« Tu poses trop de questions! »
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« On m’a souvent dit que j’étais fatigante avec mes questions. Souvent demandé pourquoi je me prenais la tête avec toutes ces questions sur l’existence, le monde, le sens de la vie. On m’a dit que ça ne servait à rien. Car personne ne connaît la réponse. Pourtant, ce que je sais, moi, c’est qu’il EXISTE une réponse. Il y a forcément une réponse !
Alors j’ai arrêté de poser ces questions aux autres. Et même si je pense que tout le monde devrait se demander qui nous sommes, pourquoi nous sommes là, et d’où vient le monde (c’est quand même hyper important non?), j’ai arrêté d’en parler. Pourtant, ces préoccupations et la sensation de vertige qui va avec ne m’ont jamais quittée. Je cherche mes réponses toute seule, lis des livres ou des articles, de science, d’histoire, de philo, de socio, je lis ce que d’autres personnes ont pensé et écrit sur ces mêmes questions, et ça m’aide à me forger une opinion. Je n’ai pas pour autant trouvé la réponse (on le saurait 😉 ), mais la philosophie aide à apaiser mon questionnement incessant.
Un questionnement existentiel permanent
Bon, ça ne m’empêche pas d’angoisser encore. En ce moment, je suis perturbée parce que je n’arrive pas à me représenter la dimension du temps. A chaque fois que j’y pense (donc souvent), j’ai l’impression d’être emportée dans un tourbillon, de flotter, de ressentir un malaise et la tête qui tourne.
Depuis aussi longtemps que je me souvienne, je me suis toujours un peu plus intéressée à ces questions autour de l’univers et de la vie que mes camarades, mais j’ai toujours été aussi un peu plus terrorisée qu’eux à l’idée de recevoir une météorite sur la tête.
Ils me disaient «ben c’est pas de chance, mais si une météorite tombe sur la Terre on ne sentira rien et on sera tous morts ». Hum… Ça ne me rassure pas du tout ! Personne ne se demande ce que sera le monde après ? Quand il n’y aura plus de Terre mais que les autres planètes seront encore là? Et puis ça ne résout pas mon problème de ce qu’il y a au delà… Alors ça m’angoisse encore plus et je me pose encore plus de questions »
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Les personnes surdouées ont le besoin vital de comprendre
Si le zèbre est aussi intéressé par le sens de la vie, ses myst§res, par la mort, par les limites de l’existence, par le langage, par les hommes, par la création du cosmos, c’est parce qu’il veut comprendre le monde.
Comprendre pourquoi la vie existe.
Quel est son intérêt.
Pourquoi il est là.
Ce qu’il doit faire de sa vie.
Comment sauver le monde.
Ce qu’il y a ailleurs.
Ce qu’il y a au-delà.
Ces questions posées sans limite sont bien souvent laissées sans réponse, et le zèbre se retrouve dans ce cas frustré, et surtout, anxieux.
Car si personne ne sait vraiment, si personne n’a de certitude, comment faire ?
Ce besoin vital de sens peut mener à l’indécision
Pour faire un choix, le zèbre a besoin d’avoir en possession absolument toutes les données, car évidemment, il envisage simultanément et en profondeur toutes les hypothèses avant de choisir. Ne pas savoir, ne pas connaître le sens de la vie, ça le plonge dans un état d’anxiété avancée dès lors qu’il faut faire un choix, car il manque une donnée.
Ca veut dire qu’il faut faire un choix arbitraire alors, n’est ce pas ?
Et ça, c’est inconcevable.
Cette anxiété et ce doute permanents fragilisent énormément l’équilibre psychologique du zèbre.
Puisque souvent, le zèbre est frustré car il n’a pas obtenu les réponses qu’il espérait à ses questions, il va les chercher lui-même.
C’est encore une caractéristique assez répandue chez les personnes surdouées, le fait d’être autodidacte.
Le zèbre a tendance à apprendre par lui-même.
Pour satisfaire sa soif d’apprendre, de trouver le sens de la vie, il lit et se renseigne sur des sujets très spécifiques (merci Internet 🙂 ). Souvent métaphysiques d’ailleurs. A l’école, il apprend souvent mieux ce qu’il apprend tout seul. Non seulement parce qu’il apprend à son rythme, mais aussi et surtout parce que ça l’intéresse. Et donc parce qu’il sait pourquoi il l’apprend.
Ah, savoir pourquoi il l’apprend. Toujours ce besoin de sens et d’intérêt.
Pour accepter une consigne, que ce soit à la maison, à l’école, ou au travail, il faut d’abord qu’il sache et qu’il comprenne pourquoi on lui demande de faire ceci. Et comment il doit le faire. Alors, pour avoir ces informations, il va constamment demander des précisions et des justifications.
Et s’il n’est pas convaincu de la raison pour laquelle on lui demande de faire ceci ou cela, il va argumenter, négocier, demander des explications, aller toujours plus loin, creuser, et voudra souvent avoir le dernier mot pour s’assurer qu’il a bien compris et qu’il a raison.
Pour comprendre le sens, le zèbre insiste, argumente, questionne.
Malheureusement pour lui, c’est souvent mal perçu pour quelqu’un qui ne pense pas comme lui, car c’est souvent perçu comme de la provocation ou de la prétention.
Pourtant, le zèbre voulait juste être rassuré.
On ne s’en rend pas forcément compte, dit comme ça, mais ça peut créer des joutes verbales très violentes, très intenses et très blessantes pour tout le monde.
De la même manière, lorsqu’il est confronté à une règle ou une loi, il en discutera tous les détails. Il remettra sans cesse en question les règles qui lui semblent souvent impertinentes, montrera d’ailleurs du doigt toutes les impertinences, posera des milliers de questions afin de savoir le pourquoi du comment, et éventuellement, finira par respecter la règle s’il la comprend. Si on lui prouve qu’il faut la respecter.
Vous imaginez bien que ça risque de poser un sérieux problème quant au respect de l’autorité, mais ça, on le développera la prochaine fois 🙂
38 Commentaires
Je viens de découvrir votre blog via un compte instagram. Je texte est très bien écrit et si juste. Je m’en vais lire les autres et partager votre travail sur Facebook Bonne continuation et merci
Merci Flora, ça me fait plaisir 🙂
Vous pouvez retrouver les articles sur la page Facebook Rayures et Ratures, c’est plus facile à suivre 🙂
Je viens de découvrir ce blog il y a quelques jours.
Et je dois avouer que cela m’apporte un certain soulagement. Je ne serais donc pas seule à me poser autant de questions, à chercher à savoir le pourquoi du comment pour chercher un sens, être rassuré!
Cela prouve bien que je ne suis pas folle!
Car longtemps, j’ai posées des questions, sur la vie, la mort, les étoiles, le cosmos, et pour une raison que j’ignore, cela tend à énerver les gens. Comment donc font-ils pour vivre sans questionnements, et surtout sans éclaircissement?
Maintenant, je ne pose plus de questions, mais au travail, cela reste car je demande toujours des clarifications, des justifications de ce qu’il y a à faire, du pourquoi on doit le faire. Mais bien trop souvent, le non-verbal de la personne m’indique que cela l’énerve, quand je voulais seulement être rassuré. Mon anxiété provient de ne jamais être comprise et d’être folle, car je sais trop, je décortique sans même le vouloir, et pourtant j’en ai conscience.
Pourtant, les éléments apporter dans ce blog m’amène de la frustration, non pas des sujets, mais de l’élément du « zèbre », terme dont je ne crois plus à l’existence, car j’ai encore plus de questionnements. Et qui dit plus de questionnements, dit plus grande souffrance encore. J’ai les même caractéristiques d’un
« zèbre », mais pourtant, tout le monde est différent.
Bref, sans passer par des détours long et inutile, je suis allée voir une neuropsychologue pour qu’elle me dise ce que j’avais, possédant toutes les caractéristiques du soi-disant « zèbre », mais apparemment on doit obligatoirement avoir un QI de 130, et sans les caractéristiques, pour être considérée comme tel. Selon elle, ces caractéristiques s’inscrirait dans un « trouble de la personnalité ». Mais ici, le terme « zèbre » est utilisée.
En fait, je n’y comprend plus rien, et cela ne fait qu’augmenter mon anxiété et mon impression d’être folle. Car forcément je le suis, pour se poser sans cesse des questions (et ne plus les poser à quiconque, pour ne plus les « énerver ».
Alors je pose ma question, quitte à « énerver » les gens, mais je veux absolument savoir. Qu’est-ce qu’être « zèbre »? Pourquoi cela s’inscrit-il dans des « troubles de la personnalité »? Pourquoi est-ce être « zèbre » est considéré comme trouble de la personnalité? Pourquoi la neuropsychologue n’a pas pu me répondre, elle qui a pourtant « étudier » la « douance »? Si elle l’a réellement étudier, alors pourquoi ne prennent-ils pas en compte les caractéristiques qui n’apporte que souffrance tel que le questionnements infini?
Ou suis-je seulement folle et la seule à se poser des questions sur le cosmos, les étoiles et autres sujets similaires…?
Car j’ai la même vie que ceux qu’on appelle un « zèbre »…
Coincidence ou maladie mentale?
Bonjour !
Non vous n’êtes ni folle ni seule à vous poser ces questions 😉
Et je suis contente si je peux un tout petit peu vous soulager!
Quant au terme zèbre, je l’ai choisi car c’est celui qui me parle le plus, dans lequel je me retrouve. Je trouve que justement il n’est pas connoté.
Pour moi, ce n’est pas du tout un trouble de la personnalité !!! Je me suis rendue compte (on m’a aidée) que je pensais différemment de la plupart des gens, et que je réagissais différemment aussi, ça a engendré bon nombre de malentendus, et puis un jour j’ai rencontré des gens qui me comprenaient et je me suis dit « ah mais en fait je suis pas toute seule » et j’ai voulu expliquer aux gens ce qu’il se passait dans ma tête. Je considère qu’être « zèbre » c’est une personnalité, pas un trouble du tout. Il y a peut-être trop de gens qui utilisent ce terme maintenant 🙁 Je vais en trouver un autre, promis 🙂
Je ne suis ni psychologue ni médecin, alors j’explique (ou je dessine) comment ça fonctionne dans ma tête et dans celui d’autres gens aussi visiblement.A
Après, chacun a ses propres caractéristiques, il y en a certaines que je n’ai pas, ou peu.
J’ai effectivement passé un test de QI mais la psychologue m’expliquait justement que le chiffre reflétait très peu de choses, mais que l’analyse de ma façon de répondre aux questions lui donnait beaucoup plus d’informations. Et grâce à ça j’ai pu comprendre beaucoup de choses et m’adapter lorsque je suis confrontée à une situation qui n’est pas naturelle pour moi.
J’espère vous avoir un peu aidée, et au plaisir d’échanger à nouveau, par mail si vous préférez !
Chloé
Merci mille fois d’avoir répondu.
Moi non plus, je ne vois pas la « zébritude » comme un « trouble de la personnalité ». C’est pourtant ce que la neuropsychologue m’a dit après la collecte des informations. Fait intéressant, elle n’a pas du tout tenu compte des caractéristiques qui me faisait souffrir, tel la pensées en arborescence, la quête de sens, l’hypersensibilité… Elle m’a même conseillée de prendre des médicaments, ce qui m’a rendu perplexe. Aucun médicament ne peut arrêter cette soif de connaissance et cette quête incessante de sens.
En fait, cela ne dépendrait uniquement que du quotient intellectuel de 130. Ce qui m’a quelque peu déçu et frustré, car je suis retournée à la case départ, mais avec plus de questionnements, donc plus de souffrances. Non seulement la souffrances cause de l’anxiété, mais c’est encore plus fort lorsqu’on ne peut même pas mettre le doigt sur ce qui ne va pas.
Moi aussi j’ai une différence de pensée (et de taille) et je réagis également différemment de la moyenne des gens, ce qui a amené tellement de conflits inutiles. Malheureusement, on me répond toujours que « tout le monde est différent ». Oui, mais moi je suis différente de cette moyenne… Comment le leur expliquer…? Comment en trouver le véritable sens?
Je suis heureuse de constater que je ne suis pas la seule à dire d’avoir « une différence de pensées et de réagir ». Normalement, c’est moi qui utilise ces mots. Sans me faire comprendre…
Je vous envie d’avoir pu rencontrer quelqu’un qui vous guide et vous comprenne. Je n’ai pas eue cette chance, et je dois tout les jours composée avec une douleur sans nom. La douleur de comprendre trop, et trop vite. De vouloir avoir du challenge, au lieu de devoir suivre la torture de la lenteur du processus, surtout scolaire. Ma seule satisfaction est de créer : créer des personnages, des histoires. Utiliser mon imaginaire pour m’évader. Et même mon imaginaire semble plus développés que la moyenne des gens. Ou du moins, c’est ce que j’ai observée. En fait, la créativité est primordiale pour moi. C’est comme respirer. Les arts, c’est pas que l’inspiration, mais également l’expiration, donc la manifestation.
Oui, j’aimerais bien échanger, et par mail ne me dérange pas. Je serais heureuse de voir ce que donne le fait de communiquer avec quelqu’un qui semble partager les même caractéristiques.
Si cela ne dérange pas, mon mail est : [email protected]
au plaisir,
Bonjour,
Votre intervention est déjà ancienne et peut-être avez-vous trouvé des réponses depuis (enfin, quelques unes).
Sinon, vous pouvez vous appuyer sur le site douance.org ou sur le site de l’association mensa-france.net.
Et puis, je pense que votre neuropsychiatre est nulle : on n’est pas « normal » à 129 de QI et zèbre à 130 ! Comme pour beaucoup de choses dans ce monde, il y a une progressivité, je pense.
Grande découverte pour moi en ce dimanche matin. A la lecture d’un post d’une amie sur FB (Merci Christelle ), j’ai enfin compris qui je suis.
Ma vie sera-t-elle différente après ça? Je ne saurai le dire, mais je vais essayer d’avancer au mieux à présent. Au moins cela m’aura permis de mieux comprendre ma jeunesse dans son ensemble et ma vie d’adulte (deuxième Age) et surtout les décalages qui ont existés dans ma vie privée et surtout professionnelle. Les gens qui m’ont entourés, encadrés, jugés, classifiés sans comprendre que j’étais diffèrent car n’entrant pas de le moule d’une société à visage unique et ne voulant surtout pas y entrer.
Si vous cherchez des réponses pour vous (culture personnelle) où pour des gens qui pourraient ressembler à ce petit descriptif, n’hésitez pas à faire un tour sur le net et cherchez le terme « signification zèbre adulte » cela vous mènera vers de nombreuses sources. L’enfant zèbre étant bien plus documenté que l’adulte.
Bonne lecture et donnez-moi vos retour d’expérience et de lecture.
Merci Bruno 🙂
J’irai jeter un coup d’oeil !!
Saved as a favorite, I actually like your blog!
Merci pour ces posts frais, très bien illustrés et drôles sur ce sujet.
Je suis un zèbre diagnostiqué. C’est une belle vérité que vous énoncez là.
Surtout cette phrase : « et ça, c’est inconcevable ».
Merci de décrire mon quotidien 😉
Bon courage.
Bonjour,
Oui moi je ne comprends pas comment on ne peut pas chercher à déconstruire le monde, c’est à dire chercher à comprendre son mécanisme, sa construction dans tous les détails. Comment rester dans un monde que l’on ne comprends pas ? Cependant, pour ma part, quand les questions en amènent d’autres, cela devient fatiguant, car je sais que je n’aurais jamais le temps de tout apprendre, tout savoir et ça me trouble.
Cependant pour ma part, je pense que c’est une caractéristique d’un trouble de la personnalité, je suis curieuse, mais à la fois je peux être des fois très angoissée. Ça peut faire un combo explosif.
Néanmoins je suis contente d’avoir ce point en commun avec des gens comme vous les « zèbres » et peut-être d’autres caractéristiques de personnes. 🙂
Sauf qu’en même temps cela me rend triste, vous avez quelque chose de particulier, or que moi je n’ai rien.
Bien à vous ! Et merci pour votre article.
Nous avons tous quelque chose de particulier ! Zèbres ou non-zèbres. Encore une fois, zèbre n’est pas une case 😉
Je pense que plus on est curieux, plus on est lucide, et plus on risque donc d’être angoissé… ça ne me parait pas être un trouble de la personnalité, juste un aspect de la personnalité, une qualité même, qu’il faut apprendre à gérer, mais je ne suis ni psy ni experte alors je laisserai la parole aux professionnels 😉
Mais quel bonheur de tomber sur ce blog merveilleux ✨
M’étant d’abord découverte hypersensible il y a qqes mois, voila que je découvre ce concept qui me défini tellement bien, et pourtant il était déjà présent dans un de mes livres sur l’hypersensibilité, mais comme je ne fini – presque – jamais les nombreux livres que j’achète, j’avais zappé ça … pas étonnant puisque ça part sans cesse dans tous les sens 😀
En outre je sais que je ne suis pas « surdouée » ou « HP »… donc je me tiens loin de tout ce qui s’y rapporte … ne voulant pas voir que qqe chose est quand même différent …
Me voila partie vers – encore – des nouvelles découvertes! Hihi J’adore
(Ma vie devient difficile tellement je ne comprends plus les personnes « non curieuses » … je pèse mes mots comme je peux pour ne blesser personne – hihi … chère hypersensibilité – Donc je suis ravie de découvrir une nouvelle « communauté » ✨)
Merci merci!
Vanessa
Bonjour Vanessa!
Merci pour votre message 🙂
Et bienvenue dans la la belle communauté d’hypersensibles-zèbres 🙂
Bonjour, bravo pour votre travail. Juste un point lorsque vous dite : je n’ai pas pour autant la réponse, voilà que j’y travail depuis l’âge de 2 ans et demi jusqu’à l’âge de 38 ans, aujourd’hui j’ai bientôt 40 ans et j’ai publié la réponse ! Pour une seule raison, je suis heureux et je le partage.
S
Merci beaucoup !
Je vous adore….. les météorites…. être autodicdacte…. etc…….
Je croirais lire mes angoisses…. j’ai même dis à mes enfants qu si un cataclisme arrivait en FRance, je savais où on serait assez protégé, et qu’il faudrait se retrouver là-bas. Genre Tsunami…. montée des eux, tremblements de terre .. etc …
Quant aux planète qui nous tombent sur la tête .. je sais…… c’est pour cela que j’aimais bien les film de scinecs-fiction …. star trek, etc… l’idée même qu’on puisse vivre ailleurs, et sauver l’humanité.. cool … mais triste de quitter notre Terr.. enfin, bon, je m’arrête là, je peux aller loin !
Bonjour,
Vos posts sont très frais : ça me fait sourire la manière dont vous racontez les choses 🙂
Oui, il est difficile d’imaginer que les autres ne pensent pas comme nous… et c’est vrai que ça peut poser problème en entreprise car on veut comprendre, on veut que les choses aient un sens et on met en évidence des choses que les autres ne voient pas (ou ne veulent pas voir). J’ai toujours la fâcheuse tendance à identifier – assez rapidement – tout ce qui cloche…
Je constate aussi que parfois je parle de manière elliptique : c’est-à-dire que je passe sous silence certaines choses (qui sont évidentes pour moi)… sauf que l’autre – du coup – ne comprends pas ! Et moi, je comprends pas qu’il puisse ne pas comprendre et ne pas être arrivé à la même conclusion que moi… car c’est si évident !
C’est aussi catastrophique lorsqu’on met en lumière les incohérences dites ou faites à travers le temps… car j’ai une grande mémoire ! Le manque de cohérence me choque énormément… contrairement aux autres.
Bref, la vie en collectivité n’est pas simple…
Merci pour votre bonne douceur et jovialité 🙂
Merci beaucoup Demoiselle Noire 🙂
Ah ça, le zèbre en entreprise… on pourrait en parler des heures ahahah
Bonjour, j’adore ton blog mais je n’arrive plus à le lire (pas qu’il est pas visible) mais l’angoisse prend le dessus… je suis en quête de sens, de savoir qui je suis, je suis perdue et en lisant ce blog je m’y retrouve tellement et en même temps quel choc si j’apprenais que ça n’est qu’illusion !
A quel moment peux-t’on dire qu’on est un zèbre et pas juste quelqu’un qui y ressemble beaucoup mais qui ne l’est pas ?
Quelqu’un qui se trouve entre « normal » et « zèbre » car quand on regarde les test de Qi il y à la moyenne (100) et à 130 les hauts potentiels mais entre les 2 il y à 30 points, donc quelqu’un à 125 n’est pas zèbre mais pour autant il n’est pas non plus « normal » du coup quelle place on lui donne à cette personne ?
Je sais qu’au delà du QI il y a aussi des tests de personnalité combiné à cela mais du coup, je me pause réellement la question de l’entre deux.
Et dans ce cas, comment défini t’on un entre-2 ?
Je sais pas si je suis clair (tellement plus simple dans ma tête qu’avec des mots ! ) mais peut-être pourras-tu m’apporter des réponses.
Merci pour ton blog.
Elodie
Bonjour Elodie !
Ca fait beaucoup d’informations d’un coup en même temps, beaucoup d’émotions aussi, lis le petit à petit 🙂
Il y a beaucoup de débats autour de la signification des tests de QI, quelle différence entre quelqu’un à 129 et quelqu’un à 131, etc. Je ne suis pas psychologue donc je ne prendrai pas position là dessus, mais je pense que l’important est de se comprendre soi-même, de comprendre son fonctionnement. Le chiffre on s’en fout (enfin moi je m’en fous 😉 ). La façon de répondre aux questions est analysée lors du test, et le test de personnalité vient compléter tout ça, et te donne des informations sur toi.
Je suis désolée de ne pas pouvoir t’apporter plus de réponses, mais j’espère que ça t’aidera quand même 🙂
A bientôt,
Chloé
Super intéressant je viens de découvrir en même temps que ce blog l’existence du zèbre. .même si je n’aime pas mettre les gens dans des cases il faut avouer que pas mal de caractéristiques semblent me correspondent…un exemple tout bête dans mon enfance (je ne sais plus quel âge ) pendant une période j’ai eu une angoisse horrible, jusqu’à ne plus pouvoir dormir, parce que je n’arrivais pas à concevoir le caractère infini de l’univers. …
Bonjour,
Pas besoin de mettre les gens dans une case, zèbre, c’est plusieurs cases 😉 Se reconnaître dans quelques caractéristiques est suffisant 🙂
Bon courage,
Chloé
il n’y a pas que les questions existentielles. Dimanche, j’ai eu la visite d’un correspondant étranger pour qui je fais du soutien en français via le net, et qui m’aide en russe. Le duo parfait, et comme il habite en France depuis longtemps, je lui ai fait visiter ma ville. Il a remarqué un detail sur les panneaux touristiques de ma rue, que je n’avais jamais vu en 8 ans. « pourquoi il y a 3 piétons qui baijssent la tête sur ce panneau, et trois piétons qui se tiennent droits sur celui du dessous. Et pourquoi 3 dans ma ville,il n’y en a qu’un pour les curiosités touristiques? »
je cherche la reponse depuis dimanche , j’ai pris les panneaux en photos, postés en ligne pour voir si quelqu’un a une idée car je veux lui repondre …
( et plus tard il m’a demandé « pourquoi il y a tant de lettres qui s’écrivent mais ne se prononcent pas en français? » chose que je peux expliquer en français mais pas encore en russe…. savez quoi? C’est le moment précis où je me suis dit « il veut tout savoir…cet homme me plaît, et pas qu’un peu! » Et c’est à la suite de ça que je me suis retrouvée ici à chercher comment comprendre les gens qui posent plein de questions … et de me rendre compte que je suis peut être concernée aussi)
Hello et merci pour toutes ces belles phrases. Alors, cet article éveille une idée que je me permets de te donner, pour la quête de sens et aussi pour pouvoir dire « je ne sais pas »… si le cœur t’en dit, cherche « Laurent e Levy » 🙂
oh
cette angoisse de l’univers…
un jour, il faudra vraiment que je passe ce test.
《Oui mais… Et si … ? Oui je sais c’est peu probable, mais pas impossible, et si jamais..?》C’est tellement moi… Et tellement chiant pour les autres !!
Et cette frustration que je ressens rien qu’à l’idée d’avoir un truc à faire et le sentiment de le faire pour rien !!!
Je me retrouve un peu trop dans ce blog…
La quête du sens et être autodidacte. Ces deux informations raisonnent.
Pourquoi pas aborder le sujet du sens de la vie chez le zèbre.
L’appréhension de la mort chez le zèbre.
Deux sujets qui sont vraiment étonnantes chez le zèbre.
Merci ! J’ai justement exploré les deux sujets avec des groupes et témoignages dans Rayures et Ratures 2. J’ai été très émue par les paroles de zèbres séniors qui me racontaient leur appréhension de la mort lorsqu’ils étaient jeunes, et leur sérénité face à elle avec le temps. On ne peut pas faire de généralité, ce ne sont que leur vision et leurs ressentis à eux, mais qu’est-ce que ça m’a touchée 🙂
Bonjour, je découvre votre blog et je me régale. Je me retrouve totalement dans cette description et je dois bien avouer que ces questionnements me déclenchent des angoisses depuis l’adolescence car je me documente énormément mais je ne trouve jamais de réponses « officielles » puisqu’elle n’existent pas, bien entendu, d’autant que j’ai beaucoup de mal à me fier à certaines théories que je trouve farfelues. Cela m’angoisse par périodes dans ma vie mais je me connais de mieux en mieux et je sais que ce sont des phases. Toutefois, dès que je suis confrontée à un décès le tourbillon infernal se déclenche. J’ai consulté une neuropsychologue qui me dit que ça ne sert à rien de me faire tester à mon âge (34 ans), mais qui m’aide toutefois beaucoup quant à mon anxiété. Je suis autodidacte et j’ai cette fâcheuse tendance à me passionner pour des choses très diverses et à les abandonner une fois que j’en ai fait le tour. J’essaie néanmoins de me focaliser sur ce qui me fait plaisir comme l’écriture mais l’organisation des idées me frustre. Merci beaucoup pour vos articles qui m’apportent un grand réconfort, tout comme les commentaires ci-dessus. Merci à tous!
A 26 ans et en pleine reconversion je me rend compte que je n’ai toujours pas trouvé de sens à ma vie là où mes amis semblent avoir trouvé un semblant de stabilité. Je me suis toujours posée beaucoup de questions sur tous les sujets possibles y compris ceux que je ne maîtrise pas et j’ai toujours cherché le dialogue de cette façon mais un sujet qui peut me passionner ne passionne pas forcément la personne en face de moi qui va préférer me raconter son week end à la plage, ce qui m’interesse beaucoup moins. Je suis une personne plutôt solitaire mais comme tout le monde j’ai aussi besoin de lien social de temps en temps et c’est là que ça devient compliqué. Il est très rare que je parvienne à faire le lien avec les autres. Pire, je les saoule dès la seconde où j’ouvre la bouche. J’essaye donc de garder le plus possible mes questionnements pour moi sauf que je ne me sens pas à ma place. Je commence peu à peu à perdre mes amis d’enfance qui ont d’autres préoccupations et cela devient très difficile de me raccrocher à quelque chose. A l’école je me suis toujours sentie à l’écart et je pensais qu’à l’âge adulte j’aurais enfin ma place dans la société. Aujourd’hui je n’ai toujours pas trouvé ma place et la vie dans notre société moderne me parait absurde.
Alors ça, c’est exactement moi !
🙂 🙂
Enfin, sauf que, au contraire de vous, j’ai arrêté depuis longtemps de me poser ces questions, parce que ça me faisait trop peur. Enfin je me les pose encore des fois mais je m’oblige à penser à autre chose. Le sens de la vie, l’éternité, tout ça, ça m’a toujours angoissée, et même si je suis croyante donc je devrais avoir des réponses à certaines choses, il y a encore des questions auxquelles je n’ai pas de réponse, notamment sur la vie après la mort.
Cet article me parle bien. Comme je suis croyante j’ai déjà des réponses à une partie de ces questions, mais pas toutes. Et souvent ces questions me font tellement peur que je n’ose plus me les poser. Je ne veux surtout pas y penser, en fait. Du coup c’est un peu le contraire de ce qui est décrit dans cet article, mais ça part de la même chose.
Bonjour,
Merci pour cet article !! Trentenaire, je sens aussi que je me pose résolument trop de questions, à tel point que cela peut m’empêcher d’agir et de rentrer en relation avec les autres. Et il semblerait que ces questionnements existentiels ne soient pas non plus l’apanage de tous les HPI (j’en connais).
J’ai deux pistes de solutions personnelles que je vous partage si cela peut en rejoindre certains.
Premièrement, découvrir les biais cognitifs m’a aidé à déceler des erreurs de raisonnement que j’avais et qui pouvaient me rendre anxieuse : ce n’est pas parce que mon cerveau réfléchit vite et beaucoup qu’il ne fait pas d’erreurs ! Cela a été un vrai soulagement pour moi de me dire que je ne pouvais pas toujours faire confiance à mon raisonnement soi-disant logique (évidemment j’explore le sujet à fond et vous recommande un MOOC sympa : https://www.fun-mooc.fr/fr/cours/exercer-son-esprit-critique-donnees-et-raisonnements-fallacieux/).
Deuxièmement, j’ai eu la chance d’avoir des parents qui ont pu m’aider à réfléchir à ces questions en confiance, dans le cadre d’une foi chrétienne ouverte et réfléchie. Cela m’a permis d’accéder à une quantité phénoménale de réflexions et d’expériences humaines, car datant de plus de 4000 ans pour certaines, et différentes des apports purement philosophiques qui ne m’aidaient pas à m’apaiser intérieurement. J’hésite à vous le partager (mon idée n’est pas de faire du prosélytisme) mais cela m’a sincèrement aidé à avancer, à réduire mon anxiété sans sacrifier la raison, donc voici un blog d’un pasteur en Suisse (ancien ingénieur) qui permet de réfléchir en profondeur à ces sujets existentiels:
https://jecherchedieu.ch/voir/religion-voir/presentation-de-la-paroisse-en-ligne-jechercherchedieu-ch-comme-un-exercice-spirituel/
Ou la chaîne Youtube de l’église où son frère exerce (avec tout autant d’intelligence, d’humilité et de sincérité) : https://www.youtube.com/channel/UCGIDFDZZrEGt3uZZ0nRKwCQ
Je vais continuer à parcourir votre blog, que j’ai découvert par un ami. Je pense faire probablement partie de ceux dont la famille considère chacun comme unique, et avec des HPI (non diagnostiqués) par ci par là donc je me suis toujours sentie normale même si en décalage avec la norme (mais dans le fond j’ai toujours trouvé louches ceux qui ne se sentent pas différents, car on l’est tous!).
Bien à vous,
Bonjour, merci beaucoup pour ce partage d’expérience et de connaissances ! J’irai explorer tout cela 🙂