages de ce blog : n’ayant jamais su et ne m’étant jamais autorisée à vraiment me demander ce que je voulais faire, j’ai « choisi » par défaut une voie très générale, me permettant tout simplement de ne pas me spécialiser et de ne pas avoir à prendre de décision. J’ai donc opté pour la fac de droit. Au moment de me spécialiser, j’ai encore une fois décidé de suivre la voie la plus large possible, qui permettait des débouchés dans plein de secteurs différents. Après deux ans de Master 2 en alternance en droit des assurances (histoire de repousser encore plus loin le moment de vraiment terminer ces fameuses études), j’ai décidé de suivre une amie dont le projet était de partir plusieurs mois autour du monde afin de célébrer la fin de ces longues années. Ce fut une expérience incroyable et infiniment bénéfique.
En rentrant, je pensais avoir trouvé ma voie : ayant étudié le droit des assurances, je voulais lier cette matière à quelque chose qui a du sens pour moi ; les œuvres d’art. J’ai donc cherché du travail dans cette branche, sans succès.
J’ai donc accepté par la suite un poste en CDD dans un autre domaine, sans aucun rapport avec tout cela, en me disant que le reste viendrait peut-être plus tard.
Les premières semaines se sont bien passées, j’étais happée par le besoin de tout comprendre, je posais mille questions, j’avais envie de mener à bien mes diverses tâches. Cependant, une fois cette période de stimulation intense passée, j’ai commencé à ressentir un ennui profond et grandissant. Plus les jours passaient et plus je sentais la moindre énergie, la moindre envie, me quitter. Dès le matin, je comptais les heures qui me séparaient du soir, là où ma véritable vie allait enfin pouvoir débuter.
Ce sont néanmoins ces difficultés qui m’ont poussée à me renseigner sur le sujet du haut potentiel et à envisager d’entamer des démarches.
J’ai donc commencé à lire sur le sujet, à faire diverses recherches, pour tenter de comprendre ce qui n’allait pas. La réaction de mes proches m’a profondément décontenancée.
Chaque fois que j’évoquais mes doutes, mon mal-être constant, ils me répétaient qu’eux non plus n’aiment pas leur travail et ne l’ont jamais aimé, que c’est ainsi, qu’il faut s’en contenter et trouver satisfaction durant son temps libre. On m’a même dit que ce n’était pas grave d’en arriver jusqu’à faire une dépression à partir du moment où je gagnais bien ma vie…
Je me suis donc remise en question maintes fois : suis-je trop exigeante, trop prétentieuse peut-être, pour oser penser que moi je vaux mieux que cette vie sans éclat ? Est-ce qu’ils n’ont pas raison, et n’est-ce pas la raison d’être même du travail que d’être pénible, sans attrait ?
Alors que je devrais être heureuse d’avoir une proposition de CDI avec un bon salaire à la clé, je n’arrive pas à me satisfaire de cela. Je sais que j’ai besoin d’un travail qui me fasse sens.
Là où l’affaire s’est corsée, c’est lorsque l’on m’a proposé un poste en CDI, dans une autre équipe, à un poste équivalent mais afin de travailler sur un tout autre domaine que je ne maîtrise pas du tout.
Au premier abord, j’ai trouvé cela gratifiant, qu’après à peine quelques mois dans cette entreprise, on me fasse déjà confiance au point de me proposer un CDI tout en prenant le pari de me former à une matière complètement inconnue pour moi.
A ce moment-là, je sentais déjà que quelque chose clochait. Je n’étais pas vraiment enthousiaste à l’idée de ce nouveau travail, j’étais même plutôt embarrassée. J’aurais préféré qu’ils prennent quelqu’un d’autre afin de ne pas être encombrée par cette décision à prendre.
Après avoir retourné les choses dans ma tête pendant deux jours, j’ai finalement annoncé que j’étais d’accord. Je ne savais pas vraiment vers où j’allais et puis ça faisait plaisir à tout le monde de toute façon. Et par-dessous tout, au moins comme cela j’avais la paix.
Les mois se sont écoulés mais l’ennui et ce sentiment tenace de ne pas être au bon endroit ne me lâchaient plus. S’y est ajouté le vertige de réaliser que pendant des années, je m’étais probablement menti à moi-même, enfouissant si profondément ma personnalité, que j’en arrivais à un point où je ne savais plus qui j’étais. J’ai commencé à faire des recherches sur la « crise des 25 ans » et j’ai vite compris que j’étais loin d’être la seule dans le flou. Mais du coup, ce que je traverse n’est-il lié qu’à cela, a-t-il quand même trait à la question de la douance ? Est-ce que je refusais simplement d’accepter ce que c’est que d’être adulte et de devoir travailler pour subvenir à ses besoins ?
En parallèle, je me prenais à rêver à reprendre des études, dans un domaine créatif ou manuel. Mais je suis attirée par tellement de choses différentes (design, céramique, écriture…) qu’il m’est impossible de décider de la route à suivre. Je suis également en proie au doute quant à mes capacités à accomplir tout cela : et si je me fourvoyais, si je me pensais capable de création, alors qu’en réalité je ne serais bonne qu’à travailler dans un bureau, derrière un ordinateur, comme les autres ?
Et les choses sont remontées à la surface : mes collègues et ma hiérarchie avaient bien senti depuis quelques temps que j’étais moins enjouée, plus renfermée. Ils m’ont donc demandé si j’étais toujours encline à accepter ce poste. Il faut noter que dans leur idée, étant donné que je dois être formée pendant une durée au moins égale à six mois, il faut envisager un engagement sur la durée, et qu’il ne s’agit donc pas de les laisser tomber, sans retour sur investissement, à la moindre opportunité.
Il m’est apparu sur le moment impossible de prendre une décision : dès que je pensais m’approcher d’une solution, des arguments en sens inverse venaient prendre la relève.
Et si je passais à côté de quelque chose en refusant ? Si finalement, ce poste me plaisait ? Et si prendre sur moi pendant encore un an me permettait d’affiner quelque chose de différent à côté ?
Mais en même temps, je me sentais coincée à l’idée d’être bloquée là pendant un an minimum, à devoir remettre à plus tard mes envies de changement. A devoir en plus m’investir afin d’être à la hauteur de cette matière totalement nouvelle.
Mais également, cela veut dire prendre un risque, ne plus avoir un bon salaire ainsi qu’un emploi stable…
Je réalise qu’à presque 25 ans, je me sens incapable de prendre une décision sans demander l’avis de tout mon entourage, comme si j’attendais de leur part une permission qu’ils ne peuvent m’accorder.
Bonjour,
Je recherchais des informations pour comprendre ce que dit le psychologue de mon fils de 4 ans, notamment sur sa sensibilité, et je tombe sur votre site et plus particulièrement sur cet article….
Cela me parle tellement que j’ai l’impression d’entrevoir une piste de réponse aux questions que je me pose depuis des années…. J’ai 38 ans et j’ai eu milles vies professionnelles dans des secteurs différents, j’ai passé du temps à l’étranger aussi et je ne suis jamais »rentrer dans le moule » professionnellement parlant….
Actuellement j’attends une réponse de mon employeur pour une rupture conventionnelle suite a une mise au placard a la suite de mon congé maternité et un changement de responsable. Ma cheffe et autoritaire et toxique et elle m’a privé de ma polyvalence réduisant les missions a des choses répétitives et qui n’ont pas de sens. Ce n’est pas très bien passé et la situation est tendu .
Bref , me voici donc face à un nouveau changement et de nouvelles interrogations. Qu’est-ce que je vais faire maintenant ? Dans quoi trouver du sens ? J’ai l’impression d’être à un carrefour ou tout est possible. Mais cette fois je ne veux pas me tromper! J’ai déjà embrasser plusieurs métiers avec passion pensant que a chaque fois que c’était la bonne mais après 2 ou 3 ans (ou des échecs) c’était devenu trop ennuyeux alors j’ai envie de bien être accompagnée pour ce nouveau »depart »….
Je ne sais pas si je suis zèbre (cela me semble a la fois impossible et en même temps la clés pour me permettre d’expliquer mon parcours ..)
Vers qui aller pour se faire accompagner et obtenir un »diagnostic » lorsque nous sommes adultes? Un psy spécialisé dans les tests de la personnalité ?
Merci pour votre site en tout cas. J’aime votre approche nuancée et complète des choses.
Bonjour ! Et merci pour votre message 🙂 Pour obtenir un diagnostic officiel, il faut passer le test WAIS avec un psychologue formé là-dessus (vous pouvez demander aux associations comme l’AFEP s’ils ont des recommandations dans votre région). Après, vous pouvez simplement consulter un.e psychologue ou coach spécialisé.e dans l’accompagnement professionnel pour vous aider à y voir plus clair et à définir ce qui vous plaît vraiment, sans forcément explorer le côté « zèbre ». J’espère sincèrement que vous trouverez ce qui vous épanouira pour les prochaines années !
Bonjour, je suis en train de finir le livre « je pense trop » de Christel Petitcollin. Acheter presque par hasard. C’est le choc. Une vie gaspillée. A presque 50 ans: des petits boulots les uns derrières les autres, pour lesquels j’ai toujours eu une implication totale et un très mauvais rapport aux autres (collègues et hierarchie) qui m’ont fait fuir de toutes les boites en claquant la porte et en y laissant de ma chair , de mon cœur, presque ma vie.
Bac littéraire obtenu à la 3ème fois, fac lâchée avant la fin de la première année car perdue alors que j’étais persuadée de m’y trouver. Bac comptabilité obtenue plus tard. Pour finir famille d’accueil, seul emploi que je tiens depuis 7 ans. C’est énorme! Pourtant usant à souhait, mais je donne tellement et ils prennent tellement…Séparée depuis peu d’un mythomane, pervers narcissique (d’après les autres au début, maintenant j’en suis consciente) à qui j’ai tout donné pendant 27 ans [et qui a tout pris, a volé à l’arraché tout ce que j’avais à offrir de bon coeur] ,même aujourd’hui une position sociale très valorisante qu’il me doit en grande partie.
Qu’est ce qu’il s’est passé ? J’avais le goût d’apprendre à l’école et était douée du primaire jusqu’à la 3ème .
Je fais quoi à presque 50 ans de tout ce tas de poubelle derrière moi ? Et probablement devant moi.
Je voudrais que quelqu’un me dise : page blanche, tu as tout ton temps pour t’épanouir professionnellement et personnellement. Mais c’est trop tard. J’ai envie d’aller travailler à l’usine. Pointer, me taire, faire mon quotas, rentrer chez moi tranquille. Être seule, avec ma tête.
Ce livre , je crois que je regrette de l’avoir acheté. Je pleure beaucoup. Mais pas suicidaire, rassurez-vous.
Je voudrais juste une page page blanche et revenir en arrière.
Voilà, témoignage déprimant.
Bonne journée à vous
Je vous souhaite beaucoup de courage pour avancer, parce qu’il n’est jamais trop tard 🙂
Je découvre cet article et par la même occasion ce site aujourd’hui.
Plus jeune mes parents et certains de mes enseignants avaient évoqués la possibilité que je sois “surdoué “. Seulement, j’ai toujours refusé cette étiquette et ce n’est que lorsque mon psy a confirmé le diagnostique il y a un mois que j’ai commencé à l’accepter.
Depuis je fais pas mal de recherche, je lis des livres plus ou moins intéressant.
Et là je tombe sur cet article qui me parle énormément. Depuis tout jeune j’ai voulu effectuer tellement de métiers différents. J’ai finalement choisi la voie de l’informatique pour ses défis… et je suis vite retrouvé coincé dans une voie qui ne me convient pas totalement. J’adore découvrir de nouveaux langages, développer de nouvelles choses. Seulement en entreprise je stagne sur des projets qui perdent vite leur intérêt.
Le problème c’est que je suis maintenant au chômage depuis bientôt 2 ans, j’arrive au bout de mon droit (= dans 4 mois je ne toucherai plus rien) et je ne sais toujours pas quoi faire de moi. Mes précédents postes se sont tous terminés sur des gros énormes problèmes relationnels, ma hiérarchie étant illogique.
Bref, tout ça pour dire, je me réjoui de lire davantage de billet sur ce site et de découvrir, peut-être, des pistes pour enfin aller mieux.
Merci pour ce message ! Je vous souhaite de trouver le modèle qui vous conviendra, qu’il s’agisse d’une équipe qui pousse vers le haut, d’un management différent ou d’un projet entrepreneurial ! En attendant, je vous conseille d’aller lire le témoignage d’Alice, on parle de son parcours et de la nécessité parfois de prendre une étiquette ou se mettre dans une case pour se reposer un peu et repartir ensuite mieux armé, en quittant l’étiquette ! Bon courage,
Chloé
Bonjour,
je découvre cet article et le site aujourd’hui et je me retrouve totalement dans ce qui est décrit ! J’ai été diagnostiquée HPI il y a un an, et ça m’a fait un bien fou de comprendre plein de choses sur moi via cela.
Actuellement, je travaille dans une association culturelle avec gens adorables, en orga horizontale, qui se renouvelle, où j’ai des tâches variées, des horaires souples… mais à un poste administratif. J’y suis depuis deux ans et… je m’ennuie, j’ai des angoisses chaque dimanche, je veux me cacher sous ma couette. J’ai l’impression de cracher dans la potion magique.
Je culpabilise tellement de vouloir fuir ce projet et ces gens fantastiques, et je ne sais pas du tout vers quoi aller à la place.
Je commence à me poser sérieusement les questions et ça me fait beaucoup beaucoup de bien de lire cet article et de me sentir moins seule.
Merci !
(et si vous avez des suggestions sur par où commencer pour trouver une autre piste, je suis preneuse :D)
Depuis 30 ans, je suis dans l’accompagnement socio-professionnel (tous publics, tous dispositifs entre les associations et les gros cabinets RH).
J’avais élaboré toute une conceptualisation et une démarche d’accompagnement innovante.
De cela je reste très fier, car de la part des « bénéficiaires », ce n’étaient que retours de satisfaction.
Mais ma prise de conscience, ce que je sais aujourd’hui, c’est l’arrière-fond de ma méthode : Elle fut conçue à partir de mon rejet des normes, de mon inconfort face à tous les cadres et à toutes les méthodes « pré-pensées ».
Mon « doute » permanent qui m’habitait m’aura dérouté de la seule solution durable qui me convenait : Etre indépendant.
Car dans ma partie (l’accompagnement à l’évolution professionnelle, l’identité personnelle et professionnelle), je ne voulais surtout pas « tourner dans mon jus », mais m’enrichir, partager.
Si chaque formation me confirmait dans la voie de l’atypisme et de souplesse, … au retour je voyais les mêmes collègues de formation re-rentrer dans les clous, les lâchetés, les bassesses.
J’avais un désir d’appartenance, d’intégration à un groupe, de participer à une « œuvre » collective.
Or, en retour des « collègues », même si j’étais personnellement apprécié, ce n’étaient que silences polis, demi-sourires, et au fond incommunicabilité et non-coopération entre nous.
Sauf à la marge de la part de personnes aussi atypiques que moi, rencontrées lors d’expérimentations innovantes, là où le « système » ne peut faire autrement que de nous laisser de la latitude.
Et finalement je m’emmurais à vouloir expliciter, diffuser, partager dans et par mes outils. Dont personne parmi mes collègues ne me faisait critique. Simplement, il y avait du vide. Désespérément.
Une démarche non orientante, rassurante pour tout bénéficiaire en échec d’accompagnement et en défiance ?
Des techniques d’évocation de situations associées à des émotions et des sentiments de talent pour expliciter et écrire des compétences-talent ayant du sens ?
Des techniques (québécoises) de marketing de recherche d’emploi, où un parcours accidenté, atypique, est complètement refondu (titres de postes floutés, dates lissées, mixage expériences personnelles et professionnelles, afin de permettre une lecture normative du parcours, avant une décision de rencontre ?
Comment tous ces gens dans les systèmes d’accompagnement pouvaient-ils y être si indifférents ?
Aujourd’hui, je comprends mieux sur quel terrain je les entraînais. Un terrain où ils ne risquaient d’ailleurs pas de trouver leur propre place.
Mieux, j’assume la violence implicite, latente, que je leur faisais :
En creux, je considérais ces « normo-pensants » de « faux accompagnants », pseudos-coachs, n’entrant pas en osmose … et répétant à l’envi leurs prescrits « objectifs », « rôles », « missions » … etc.
Je pense aux personnes travaillant au pôle emploi et à la violence de mes pensées : Comment le soir en rentrant chez eux pouvaient-elles regarder leurs enfants dans les yeux alors qu’eux-mêmes se comportaient en parasites, abusaient de leur pouvoir ? Que faisaient leurs aïeux pendant la guerre ? Témoin de ces « non-réunions » proposées aux gens (en « offre de service », mais les dissuadant en réalité, de réellement questionner), j’étais prêt chaque jour à instruire une thèse sur l’alliance tissée par le bas par les conseillers emploi, pour justement ne pas travailler, et poursuivre leur magasinage de gens.
La « guerre » aura été incessante, en ce qui me concerne : Par des batailles successives avec les RH normatifs, les commerciaux, les gestionnaires, les communiquants. Et pour finir même avec les « psys » institutionnalisés (type AFPA, pôle emploi), engoncés dans leurs postures, fuyant toute intentionnalité (et surtout responsabilité) de produire du changement chez l’autre.
Merci en tous cas pour tous ces éclairages et ces mots – là (arborescence, dilatation de pensée), venus là où justement, aucun mot (d’explication) ne me parvenait en retour, de mes collègues qui eux, avaient la possibilité de « suivre le process », et par rapport auxquels je mesure aujourd’hui mieux par quoi une coopération durable ne pouvait s’installer entre nous (même si j’étais courtois, et même attachant malgré ce que je relate).
Aujourd’hui, cela me conduit à résolument assumer de renoncer à mon désir d’appartenance, d’intégration à un groupe, et même à participer à une « oeuvre » collective.
Demain, j’œuvrerai en « split », entre ambulancier en journée (pour la sécurité, le rythme, l’assistance directe sans aucun discours), et conseiller en accompagnement en indépendant le soir (pour l’intellect).
Mais gare ! Avant même ma formation d’ambulancier, j’imagine déjà les playlists de vieilles chansons que je proposerai aux personnes âgées que je transporterai, et je reluque même sur les articles en gérontologie, traitant de récits autobiographiques pour les gens en fin de vie. Il faudra que je sois vigilant, cette fois-ci vis-à-vis des dits « transporteurs » !
Comme quoi, on ne se refait pas ! 🙂
Ça alors… ça fait tout drôle… comprendre tout à coup la gêne que je ressens quand une connaissance me fait gentiment remarquer les nombreux métiers différents que j’ai pû avoir et le goût de toujours explorer autre chose…
Bon alors, comme ici pour la première fois de ma vie je sais qu’on me comprend 😀 , je vis à Paris, je suis une fille super sympa, et je suis dispo pour un petit/moyen/grand boulot, si quelqu’un a quelque chose à me proposer ou un tuyau ?
J’ai eu une startup (ça fait « down » notamment avec la pandémie, mais c’était une expérience), j’ai bossé dans le bien-être, je suis très douée en dessin et peinture, j’ai une passion pour la justice même si je n’ai fait qu’un deug, et sinon côté études classiques j’ai fait un master en communication/négociation internationale.
L’anglais bon, on va dire que c’est mieux à l’écrit qu’à l’oral, comprendre et se faire comprendre.
Si jamais quelqu’un a quelque chose pour moi n’hésitez pas 😀
Si jamais quelqu’un a envie de boire un café avec moi, n’hésitez pas non plus 😉
Bon vent à tout.e.s les zamis !
Christel
Bonjour,
Je suis tombée sur cet article par hasard.
Infirmière, j’aspire à changer de voie tout en restant dans le domaine social et du soins (compliqué de changer de voie comme ça du coup) la nouveauté ne me fait pas peur et je me reconnais pleinement en cette personne qui change de voie du tout au tout (j’ai fait du droit avant), découvre, apprend, s’éclate puis maîtrise, s’ennuie et veut partir parce qu’elle a fait le tour, autrement je me sens frustrée surtout si je perçois ce qu’il serait possible de faire s’il n’existait pas les « freins verticaux » enclins à ralentir les ardeurs des plus motivés qui ne se noient pas dans la masse.
J’ai aussi besoin de ne pas être dans la répétition mais plus dans la découverte, la polyvalence et la diversité des actions plus que dans le « monotâche » . La richesse et l’implication de l’employé vient aussi dans sa façon d’investir son poste et de pouvoir proposer des choses pour évoluer et le performer. C’est ça la modernité à mon goût et en plus c’est donnant donnant.
Donc, je suis en plein dans ce schéma là actuellement et j’aspire à trouver un métier qui implique du management, de la réactivité, de la stimulation intellectuelle mais aussi du terrain, des échanges, du travail en solitaire et en équipe et aussi de la transmission du savoir et savoir faire et l’idéal dans ce domaine qui me tient à coeur.
La seule différence c’est que j’estime ne plus être créative parce que n’ayant pas confiance en moi je me suis bridée et autoproclamée nulle en tout ce qui est artistique bien qu’ayant des aptitudes en musiques.
Je me vois comme non experte (l’expertise étant pour moi synonyme de maîtrise absolue notamment dans des domaines mouvants et évoluant vite) , brouillonne quand on me dit pourtant que je suis une perfectionniste, hyper exigeante envers moi-même et les autres, j’estime pourtant être trop « ronde » et pas assez « carrée » dans ce que je fais (bien qu’on me soutienne l’inverse) .
Je n’étais pas très bonne à l’école car je m’ennuyais et marchais d’avantage à l’affect avec mes profs (si je t’aime bien, je travaille). J’aspirais en outre à beaucoup d’autres centres d’intérêt dans ma vie privée loin d’être incompatibles avec le savoir et la culture. Je me suis toujours un peu sentie paumée dans la vie et n’ai jamais vraiment su ce que je voulais faire (rapport avec mon sens de l’orientation déplorable ?) Etant devenue infirmière par hasard mais ayant trouvé une voie en corrélation totale avec ma personne j’adore mon métier actuel mais je n’arrive plus à y puiser l’envie et la force qu’il me donnait du fait des difficultés empiriques qu’on rencontre trop souvent dans ce type de profession.
Je me reconnais pleinement aussi dans la problématique du zèbre dans sa relation avec l’autorité.
Enfin, l’éthique, la justice ont une place privilégiée dans mon fonctionnement.
Je ne suis pas si je suis un zèbre (d’ailleurs cet animal symbolise aussi les personnes atteintes d’ehlers danlos, simple coïncidence ? ) mais je me retrouve globalement dans tout le descriptif sans que je ne juge mon niveau intellectuel au-dessus de la moyenne.
Si quelqu’un a des idées de job. Je le remercie d’avance.
Merci de m’avoir lue
Leilou
Merci en tout cas pour cet article. Le hasard fait bien les choses mais à part Thierry il n’est pas de hasard que je connaisse. (Oui j’adore les jeux de mots aussi pourris soient ils 😉 )
Leilou
Bonjour,
Votre description des problèmes rencontrés par un zèbre en quête d’épanouissement professionnel est frappante de vérité.
Mais quelqu’un pourrait-il, au delà du constat, apporter des réponses!?
Je ne vous cache pas que comprendre l’origine du problème est en soit « rassurant » mais qu’il serait apaisant d’avoir un fléchage et d’arrêter de se poser toutes ces questions…
Merci quoi qu’il en soit pour cet article trouvé au hasard de mes vaines recherches .
G.
Merci beaucoup 🙂 Il y a quelques pistes de réponses dans les divers témoignages postés sur le blog ainsi que dans Rayures et Ratures 2, mais comme c’est propre à chacun… pas évident de faire un article général. Mais je vais y réfléchir 🙂
Votre article me remonte bien le moral, un grand merci Je comprends enfin mon fonctionnement, une bonne prise de conscience. De la technologie à la cuisine en passant par la musique classique, j’ai l’impression de ne trouver mon compte nulle part. Cette instabilité fait peur, je sollicite beaucoup mon entourage et je me rends compte du problème avec l’autorité et l’ennui. Merci pour votre éclairage, que sera la prochaine formation ou métier, verrons bien !
Merci pour ce message, je vous souhaite sincèrement de trouver ce qui vous plaira, même s’il faut cumuler plusieurs métiers ou en créer un nouveau pour parvenir à l’épanouissement 🙂
Bonjour,
Incroyable, quelle révélation !! Toute ma vie et depuis toujours cela a toujours mouliné dans ma tête et ce moulinage m’a sauvé ! Enfant issu de maltraitance je me suis mise à dessiner en observant ces humains inhumains . Je me taisais à l’époque ne comprenant pas cette violence et cette inaction des adultes .Je n’ai pratiquement jamais ouvert de livre tout rentrait, je n’aimais pas les personnes de mon âge , je les trouvais complètement hors sujet et vide .J’ai toujours adoré les débats philosophiques, politiques et associations de personnes engagés pour défendre de hautes causes. Mais je me suis sentie très seule face à tous et toutes , mon entourage se posant des questions sur mon mode de fonctionnement .
Cet entourage préférant me dire que j’étais folle et biensûr la cause était mon passé très lourd !!!
Mais ils se trompaient j’ai réussi à surmonter mon passé( les ayant analysés ), mais j’étais à la recherche qu’on trouve pourquoi j’étais ainsi ???
Je suis toujours à la quête et dans les combats de vraies causes, ne pouvant pas fermer ma bouche . l’injustice rentre dans mes viscères , c’est complètement ingérable , je sens que je dois le faire contre vents et marées. Tout cela pour vous dire merci , MERCI je me sens faire partie de cette famille de zèbre. tout est chez moi dans la démesure , oh là là nos émotions décuplées nos proches prennent chères . Mes enfants sont aussi zèbres et cela a été très dure à gérer ! mais il y a beaucoup d’espoir pour notre famille zèbres : ils ont réussi à rentrer dans des cases réussissant professionnellement artistiquement , ils ont une destinée incroyable avec une facilité éblouissante. Et moi là dedans on avait beau me dire que j’avais des capacités hors normes je n’arrivais pas à visualiser cette catégorie de HP.
Quelle révélation je vais être plus en paix avec moi-même , et je souhaite rencontrer, échanger avec des Zèbres …au moins on pourrait discuter sans avoir l’air trop perché, c’est quand même pas évident de l’être mais pouvoir enfin être placée dans cette famille me remplit de joie et d’espoir ! MERCI
Je viens de lire l’article et il me parle beaucoup. Je ne sais pas si je suis haut potentiel, mais je ressens à peu près les mêmes choses, si ce n’est que je n’ai pas encore vraiment travaillé hormis quelques stages. Je me sens désillusionnée par tout un tas de chose que je pensais aimer, je n’aime pas plus que ça la hiérarchie, tout est très codifié/méthodique, je ne le suis absolument pas, et plus le temps passe plus je pense au fond de moi que j’aimerais devenir artiste (mais lol même si j’adore le monde de la musique je ne sais malheureusement pas super bien chanter, sinon niveau humour j’ai plein de trucs à sortir je pense). Je voudrais du vrai, de l’authenticité, mais rien ne fonctionne comme ça, hormis peut-être si on travaille pour son propre compte..Bref c’est la galère, je viens de sortir des études et je suis encore découragée parce que tout me dégoûte.
Ma mère est très conventionnelle à l’inverse mais elle a changé de nombreuses fois de jobs parce qu’elle se lassait vite de ce qu’elle faisait….
« J’aurais voulu être un artiste » est une chanson qui parle beaucoup des besoins essentiels de bonheur, de passion, de changement, de vie quoi. Après se présente à nous la vraie vie, où il nous faut situer le curseur entre ce qui est « bon » (pour notre flamme) et « juste » (pour notre porte-monnaie, notre situation, nos responsabilités), et assumer les priorités de nos étapes de vie (et en les modifiant même lorsque nos enfants ados nous mettront au pied du mur de « bien vieillir »).
Plus haut (7 janvier 2021 at 19 h 46 min), je fournis quelques pistes techniques afin de s’ouvrir et se procurer de bonnes opportunités sur le marché de l’emploi. Encore faut-il pour cela : 1 Ne pas se complaire et victimiser (en se regardant « dans le rétroviseur »), 2 Neutraliser nos propres croyances limitantes, 3 Neutraliser les préjugés réducteurs des « normo-pensants », 4 S’adapter aux cadres tout en adoptant un dialogue interne avec soi-même, nous permettant de goûter à tous les instants que procurent une vie (même professionnelle !) tout en défendant la singularité de notre regard. Car l’empathie avec les autres est préservée, et que le travail est fait, la reconnaissance arrive un jour ou l’autre !
Bonjour, je suis zèbre, ma vie est un fiasco total ! Je vais au resto du coeur car en grave dépression, je suis vue comme instable par les DRH, car j’ai fait plein de choses (j’ai 48 ans). Franchement je suis contente de ne pas avoir fait d’enfant, car j’aurais eu peur qu’il soit zèbre comme moi et qu’il soit un OVNI dans ce monde et qu’il souffre autant que moi. Je suis en grave dépression, même sentimentalement, je ne trouve pas chaussure à mon pied, c’est comme un monde qui n’est pas adapté à moi. Souvent, je me dis que j’aurais préféré être normal, avoir un profil de serveuse, être Mme tout le monde, ma soeur est comme ça et elle a une super vie à côté de moi. On ne s’entend pas elle et moi, ma mère dit qu’elle me jalouse, et qu’elle se sent inférieure à moi. En plus, on arrive à faire des jaloux même en finissant aux restos du coeur. J’ai un profil à la fois artistique et commercial (il parait que c’est très rare), mais je ne pourrais pas tout vendre (pas vendre ce qui est contraire à mes valeurs).
Les DRH regardent mon CV avec stupéfaction, plus de deux ans de grave dépression, c’est plus un trou sur un CV. Mon CV finit par devenir un CV à trou. J’ai un très haut potentiel créatif (mais il faut que je sois libre, donc pas être une créative pour une entreprise). Ce bilan me déprime ! Etre zèbre pour moi c’est synonyme de handicapé c’est sûrement pour ça que je finis par me sentir proche d’eux.
Un grand merci pour cet article qui me parle vraiment, bien que j’aie énormément de mal avec les étiquettes comme « zèbre », etc. J’ai 47 ans, je suis intéressé par tout, mais en même temps dégoûté du système et du monde du travail tel qu’il est ; situation formidable dans laquelle il me faut changer de voie avec un parcours peu attrayant, une confiance en moi et en mes capacités au ras des pâquerettes, et je dois essayer de convaincre des employeurs déjà rétifs à mon profil, alors que leur organisation ne m’attire pas plus que ça…
Oh comme je comprends ! J’ai d’ailleurs un article à propos des « cases » et « étiquettes » pour faire réfléchir à cette notion 🙂
Je vous souhaite bon courage dans ce système 🙂
Merci Chloé pour ton blog…tu as même réussi à me faire sourire dans cette nouvelle période de grand flou professionnel!
Je me suis tellement retrouvée dans ton article et tes dessins sont géniaux, simples et tellement parlant!
Quant je lis le message de Louise du Nord ci-dessus, je me dis que tu dois te faire accompagnée. Tu sembles ne plus croire en toi alors que tu vaux sûrement beaucoup plus que tu ne l’exprimes!
Crois en toi et assumes tes périodes de creux et de maladie qui t’ont sûrement appris tellement de choses sur toi même…tu n’as qu’à les transformer en périodes sabbatiques aux yeux des autres! Ceux qui nous reçoivent en entretien ne peuvent pas comprendre ce que l’on vit. Il faut apprendre surtout à ne pas se justifier et à s’affirmer devant les gens en général! Apprendre aussi à dire non. Se diriger vers des entreprises qui nous ressemble. Tu n’as aucun compte à rendre à personne. Transforme ton parcours en le positivant et remet en surface tout ce que tu as fait de bien. Tu attireras alors à toi des nouvelles situations et rencontres.
Bonne continuation à tous les zèbres !